L'éditeur qui véhicule le rock !

Queen, la discographie

Une approche musicale

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Par Marie Berginiat et Nick Braae
21 juin 2016
Prix : 32 €

Extrait :

Qui ne connaît pas au moins un titre de Queen ? « Bohemian Rhapsody », « Another One Bites The Dust », « We Will Rock You », « We Are The Champions », « The Show Must Go On ». La liste des morceaux emblématiques est longue et la figure de Freddie Mercury, icône de la musique rock de ces cinquante dernières années, n'a fait qu'ajouter au statut légendaire du groupe. Toutefois, les chansons évoquées soulèvent une question : Queen a-t-il un son particulier, des éléments permettant de le reconnaître dans l'essaim musical qu'a constitué la musique pop ? C'est à cette question épineuse que nous avons voulu répondre, en nous confrontant à l'ensemble de la discographie du quatuor britannique. L'occasion de voir l'évolution d'un groupe hors norme, n'ayant jamais peur d'expérimenter et s'attaquant toujours, avec succès ou non, à tous les styles de son temps. Véritable prisme de tout ce qui se faisait en musique dans les années 70 et 80, la musique de Queen incite au voyage. Cet ouvrage a pour vocation de faire redécouvrir de grands morceaux mais également de nous pencher sur de véritables perles du répertoire du groupe, inconnues à cause du succès commercial de leurs grands tubes mais méritant une attention particulière. Que vous soyez fans du groupe ou initiés, cet ouvrage saura vous combler en remettant à l'honneur pas moins de 20 ans de carrière. Bon voyage dans la musique de Sa Majesté !

Under the big black sun

Punk in Los Angeles

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Par John Doe et Tom DeSavia
23 mai 2017
Prix : 34 €

Extrait :

Under The Big Black Sun est un compte rendu intimiste de la scène punk de Los Angeles, racontée par les protagonistes, peaufinée par John Doe de X et accompagnée de photos rares - l'exploration inédite du jeune mouvement punk de Los Angeles et de son évolution vers le hardcore. Les auteurs, John Doe et Tom DeSavia, tissent une narration fascinante de la légendaire scène de la côte ouest entre 1977 et 1982 en donnant voix au chapitre à ses acteurs majeurs. Ce livre égrène vingt-sept récits, de la bouche même des fameux - voire infâmes - protagonistes de la scène, dont Exene Cervenka (X), Henry Rollins (Black Flag), Mike Watt (the Minutemen), Jack Grisham (TSOL), Teresa Covarrubias (the Brat), ainsi que des têtes pensantes et journalistes Pleasant Gehman, Kristine McKenna et Chris Morris. John Doe nous invite au pays ensoleillé des films noirs, à travers les ruelles d'Hollywood et l'expansion urbaine, où il rencontra ses homologues artistiques Exene, DJ Bonebreak et Billy Zoom pour former X, le groupe qui deviendrait synonyme du punk de L.A. Se concentrant sur les années de développement du punk, Under The Big Black Sun relate des histoires d'amour et d'amitié, d'ambitions et de querelles, de rêves grandioses et de colères culturelles, se combinant avec le lustre brillant et dépenaillé d'une étrange culture populaire illustrant parfaitement la face cachée d'Hollywood. Le lecteur plongera dans les clubs qui définirent le mouvement, au fond d'impasses ou sur des parkings vides, dans les immeubles et les squats où trônaient les musiciens, les artistes et les seconds couteaux façonnant ce qui deviendrait le punk de Los Angeles, né de la country, du rock'n'roll, du blues et de la musique latino - incontestablement l'étape suivante dans l'histoire du rock -, de l'art et de la culture, ainsi que de la frustration politique et économique. Un punk à l'image même de Los Angeles. Pour la première fois, les histoires et les photos de cette époque mythique sont présentées par ceux qui se trouvaient en première ligne. Des récits dont la plupart d'entre nous n'ont jamais entendu parler, nés sous le grand soleil noir.

