L'éditeur qui véhicule le rock !

En parlant des Scorpions

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Par Herman Rarebell
22 novembre 2017
Prix : 34 €

Extrait :

Comme un outsider dépassant ses adversaires, les Scorpions ont, contre toute attente, fini par atteindre les sommets. À la fin des années 70, ils ont quitté le relatif anonymat de leur ville de Hanovre en Allemagne pour trôner sur le royaume du rock'n'roll. Herman Rarebell, surnommé Herman « Ze German », y a pris toute sa part. Plus qu'un simple batteur, l'écriture inspirée et imaginative de Herman était l'ingrédient-clé et le chaînon manquant qui a permis au groupe de percer alors que les prétendus « connaisseurs » ne croyaient pas un seul instant en ses chances de réussite. Ce qui nous est livré ici est bien plus que la chronique élogieuse d'un homme ordinaire. Ce livre est tout sauf cela. Au-delà de l'auteur, c'est d'abord l'histoire de ce qui est certainement le plus grand groupe de son époque. Une histoire émaillée d'anecdotes amusantes, de traits d'esprit souvent emplis de sagesse. Considéré comme un chef-d'oeuvre par les amateurs d'un humour ironique ou satyrique, il s'adresse tout autant aux amoureux de narrations bien troussées, et renouvelle le genre autobiographique. Par ses incessantes histoires et anecdotes, Herman décrit le parcours du groupe jusqu'au sommet de l'Olympe du rock ! Son co-auteur, Michael Krikorian, use de sa plume pour les colorer, apportant plus de teintes et de nuances qu'aucune boîte de crayons Crayola n'en a jamais contenu. Ensemble, ils dressent la table et servent un banquet fait de souvenirs et de sarcasmes, un véritable festin de roi ! Aucun sujet n'est éludé par ce maître de la précision qui use et abuse de jeux de mots et de sousentendus, pour écrire l'histoire non seulement d'un groupe extraordinaire mais aussi celle de toute une génération. Sans les calories, mais avec le même sentiment de culpabilité, la franchise et l'honnêteté qui nourrissent ces pages procurent un plaisir délicieusement coupable qui, loin de vous couper l'appétit, vous en fera réclamer davantage !

Blood Fire Death

L'histoire du death metal suédois

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Par Ika Johannesson
22 mars 2023
Prix : 36 €

Extrait :

Au début des années 90, le death metal suédois révolutionna le monde de la musique. Grâce à l'imagerie scandaleuse et aux sons terrifiants de groupes tels qu'Entombed, Dismember et At The Gates, la douce Scandinavie se retrouvait à l'avant-garde d'un mouvement à l'impact planétaire. La naissance du black metal entraîna la jeune culture metal à de nouvelles extrémités. Les sonorités en étaient aussi brutales que macabres, jusqu'à la vénération de la mort. Bientôt, des églises brûlèrent en Suède et en Norvège, et l'iconographie sataniste à laquelle recouraient les formations et les fans dépassa la seule volonté de choquer les sensibilités scandinaves. Comment cette vague démarra-t-elle ? Pourquoi la Suède devint-elle le foyer d'une musique aussi agressive et nihiliste ? Blood Fire Death - l'Histoire du Metal Suédois relate pas à pas l'évolution d'un genre, depuis les énormes murs d'amplis du rock des années 70 jusqu'aux manifestations diverses et paradoxales de la scène actuelle, en passant par les années 90 et les méfaits des satanistes. L'ouvrage propose des interviews des membres d'Entombed, Nifelheim et Dissection notamment, ainsi que des portraits de Bathory, Pelle « Dead » Ohlin et Watain, les maîtres incontestés du black metal actuel. Bienvenue dans les symboles et les logos extravagants, la mort et la pénombre, mais aussi le dévouement, la camaraderie, la communauté et l'amour profond de la musique.

