L'éditeur qui véhicule le rock !

Les Who chantent leur génération

Peter Townshend, Roger Daltrey, Keith Moon, John Entwistle

image du l'article

Par Didier Delinotte
2 septembre 2020
Prix : 34 €

Extrait :

Ils avaient été cette bande de mods dynamiteurs de hit-parades avec les hymnes sauvages d'une jeunesse rebelle. Plus tard, ils ont fait accéder le rock à l'âge adulte et ont amené tout le Swinging London à l'opéra après un ultime hommage aux radio pirates. À l'âge où la plupart des groupes se séparent ou se répètent, eux ont encore su donner des albums originaux, intelligents et surtout lucides sur leur milieu, sur la condition de pop star, mais aussi et au-delà, sur la société, sur le monde, sur la vie. Lucides et honnêtes sont les maîtres mots pour les Who, toujours en exercice ; ils ont mis un point d'honneur à respecter leur public et à donner le meilleur d'euxmêmes, sur disque et sur scène. Ils représentent l'honneur du rock et Townshend, leur leader, est l'un des plus grands artistes (tous terrains) de sa génération, sans conteste. Avec Ray Davies, et ce nom n'est pas fortuit tant il a toujours confessé une admiration sans borne pour le prince poète des Kinks, il reste l'incarnation et la mémoire de ces années-lumière où l'imagination et la créativité faisaient reculer les limites du champ des possibles. C'était il y a environ un demi-siècle et l'on pourrait croire, au vu de l'époque, que ces temps appartiennent à un passé révolu, obscur et enfoui. Sauf qu'il en reste des vestiges et des traces. Sauf qu'il reste, toujours en exercice, les Who !

Blood Fire Death

L'histoire du death metal suédois

image du l'article

Par Ika Johannesson
22 mars 2023
Prix : 36 €

Extrait :

Au début des années 90, le death metal suédois révolutionna le monde de la musique. Grâce à l'imagerie scandaleuse et aux sons terrifiants de groupes tels qu'Entombed, Dismember et At The Gates, la douce Scandinavie se retrouvait à l'avant-garde d'un mouvement à l'impact planétaire. La naissance du black metal entraîna la jeune culture metal à de nouvelles extrémités. Les sonorités en étaient aussi brutales que macabres, jusqu'à la vénération de la mort. Bientôt, des églises brûlèrent en Suède et en Norvège, et l'iconographie sataniste à laquelle recouraient les formations et les fans dépassa la seule volonté de choquer les sensibilités scandinaves. Comment cette vague démarra-t-elle ? Pourquoi la Suède devint-elle le foyer d'une musique aussi agressive et nihiliste ? Blood Fire Death - l'Histoire du Metal Suédois relate pas à pas l'évolution d'un genre, depuis les énormes murs d'amplis du rock des années 70 jusqu'aux manifestations diverses et paradoxales de la scène actuelle, en passant par les années 90 et les méfaits des satanistes. L'ouvrage propose des interviews des membres d'Entombed, Nifelheim et Dissection notamment, ainsi que des portraits de Bathory, Pelle « Dead » Ohlin et Watain, les maîtres incontestés du black metal actuel. Bienvenue dans les symboles et les logos extravagants, la mort et la pénombre, mais aussi le dévouement, la camaraderie, la communauté et l'amour profond de la musique.

Dancehall Explosion

Les DJ et Singjays des années 1980 en Jamaïque

image du l'article

Par Eric Doumerc et James Danino
24 février 2021
Prix : 30 €

Extrait :

La musique “dancehall” apparut vers la fin des années 1970 à la Jamaïque, et sembla établir une coupure nette avec la tradition du “reggae roots” développée par des artistes comme Bob Marley, Peter Tosh, Burning Spear, et Culture entre autres. De nouveaux artistes occupèrent le devant de la scène et un nouveau son émergea grâce à des musiciens comme les Roots Radics, ou Sly Dunbar et Robbie Shakespeare. Les DJ commencèrent à prendre une place très importante dans la musique jamaïcaine, ainsi que les “sound systems”, véritables sonos ambulantes qui avaient déjà contribué énormément à façonner le son du reggae pendant les années 1970. Des DJ comme Yellowman, Lone Ranger, et Papa Michigan et General Smiley, devinrent extrêmement populaires et supplantèrent même certains chanteurs dans le coeur des amateurs de reggae. Après une première vague “dancehall” entre 1979 et 1985, la révolution numérique fit déferler une seconde vague, avec de nouvelles méthodes de production et des artistes comme Shabba Ranks, Ninjaman, et Tiger. Cet ouvrage propose au lecteur curieux ou à l'amateur de reggae un voyage dans le dancehall des années 1980 à travers une série de portraits de DJ et singjays de cette époque-là, portraits qui tentent d'aller au-delà d'une opposition convenue entre “culture” et “slackness”, qui semble avoir dominé la perception de cette musique en Europe. Populaire, provocatrice, et toujours dynamique, la musique “dancehall” des années 1980 représente une étape importante dans le développement de la musique de la Jamaïque, et nous espérons que cet ouvrage en fera percevoir la complexité et l'humanité.