Eric Clapton

Du jeune dieu... au vieux bluesman

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Par Eric Smets
26 novembre 2016
Prix : 30 €

Extrait :

Écrire sur la carrière d'Eric Clapton consiste en réalité à se trouver une excuse pour parler de l'histoire du Rock, tant ce guitariste d'exception fait partie intégrante de celle-ci ! Rarement un musicien aura eu une telle influence sur l'évolution de ce que l'on appelle la Rock Music, rarement il aura laissé une telle trace sur la façon dont on l'interprète encore aujourd'hui, et ce avec une discrétion peu commune. L'histoire d'Eric Clapton est jonchée de situations dramatiques et de coups du sort qui auraient dû laisser l'homme abattu sur le bord du chemin. Seule sa passion dévorante pour le Blues lui aura permis de tenir le coup et de continuer. Cette passion sera son leitmotiv tout au long de sa carrière et Robert Johnson le phare qui lui indiquera le cap à maintenir quels que soient les changements et les modes dans le monde de la musique depuis ses débuts en 1963. À travers Eric Clapton, qui a commencé sa carrière en même temps que les Rolling Stones, c'est toute la mythologie du Rock qui est ici évoquée. Au fil des pages, nous allons croiser les Beatles, John Mayall, les trois King et les grands maîtres du Blues, Cream, Jimmy Page, Jeff Beck, Duane Allman, les Stones, les Who, Bob Dylan, The Band, Bob Marley et même Phil Collins ou Roger Waters pour ne citer que les plus connus ! En route pour un voyage à travers la carrière discographique de celui que l'on a un temps surnommé God et qui néanmoins a su rester tellement humain, touchant tant par sa fragilité que par ses errements. C'est au fil des albums qu'il a enregistrés sous son nom ou celui de ses groupes mais aussi de ceux d'artistes avec qui il a collaboré que je vous propose de redécouvrir l'histoire de cette musique qui a révolutionné la fin du XXe siècle ! Retournons pour un temps à une époque où le simple fait de sortir ou même d'acheter un nouveau disque avait une réelle signification, lorsqu'une pochette de 33t pouvait changer votre vie et vous conduire ailleurs… « Her life was saved by Rock'n'Roll » (Lou Reed)…

Bruce Springsteen

From darkness to the river

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Par Thierry Jourdain
28 septembre 2017
Prix : 28 €

Extrait :

Enfant réservé issu d'une ville industrielle en déclin du New Jersey et élevé dans les années 50 dans la pauvreté au sein d'une famille tiraillée entre lumière et obscurité, Bruce Springsteen gagna sa réputation à la sueur de son front, se forgeant dès ses jeunes années une solide réputation de songwriter habité et de performer sans équivalent. Son oeuvre est aujourd'hui devenue une part entière du paysage culturel et social américain. Ce livre se propose d'analyser son dytique le plus inspiré, Darkness On The Edge Of Town (1978) et The River (1980), et le plus imprégné des thèmes qui lui sont chers : Darkness marque un tournant dans sa carrière et constitue un album forgé sur la perte de l'innocence et d'un certain renoncement pour mieux avancer, un album austère, sombre, ramassé et peaufiné jusqu'à l'obsession. The River, quant à lui, est un double album fleuve qui dépeint une Amérique à l'aube des années 80 sous fond de romance et de Rock'n'Roll. La dernière partie des années 70 sur lequel s'attarde ce livre montre une écriture de Springsteen hantée par le travail, le couple et le poids de la société qui bouleversent nos vies à l'âge adulte. Tout le spectre de ses préoccupations sociales y est alors représenté : l'Amérique des laissés pour compte, un futur incertain, le chômage, l'amour et la famille. S'il était présenté en en 1974 comme le futur du Rock'n'Roll, nous verrons en quoi et comment il en est devenu le présent et l'est bien resté depuis, de la même façon que son oeuvre reste authentique et actuelle.

New York Rock

De l'ascension du Velvet Underground à la chute du CBGB

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Par Steven Blush
30 décembre 2018
Prix : 38 €

Extrait :

« Ce n'est pas une scène pour puritains : elle se nourrit de drogue et de sexe... C'est le creuset même de l'expression : tous ceux impliqués dans l'art ou dans la musique tirent bénéfice de l'incertitude qui règne ici. » - Moby NEW YORK. Pendant cinquante ans, cette ville a représenté un test ultime et une scène pour la forme suprême d'art populaire de notre époque. ROCK. Glitter, punk / new wave, post-punk / no wave, hardcore new-yorkais, noise rock d'East Village, proto-rock alternatif / revival garage goth / indus, rock indépendant, ces pages sont remplies de tous les mouvements et contre-mouvements qui pourront vous venir à l'esprit. NEW YORK. La ville inspire une musique géniale, elle est le lieu de naissance et le terrain d'essai d'un kaléidoscopes de sous-cultures, et elle apporte la meilleure expérience possible aux vrais fans de rock'n'roll. ROCK. Plus de 600 pages d'anecdotes et de regards divers portés par les artistes qui ont fait la musique et ceux qui l'ont propagée : Lou Reed, Hilly Kristal, Joey Ramone, David Johansen, Kembra Pfahler, Paul Morrissey, Adam Horovitz, John Cale, Iggy Pop, Richard Hell, Bob Gruen et tant d'autres. NEW YORK ROCK. Depuis les stars qui ont changé le visage de la musique jusqu'aux fiascos qui ont ouvert la voie pour une prochaine vague d'innovations, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la capitale de la musique.