The Alan Parsons Project

Anthologie

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Par Christophe Carrafang
19 octobre 2015
Prix : 30 €

Extrait :

« Eye In The Sky », « Don't Answer Me », « Silence And I », « Prime Time », « Old and Wise »… Ces magnifiques chansons à jamais gravées dans nos coeurs nous renvoient à une des formations musicales les moins connues du grand public : The Alan Parsons Project. De 1976 à 1987, dix remarquables concept-albums virent le jour, conçus par un collectif de talentueux musiciens et chanteurs, sous la houlette du binôme fondateur Alan Parsons / Eric Woolfson. Et en dépit des 45 millions d'exemplaires écoulés, peu de monde peut se targuer de connaître les noms de tous les formidables artistes qui participèrent à cette aventure. Alan Parsons évoquera bien sûr aux aficionados des Pink Floyd le nom du jeune et brillant ingénieur du son qui officia sur le mythique Dark Side of the Moon. Mais Eric Woolfson ? Que connaît-on de cet homme discret, malheureusement décédé en 2009, ce mélodiste de génie qui écrivit paroles et musiques de toutes les chansons du Project ? Il n'existe à ce jour quasiment aucune littérature sur The Alan Parsons Project. Cet ouvrage, fourmillant d'anecdotes, a pour ambition de combler ce vide et passera au crible l'intégralité de la discographie du « groupe », revenant sur la genèse du projet au milieu des années 70 et sur le parcours des fantastiques musiciens qui donnèrent naissance à cette matière musicale aussi dense que variée.

Stones In The Dark

Gangs Of London

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Par Franck Buioni
30 juillet 2020
Prix : 32 €

Extrait :

Londres, 1960. Dans une ville rongée par le népotisme, le chantage et la corruption, surgit la Firme, le gang des frères Kray, une organisation criminelle qui, après avoir mis à feu et à sang les quartiers chauds de l'East End, a fait des jumeaux-tueurs des parrains du Milieu londonien. Mais c'est aussi l'avènement du British Blues Boom et du Swinging London qui feront de la capitale anglaise l'épicentre culturel de la décennie hurlante. C'est dans ce contexte agité qu'émerge la scène de Chelsea, et ses figures emblématiques, Beatles et Rolling Stones en tête qui, s'ils fraient avec la crème de la jetset et le gratin de l'aristocratie, fricotent également avec les gangsters stars de l'East End. Tout ce petit monde ignorant que, tapis dans l'ombre, les services du MI5 veillent au grain. Le 12 février 1967, ladite surveillance débouche sur l'épisode du Redlands Bust, puis l'arrestation de Mick Jagger et Keith Richards. Cette étrange affaire, mêlant drogues dures, soupçons de complot et un zest de satanisme, amorcera le déclin de l'âge d'or des sixties. En 1968, Donald Cammell et Nicholas Roeg voudront illustrer les dérives des late sixties avec Performance, un film devenu légende noire, et une oeuvre décrivant de façon très réaliste ce que personne n'avait jamais montré, la face obscure d›une époque mythifiée et les relations troubles des héros de la contre-culture. STONES IN THE DARK - Gangs of London est un récit haletant où les destins de Reginald et Ronald Kray, David Litvinoff, Donald Cammell, Nicholas Roeg, James Fox, Anita Pallenberg, Brian Jones, David Snyderman, Kenneth Anger, Aleister Crowley, et des Majestés Sataniques de Mick Jagger se croisent au coeur d'une intrigue éclatée où la menace reste présente de la première à la dernière ligne.

Inferno

L'art des ténèbres

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Par Thierry Boucanier
22 avril 2021
Prix : 30 €

Extrait :