Like a Rolling Stone Revisited

Une relecture de Dylan

image du l'article

Par Jean-Michel Buizard
23 décembre 2021
Prix : 26 €

Extrait :

C'est une donnée incontournable dans l'oeuvre de Bob Dylan : dans sa période la plus faste, entre 1965 et 1966, ses chansons sont devenues - et sont restées depuis lors - profondément énigmatiques, pour le grand public comme d'ailleurs le plus souvent pour les spécialistes. Des interprétations existent, mais aucune pour leur conférer un sens clair et convaincant. Cet ouvrage revient précisément à ces chansons et à leurs énigmes avec, en figure de proue, la plus fameuse d'entre toutes - « Like a Rolling Stone ». Il en produit des réponses inédites, différentes de tout ce qui a été précédemment écrit sur les textes et la musique de Dylan. On y découvre les identités, parfois plurielles, de nombreux personnages dylaniens : Miss Solitude et son diplomate portant sur l'épaule un chat siamois, Baby Blue et son orphelin armé d'un fusil, la Dame des basses plaines avec ses yeux tristes, et bien d'autres. On y comprend mieux, également, les titres donnés aux trois albums successifs de l'époque : ce qu'il fallait ramener à la maison (Bringing It All Back Home), en quoi la Route 61 se trouve revisitée (Highway 61 Revisited) et qui sont ces blondes superposées (Blonde on Blonde).Comprises - entendues - les chansons de Dylan ne perdent rien de leur profondeur et de leur pouvoir. Elles n'en sont que plus belles. À travers leurs différentes strates de signification, c'est en définitive tout un pays qui apparaît. De la figure souveraine du Mississippi, régnant dans son imaginaire comme au coeur de la géographie américaine, à son histoire du blues revue et corrigée, jusqu'au lien de filiation inattendu le ramenant à Mark Twain, enfant du grand fleuve et premier grand écrivain de la nation, Dylan ne cesse de conter l'Amérique.

Giallo & Rosso

Le rock progressif italien fait son cinéma

image du l'article

Par Louis de Ny
26 juin 2022
Prix : 30 €

Extrait :

Quand la rencontre entre le rock progressif italien et le cinéma de son pays a-t-elle eu lieu ? Pourquoi un compositeur aussi réputé que Luis Enriquez Bacalov a-t-il collaboré avec les New Trolls et Osanna ? Comment Goblin est-il devenu le groupe incontournable des musiques du giallo italien ? Quel est le rapport entre Attila et le groupe Premiata Forneria Marconi ? Qui avait remarqué que la bande-son illustrant La Cerimonia dei sensi était un vrai chef-d'oeuvre signé Le Groupe X ? Le film Shock aurait-il eu le même intérêt sans l'étonnante musique de Libra ? Quel compositeur italien de musiques de films d'horreur a-t-il repris un morceau de King Crimson en concert ? Pourquoi Ennio Morricone est-il dans ce livre ? Qui se cachait derrière The Braen's Machine ? Quelle est la véritable histoire de l'album Distorsions du groupe Blue Phantom ? Toutes les réponses à ces questions, avec encore bien d'autres révélations et autant de sujets d'étonnement, sont dans ce livre. Les fans de rock progressif transalpin comme les amateurs du cinéma italien trouveront leur bonheur dans cet ouvrage qui propose également une mise en perspective originale entre chaque film évoqué et sa bande-son grâce aux précieux éclairages de Stéphane Lacombe. Giallo & Rosso est donc un nouvel épisode de la saga de ce rock progressif italien qui n'a décidément pas fini de surprendre plus de cinquante ans après sa naissance.