Thurston Moore

We sing a new language

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Par Nick Soulsby
18 janvier 2019
Prix : 34 €

Extrait :

We Sing A New Language est le premier compte-rendu minutieux du travail de Thurston Moore qui compte des centaines d'enregistrements, que ce soit en solo ou via des collaborations, par la voix de ses divers collègues relatant ses réussites dans une grande variété de démarches pleine d'inventivité, le fil conducteur restant le dévouement passionné de Moore à la musique. De la célébration de Fluxus au noise et à l'improvisation en passant par la guitare acoustique et le black metal, sa carrière défie tout résumé mais méritait amplement cette exploration soigneuse. S'étendant de 1978 - avec Sonic Youth, présent bien avant le « rock alternatif » et toujours prêt à expérimenter - à aujourd'hui, l'ouvrage de Nick Soulsby emmène le lecteur à l'intérieur de ce processus créatif, se saisissant de chaque changement clé, de chaque nouveau développement dans l'oeuvre de Moore, depuis l'époque où il fonctionnait dans l'orchestre de guitares de Glenn Branca jusqu'à son adoption sans réserve du free jazz et de l'impro au milieu des années 90. Ces pages sont remplies d'anecdotes issues de la scène rock new-yorkaise, au fil de l'évolution de l'industrie du disque, depuis le commerce de cassettes et de radiocassettes jusqu'aux actuels Spotify et autre PayPal. Anti-rock-star devenu de son vivant monument de la musique, c'est par sa curiosité insatiable que Thurston Moore, toujours heureux d'expérimenter, ne craignant pas de s'immerger dans de nombreux domaines musicaux et auprès d'un grand nombre d'artistes de toute discipline, a su rester un éternel adolescent. We Sing A New Language n'est pas une biographie de Thurston Moore mais un recueil d'anecdote par les musiciens et les artistes qui l'ont côtoyé. Les fans et les musiciens enthousiastes se régaleront de ces récits.

Rammstein

Paroles de fans

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Par Gilles Rolland
22 mai 2018
Prix : 34 €

Extrait :

Rammstein. Un nom qui résonne avec force et qui va de pair avec de spectaculaires gerbes de flammes. L'outrance, le scandale, le déraisonnable, la fureur, le métal en fusion et les grosses guitares. Les étincelles qui jaillissent sur les muscles saillants d'un chanteur dont l'exubérance s'exprime de bien des façons. En 2018, le rock n'a rien d'aussi subversif qu'avant. Aujourd'hui, on s'offusque et on préfère caresser dans le sens du poil. Faire semblant et courber l'échine devant la bienséance. Sauf Rammstein. Les six musiciens qui composent le mastodonte teuton n'ont rien de politiquement correct. Ils ne font pas semblant. Quand ils jouent, sur scène, ils jouent fort. Très fort. Ils savent soigner leurs mises en scène, ruent dans les brancards, convoquent une imagerie scandaleuse, quitte à se faire taxer de ce qu'ils ne sont pas. Le sexe et la violence sont au centre de leurs performances et de leur musique, mais ne la définissent pas pour autant. Car plus que tout, Rammstein est imprévisible. Sa poésie est brutale et sans concession. Son humour ne prend pas de détour. Depuis 1994 et la naissance du groupe, des millions de fans, en Europe tout d'abord puis dans le monde entier, ont succombé aux riffs de Rammstein. Emmenés par la voix gutturale de Till Lindeman, ces mêmes fans ont suivi le vaisseau amiral au fil de ses nombreux morceaux de bravoure, remplissant les gradins et faisant enfler les ventes de disques à une époque où ceux-ci ont justement du mal à se vendre. À lui tout seul, Rammstein a réussi à fédérer plusieurs publics. À ce jour, aucun groupe allemand, chantant en allemand, n'est parvenu à avoir autant de succès. C'est notamment ce qu'illustre ce livre. Un livre constitué de témoignages de fans. À l'instar de Rammstein, ils se confient sans concession, soulignent le rôle du groupe dans leur existence, abordent la question de l'évolution de la musique et des textes, se souviennent des grands moments en live... Paroles de fans donne une tribune à celles et ceux qui ont fait de Rammstein l'un des derniers véritables phénomènes mondiaux du metal. « Nun liebe Kinder gebt fein Acht »...