L'enfer est une notion commune à la plupart des grandes croyances théologiques ou mythologiques de l'humanité qui a toujours été fascinée par son aspect terrifiant et qu'elle s'est empressée de peupler de monstres, de démons et autres incarnations du Mal. Le Diable, le Seigneur des Enfers, le Prince des Ténèbres, le maître du royaume des morts, ou Pluton, Hadès, Ahriman, Seth, Yama, Hela, Ninazu, Ah Puch, Iblis, Tezcatlipoca, Satan, Lucifer, Belzébuth, Méphistophélès, quel que soit le nom qui lui fut donné, a été représenté sous bien des apparences différentes depuis les débuts de l'Antiquité jusqu'à nos jours. Une multitude d'artistes ont laissé derrière eux, à travers l'Histoire, une très riche source iconographique par le biais d'innombrables et redoutables effigies et illustrations de cette personnification du mal absolu, à travers la sculpture, l'enluminure, la mosaïque, le vitrail, la gravure, la peinture et le dessin. Le septième art et la musique se sont également emparés de ces thématiques infernales et les ont grandement popularisées. Le portrait du Diable est présent de nos jours sur d'innombrables affiches de films fantastiques et pochettes de disques de nombreux groupes de rock. De tous temps pourtant, l'être humain a été terrorisé par le sentiment d'impuissance et d'inconnu devant la mort, et par la vision sombre et maléfique de ces Enfers grouillant de créatures abominables nées de l'imagination des sculpteurs de l'Antiquité et des peintres médiévaux. L'art pictural des enluminures des parchemins ou des frontons des cathédrales entre autres a alors cherché à enseigner une certaine conduite morale à suivre afin d'échapper à l'horreur de l'enfer tout en nous montrant tous les pires tourments de la damnation. Voici l'histoire du Diable et de l'enfer à travers une iconographie sélective. Mais comme nous prévient l'inscription qui accueille les damnés dans l'Inferno de Dante : « Toi qui entres ici, abandonne toute espérance.»

Giallo & Rosso

Le rock progressif italien fait son cinéma

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Par Louis de Ny
26 juin 2022
Prix : 30 €

Extrait :

Quand la rencontre entre le rock progressif italien et le cinéma de son pays a-t-elle eu lieu ? Pourquoi un compositeur aussi réputé que Luis Enriquez Bacalov a-t-il collaboré avec les New Trolls et Osanna ? Comment Goblin est-il devenu le groupe incontournable des musiques du giallo italien ? Quel est le rapport entre Attila et le groupe Premiata Forneria Marconi ? Qui avait remarqué que la bande-son illustrant La Cerimonia dei sensi était un vrai chef-d'oeuvre signé Le Groupe X ? Le film Shock aurait-il eu le même intérêt sans l'étonnante musique de Libra ? Quel compositeur italien de musiques de films d'horreur a-t-il repris un morceau de King Crimson en concert ? Pourquoi Ennio Morricone est-il dans ce livre ? Qui se cachait derrière The Braen's Machine ? Quelle est la véritable histoire de l'album Distorsions du groupe Blue Phantom ? Toutes les réponses à ces questions, avec encore bien d'autres révélations et autant de sujets d'étonnement, sont dans ce livre. Les fans de rock progressif transalpin comme les amateurs du cinéma italien trouveront leur bonheur dans cet ouvrage qui propose également une mise en perspective originale entre chaque film évoqué et sa bande-son grâce aux précieux éclairages de Stéphane Lacombe. Giallo & Rosso est donc un nouvel épisode de la saga de ce rock progressif italien qui n'a décidément pas fini de surprendre plus de cinquante ans après sa naissance.

Le Metal dans les pays musulmans

Cette jeunesse qui a contribué au Printemps arabe

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Par Mark LeVine
16 janvier 2014
Prix : 34 €

Extrait :