Johnny et moi

image du l'article

Par H.M.
26 juin 2022
Prix : 28 €

Extrait :

Malgré ses concessions grand public et ses dérives du côté de la variété, Johnny Hallyday reste le seul rocker français qui ait su fédérer les générations et les publics les plus divers. En cinquante-sept ans d'une carrière prolixe et mouvementée, avec plus de trois mille concerts et une centaine d'albums studio et live ayant généré plus de cent millions de ventes, l'idole des jeunes est devenue un monument national : il a irradié pendant des décennies l'histoire du rock français en y suscitant l'admiration ou le rejet - mais jamais l'indifférence -, il a affirmé son statut de star de tous les excès et de tous les succès et, au milieu de ses errements opportunistes, il n'a jamais délaissé ses fondamentaux, le blues et le rock'n'roll originel. Touché de plein fouet dans les années soixante par ce phénomène incontournable qui lui ouvrit une porte d'accès aux musiques électriques, HM, journaliste spécialisé dans le rock français, a assisté à trente-et-une de ses prestations scéniques entre 1965 et 2017. À partir du récit de ces concerts qu'il replace dans leur contexte sociologique et musical, il retrace la carrière du chanteur par rapport à son propre vécu et son évolution personnelle. À travers ses illusions et ses désillusions, ses emballements et ses critiques, il questionne le mythe, le met en perspective et le décortique pour en faire apparaître aussi bien les failles que les éclats, les échecs que les réussites. La passion dont il fait preuve s'accompagne du refus de toute concession et rejette le piège de l'hagiographie pour mieux cerner l'une des épopées musicales françaises les plus fascinantes de notre époque.

Rod Stewart

Sir Rod superstar, la période américaine (depuis 1975)

image du l'article

Par Eric Tessier
26 septembre 2022
Prix : 32 €

Extrait :

1975, c'est l'année de tous les changements pour Rod Stewart. Il s'installe aux États-Unis, à Los Angeles. Terminé les Faces. Fini les groupes. Le pas est sauté : Rod Stewart devient définitivement un artiste solo. Dans cette seconde partie de carrière, il produira 27 albums studios. Albums qui le verront s'essayer avec brio à des styles différents : du folk rock qui lui est habituel à la new wave, en passant par le rock and roll, la soul, les standards américains des années trente/quarante. Ce tome 2 relate cette partie de sa carrière, longue et passionnée qui, vue aujourd'hui avec le recul du temps, s'avère d'une grande qualité, en dépit des polémiques suscitées à l'époque, particulièrement en ce qui concerne « Da Ya Think I'm Sexy? » qui lui valut le mépris de la critique (critique s'extasiant devant le « Miss You » des Rolling Stones, allez comprendre) ainsi que des dérives totalitaires de la part de certains allumés anti-disco. Il eut même droit à voir ses disques brûlés par des fanatiques, pseudo-rockers et vrais réactionnaires qui se rangèrent de fait du côté des fondamentalistes religieux qui, dans les années soixante, organisèrent des autodafés avec les disques des Beatles. Rod Stewart a mené sa barque en haussant les épaules, fort qu'il était de l'amour indéfectible de son public qui, lui, avait dansé avec entrain sur « Da Ya Think I'm Sexy? ». Car il est clair que, depuis les Faces, Rod Stewart est toujours resté proche de ses fans. Mieux, il a gagné l'attention du grand public, à l'image d'un Elvis Presley, passant du statut de star à celui de superstar. Après un léger passage à vide en tant qu'auteur, mais pas en tant qu'interprète, il connaît un regain de créativité avec ses quatre derniers disques : Time (2013), Another Country (2015), Blood Red Roses (2018) et The Tears of Hercules (2021). Depuis 2016, il est devenu sir Rod Stewart, rejoignant ses pairs, tels Paul McCartney, Mick Jagger ou encore Elton John. Sir Rod superstar, la période américaine (depuis 1975), suite de Rod The Mod, la période anglaise (1945-1975), vous fait pénétrer dans les coulisses à la fois professionnelles et personnelles de Rod Stewart, et des différents Rod Stewart Group, tout en analysant chacun de ses disques, depuis Atlantic Crossing (1975) jusqu'à The Tears of Hercules (2021).

© 2025 Camion Blanc - Réalisation & Hébergement  image entreprise de la réalisation de la page