Blues, féminisme et société

Le cas de Lucille Bogan

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Par Christian Bethune
29 septembre 2018
Prix : 30 €

Extrait :

Le nom de Lucille Bogan est longtemps resté absent des études consacrées au blues ou à la culture afro-américaine, et la chanteuses reste encore grandement sous-estimée. Cela tient, sans doute, à trois facteurs. D'abord la biographie de Lucille Bogan reste extrêmement lacunaire, son propre fils semble peu au fait de la vie de sa mère ; ensuite, contrairement à ses consoeurs, nous n'avons pas de traces matérielles concernant ses éventuelles prestations publiques, manifestement la chanteuse n'appréciait guère la scène ; enfin la crudité sans équivoque de ses blues a longtemps effarouché l'industrie culturelle : jusqu'à la fin des années 1990, seule une poignée d'initiés avait accès à son oeuvre. Les choses ont changé depuis qu'avec les rappeurs les « explicit lyrics » sont devenus à la mode, à ce titre l'oeuvre de Lucille Bogan constitue un chaînon manquant entre le blues et le rap. En effet, les paroles de ses blues dévoilent une obscénité souterraine à l'oeuvre dans la culture afro-américaine que le rap a désormais placée sur le devant de la scène. Mais, dans leur style formulaire qui puise aux racines de la tradition, et par-delà le côté salace de leurs propos, les blues de Lucille Bogan, toujours finement observés, proposent un témoignage saisissant sur la vie quotidienne des afro-américain(e)s (en particulier à Birmingham, véritable poumon industriel de l'Alabama), sur la grande dépression de 1929, sur les chemins de fer américains ou sur le trafic et la consommation d'alcool à l'heure de la prohibition etc. Mais c'est sans doute sur la condition et sur les aspirations des femmes issues du prolétariat Noir que Lucille Bogan se montre la plus percutante. Ses revendications féministes diffèrent sensiblement des mots d'ordre des très bourgeoises et très moralisantes ligues féministes Noires comme la NACW. L'oeuvre de Lucille Bogan nous fait découvrir un féminisme sans concession à l'idéologie dominante. Du fait d'une documentation biographique quasi inexistante, seule une étude minutieuse des quelque 67 morceaux enregistrés qui subsistent (Lucille Bogan en a sans doute gravé plus d'une centaine) aura permis de cerner l'art de la chanteuse. Ce n'est donc pas la vie de l'artiste qui éclaire son oeuvre, mais l'oeuvre qui s'élucide par elle-même. Cette démarche semble d'autant plus appropriée que, contrairement aux divas du blues classique, Lucille Bogan est l'auteure de quasiment tous les titres qu'elle a enregistrés, passant, aux dires de son fils, beaucoup de temps à les peaufiner, chez elle, à Birmingham, avant chaque séance dans les studios des compagnies du Nord.

1973

L'excellence rock

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Par Laurence Le Roy
30 mai 2020
Prix : 30 €

Extrait :

1973 s'inscrit comme un millésime dans l'histoire de la musique rock, caractérisé par la percée d'un modernisme qui ouvre de nouvelles capacités instrumentales et suscite de nouveaux champs d'inspiration. C'est l'effervescence de tendances musicales novatrices comme le glam ou l'expérimental, tandis que dans d'autres styles, comme le progressif ou le heavy metal, les artistes semblent aussi rivaliser d'ingéniosité. Le cinéma, la BD, la science-fiction, tout contribue à hisser cette année 1973 au rang d'année phare, de référence toujours actuelle. « J'ai passé ma vie à essayer d'obtenir de ma Fender Stratocaster toutes les couleurs et inflexions de la voix humaine. Je me voyais comme un peintre du son, un fabricant de paysages sonores abstraits » (David Gilmour). « L'Art ne devrait jamais essayer d'être populaire, le public devrait essayer d'être artistique » (Oscar Wilde). « Il n'y a pas de progrès sans déviance » (Frank Zappa). « Au départ, le peintre a une toile, l'écrivain a une feuille de papier, le musicien, lui, a le silence » (Keith Richards). « De toutes les choses que j'ai perdues, c'est mon esprit qui me manque le plus » (Ozzy Osbourne). « Nous étions criblés de dettes, et, s'il n'y avait pas eu Tommy, le groupe aurait sûrement cessé d'exister » (Pete Townshend). « Avec la Reine, je suis sans doute ce que l'Angleterre a de mieux » (Mick Jagger). « La seule drogue qui aurait pu m'intéresser était le LSD, mais je n'en ai jamais pris - je trouvais mes rêves suffisamment effrayants » (Peter Gabriel). « Je ne suis pas fou ; j'ai une bonne connaissance du mysticisme, c'est tout » (Jimmy Page). « Chez moi, choquer fait partie du spectacle. Les gens viennent à mes concerts pour voir la guillotine, et, si on ne la sort pas, ils se sentent floués » (Alice Cooper).