Le metal, c'était vraiment le son qui correspondait parfaitement à l'agressivité qu'on ressentait en vivant dans une dictature. Et c'est ce qui nous a permis de faire sortir sainement notre colère (Sajid, Pakistan). Le metal est dans notre sang. C'est pas un divertissement, c'est notre souffrance, et aussi un antidote à l'hypocrisie de la religion qui est injectée en chacun de nous dès notre naissance (Tarantist, Iran). Quand on est palestinien, pakistanais ou même marocain et qu'on a le malheur d'être fan de metal, on comprend très vite que ce n'est pas que de la musique. Non. On comprend qu'on doit engager toute sa vie. Et c'est ce qui renforce paradoxalement le degré d'attachement. Ceux qui auront été emprisonnés pour cela en témoignent dans cette enquête du professeur à l'Université de Californie et docteur en études islamiques, Mark LeVine. Il a réalisé vingt voyages et parcouru seize pays pour en rapporter ce livre fondamental. En tant que guitariste semi-pro, il a pu aussi partager la scène et enregistrer avec les musiciens qu'il interviewait (Orphaned Land, Khalas, Junoon, les filles de Mystik Moods…). Il a rencontré aussi des activistes et des islamistes. Il revient en détail sur les affaires amalgamant metal et satanisme en 1997 en Egypte et au Liban, et en 2003 au Maroc qui virent plusieurs métalleux condamnés et torturés sur de fausses accusations. Plus je voyageais, plus je rencontrais de musiciens et plus je saisissais à quel point on pouvait améliorer notre compréhension de l'Islam en apprenant à connaître ces artistes censés être marginaux. Je connais tous vos artistes et vos icônes : Hendrix, Coltrane, Scott Fitzgerald. Je connais aussi ma culture : Oum Kalthoum, Farid al-Atrache et Adonis. Mais combien d'Américains [ou d'Occidentaux] voudraient ne serait-ce que connaître ma culture, sans parler d'y consacrer du temps ? (Oday Rasheed). Ce livre est justement une façon d'y remédier.

Azerty Blues

Eloge d’un rock modeste et de ceux qui ne sont pas grand-chose

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Par Alain Feydri
29 septembre 2018
Prix : 34 €

Extrait :

Moi, j'aurais bien appelé ce bouquin "Les chroniques de Maître Feydri" mais l'homme reste aussi modeste que le rock qu'il a décidé de défendre au péril de sa plume. Au point que, lorsque le diable en personne lui est apparu à la croisée des chemins afin de lui proposer un "deal" entre l'aventure de la presse spécialisée et la stabilité d'une vie plus rangée, Alain a bien réfléchi, a poliment décliné (pour les beaux yeux d'un autre ange de lumière) et s'est tracé une troisième voie : celle de l'amateur éclairé au sens premier du terme. D'ailleurs, Lucifer, beau joueur, ne lui en a guère voulu puisqu'il y aura gagné au change un des plus ardents défenseurs de sa musique, que dis-je, un véritable héraut louangeant sans fin tous ces hommes et toutes ces femmes qui l'ont façonnée, détruite, réinventée un million de fois au moins et qui continuent de le faire, souvent dans le mépris d'un fourbi médiatique trop occupé à se contempler le nombril pour s'intéresser à ce qui sort un tant soit peu de sa zone de confort. Alors ne vous y trompez pas, le livre que vous tenez entre les mains est avant tout une histoire d'amour, celle d'un quidam pour une forme d'expression artistique brute et pour ce peuple de l'ombre qui la crée, des berges du Mississippi aux garages de Minneapolis, en passant par Perth ou Santander… Ou, pourquoi pas, Périgueux ? (Jacques-Olivier Leroy)

DJ's & Toasters Jamaïcains

1970-1979

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Par Jérémie Kroubo Dagnini et Éric Doumerc
16 mars 2015
Prix : 34 €

Extrait :

Le style deejay (DJ) est souvent considéré à tort comme un sous-genre du reggae dans le panel des musiques populaires jamaïcaines. Mais en réalité, le toasting (l'autre appellation du style DJ !) est bien plus que cela. C'est un genre musical à part entière qui, à l'instar du rap afro-américain, s'inscrit très clairement dans la tradition orale africaine, dont le griotisme fait partie prenante. Tels les griots africains, les toasters jamaïcains comme U-Roy, Big Youth ou Prince Jazzbo parmi d'autres, dépositaires de la tradition orale sur l'île, chroniquent au fil du temps leur histoire, leur époque et la société dans laquelle ils évoluent. Jérémie Kroubo Dagnini et Éric Doumerc, tous deux spécialistes de la musique jamaïcaine, ont décidé d'unir leurs forces et leurs savoirs dans cet ouvrage très bien ficelé pour donner à ce courant musical hors normes ses lettres de noblesse et la dimension qu'il mérite. Divisé en trois grandes parties (Histoire, Biographie, Analyses de textes), DJs et Toasters jamaïcains : 1970-1979 ravira sans aucun doute autant le profane que l'amateur éclairé. Jérémie Kroubo Dagnini est chercheur associé au laboratoire POLEN (POuvoirs, LEttres, Normes) et à sa composante, le CEPOC (Centre d'Études POlitiques et Contemporaines) - Université d'Orléans. Il est spécialiste des musiques populaires jamaïcaines et l'auteur de plusieurs ouvrages de référence sur le sujet, dont Vibrations jamaïcaines. L'Histoire des musiques populaires jamaïcaines au XXe siècle (Camion Blanc, 2011). Éric Doumerc est Maître de conférences dans le Département d'anglais de l'Université de Toulouse-Le Mirail/Jean Jaurès. Son domaine de spécialité est la relation entre poésie et tradition orales aux Caraïbes anglophones, en Jamaïque notamment. Parallèlement à ses activités universitaires, sa plume nourrit depuis des années les colonnes de magazines spécialisés comme Reggae Vibes (France) ou The Beat (États-Unis). Il est l'auteur de Le reggae dans le texte : 1967-1988 (Camion Blanc, 2014).

Our Band Could Be Your Life

Scènes de l'underground indépendant américain

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Par Michael Azerrad
30 novembre 2018
Prix : 38 €

Extrait :

Our Band Could Be Your Life, c'est l'histoire encore inédite de la révolution musicale qui se produisit juste sous le nez des années 80 reaganiennes - quand un petit réseau très actif de groupes, labels, fanzines, stations de radio et autres éléments subversifs stimulèrent de nouveau le credo punk do it yourself et créèrent une musique profondément personnelle, souvent brillante, toujours provocatrice et d'une grande influence. Cette vaste chronique concernant la musique, la politique, la drogue, la peur, la haine et la foi est d'ores et déjà reconnue outre-Atlantique comme un classique du rock indépendant. Vous allez en apprendre de belles sur : Mission of Burma, Minutemen, Black Flag, Hüsker Dü, Minor Threat, The Replacements, Butthole Surfers, Sonic Youth, Big Black, Fugazi, Mudhoney, Beat Happening, Dinosaur Jr. « Franchement fabuleux… Azerrad frappe un grand coup grâce à ses entretiens avec les principaux acteurs du mouvement… Un sacré recueil sur le dernier temps fort de l'histoire de la musique. » Patrick Beach, Austin American-Statesman « Azerrad nous rappelle l'époque où Nirvana et compagnie étaient en première ligne de l'armée alternative… Our Band Could Be Your Life est la chronique de cette période, des posters faits maison aux vans de tournée, ou sur la manière dont ces groupes ont peu à peu rameuté un public suffisamment important pour que les labels et les critiques les remarquent enfin. » Benjamin Nugent, Time.com « Durant la décennie que couvre Azerrad, l'Amérique indépendante a prouvé qu'un rock de classe internationale pouvait voir le jour en dehors des structures de la corporation… Our Band Could Be Your Life ressuscite avec passion treize groupes indépendants… Azerrad est un adepte de récits de guerre des meilleurs musiciens - et le mouvement underground en regorge. » Eric Weisbard, New York Times Book Review

Elliott Murphy

Just a story from... the last of the Art Rock star

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Par Eric Smets
16 mars 2015
Prix : 32 €

Extrait :