Life From A Window

Paul Weller et l'Angleterre Pop

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Par Nicolas Sauvage
13 juin 2019
Prix : 32 €

Extrait :

Propulsé dans le grand cirque punk suite à une erreur d'aiguillage avec The Jam, Paul Weller a écrit cet hymne à la jeunesse que demeure « In The City » avant même de fêter son vingtième printemps. Loin d'afficher des accointances avec le nihilisme en vigueur du punk britannique, The Jam servira à Weller de véhicule pour faire revivre la culture modernist et, plus largement, pour imposer son groupe comme le plus populaire dans l'Angleterre de Margaret Thatcher. La suite le conduira à se débarrasser de l'encombrant costume de porte-parole générationnel pour entrer, avec le Style Council, en immersion totale dans cette musique afro-américaine sur laquelle s'est largement construite sa passion. L'audacieux pari du Style Council entrainera peu à peu Paul Weller dans une impasse artistique et verra dans un même temps la critique proclamer prématurément la fin de sa carrière. Son retour n'en sera que plus éblouissant. Exemple sans équivalent dans l'histoire de la pop anglaise, la carrière solo de Paul Weller le verra peu à peu se réinventer et révéler une oeuvre polymorphe qui, plus de quarante ans après ses débuts, ne cesse de surprendre par sa fraîcheur et sa recherche constante. Ignorer son parcours ce n'est ni plus ni moins que se priver de l'un des chapitres essentiels de la musique moderne. L'humble pari de ce livre est de rendre justice à l'une des plus belles histoires de la pop anglaise.

The Source

L'histoire secrète de Father Yod, de Ya Ho Wa 13 et de la source family

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Par
26 mai 2023
Prix : 36 €

Extrait :

Nous sommes à l'aube des années 70, une époque où se développent tant de cultes et de communautés obscures. Dans la journée, au célèbre restaurant la Source, la Family sert à John Lennon, Warren Beatty et autres célébrités de la cuisine diététique. La nuit, avant l'aube, dans leur demeure sur les collines d'Hollywood, les fidèles explorent le cosmos grâce à la sagesse que leur transmet leur leader charismatique, Father Yod. C'est une figure surprenante qui compte quatorze « épouses spirituelles », conduit une Rolls-Royce et s'affiche à la tête du groupe de rock Ya Ho Wha 13, considéré par les aficionados comme la meilleure représentation du rock psychédélique d'alors. L'histoire de la Source Family - tenue secrète pendant trente ans après le décès de Father lors d'un accident de deltaplane en 1975 - est ici contée par Isis Aquarian et les membres de la Family même. Accompagné de plus de deux cents photos d'époque, c'est le plus fidèle des récits sur une période et un courant qui en font rêver beaucoup. En effet, avec la liberté effrénée qui règne dans la Californie en ce début de décennie, pour les chasseurs de sectes et les détracteurs obsédés de « lavage de cerveau », la Source Family est l'une des meilleures études de cas. C'est un groupe de fidèles, des jeunes gens dont les liens sexuels, spirituels et financiers sont dictés par une figure emblématique se présentant à ses ouailles sous la figure de Père et de Dieu. Quand la spiritualité est un acte créatif d'exploration avant-gardiste, une communauté peut devenir un art collectif. The Source est écrit par l'une de ces disciples les plus enthousiastes ; elle a fait partie des épouses de YaHoWha et le considère toujours comme le grand amour de sa vie. Isis, pleine de passion et de réflexion, nous offre un regard intime sur cette Family. Avec la participation de ses frères et soeurs, ce livre - comprenant des photographies, des souvenirs, des recettes et des rituels - fait de the Source l'un des témoignages les plus précieux sur les mouvements spirituels des années 70. Le New Age, ou la foi en l'aube d'une ère nouvelle gouvernée par l'amour et la sagesse…

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