Si vous êtes un tant soit peu intéressé par le Classic Rock, vous ne pouvez pas ne pas aimer Elliott Murphy. Si vous avez grandi aux sons des groupes des 60's et du début des 70's, vous ne pouvez que tomber sous le charme de ses chansons. Cet artiste n'a pas révolutionné la musique rock, il n'a pas inventé un style à lui seul, il n'a pas la prétention d'être un instrumentiste hors pair, juste un incroyable artisan qui sculpte ses chansons comme d'autres travaillent des blocs de marbres en y mettant un maximum d'humanité. En le voyant sur scène, on ne peut s'empêcher de penser qu'il y aura toujours plus d'émotions dans un solo d'harmonica que dans trois notes de synthétiseur… Si les Inuits connaissent près de quarante mots pour décrire la neige, Elliott Murphy jongle avec une quarantaine d'intonations pour parler de la nuit, de la solitude et des relations sentimentales. Dandy romantique, dans la grande tradition de F. Scott Fitzgerald, égaré au départ dans le monde de la nuit new-yorkaise de Lou Reed et des New York Dolls, présenté hâtivement comme un nouveau Bob Dylan, il se brûlera les ailes au contact du music business. Revenu de nulle part après l'avènement du Punk, ce poète maudit sera adopté par l'Europe au point de venir s'y installer en 1989 et d'y trouver un nouvel équilibre. Racé, arty, cet amoureux inconditionnel du Rock et de la culture (« la littérature est ma religion, le Rock'n'roll mon addiction ») a ponctué sa carrière de nombreux disques et de quelques textes et livres remarquables. Avec un peu de chance, vous pourrez peut-être l'apercevoir à une terrasse de Saint Germain des Prés, en train de siroter une tasse de thé en lisant le New York Times. Cela ne l'empêche pas, le soir, de donner des concerts qu'il a souvent bien du mal à ne pas prolonger, pour la plus grande joie du public. « Rock'n'roll'n'Rock'n'roll - Oh it makes me feel alive », tel est son cri de guerre, mâtiné d'une solide dose d'humour et d'autodérision qui ne font que rendre le personnage encore plus attachant, plus proche de nous.

Joy Division

Paroles de fans

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Par Pedro Peñas Y Robles
24 mars 2018
Prix : 30 €

Extrait :

Tel un Saturne affamé dévorant sa progéniture, le Rock a toujours aimé manger ses propres enfants et se nourrir de toutes sortes de mythes et de légendes pour mieux installer sa suprématie sur la jeunesse… Et vendre disques et t-shirts à l'effigie de ses héros soniques morts pour la cause. Ian Curtis, lui, n'avait pas forcément prévu de mourir à Macclesfield à 23 ans, et de faire l'objet d'un culte qui n'a eu de cesse de grandir près de quarante ans plus tard. Au-delà de cette dévotion rendue à Joy Division, résultat d'un profond malentendu entre ce qu'était réellement ce groupe, une simple petite formation Post-Punk issue des faubourgs de Manchester et menée par un leader cultivé et inspiré, à la fois fan de Kraftwerk et de David Bowie, du Velvet Underground et des Stooges, et ce qu'en fera la presse avide de sensations après le suicide du chanteur survenu le 18 mai 1980. Ni Peter Hook, ni Barney Sumner, ni Stephen Morris n'avaient imaginé que les choses prendraient une telle ampleur après le suicide de leur chanteur. Mais c'était sans compter les fans, les premiers tout d'abord, ceux qui ont acheté Unknown Pleasures ou Closer à sa sortie, et puis les autres, ceux qui, comme Pedro, ont découvert ce monolithe noir quatre ou cinq ans après la disparition du chanteur, se prenant dans la gueule la tension et la noirceur, la poésie obscure et l'épure minimaliste, d'un son qui non seulement aura hanté les années 80 mais qui, bien au-delà d'une décennie maniérée, sera devenu un modèle pour les grands groupes qui ont compté durant cette période. Sans Joy Division, il n'y aurait pas eu Faith ou Pornography de The Cure, ni New Order, The Sound, Death In June, Swans, The Sisters Of Mercy, la Cold Wave, le rock Gothique, Interpol ou Radiohead. Sans Joy Division, la New Wave et la musique électronique n'auraient pas sonné de la même façon. Les fans le savent, l'auteur en fait partie, et ils le racontent comme ils l'ont vécu. Joy Division résonnera définitivement comme un drame fondateur.

Blondie

Biographie et discographie détaillée

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Par Adrian Michenet-Delys
22 août 2019
Prix : 32 €

Extrait :

Groupe phare des années 70 et 80, Blondie est l'auteur de tubes intemporels (« Call Me », « Heart Of Glass », « The Tide Is High » ou encore « One Way Or Another ») que l'on retrouve dans toutes les compilations pop-rock. Issu du mouvement punk américain puis classé new wave, Blondie a su très tôt se jouer des étiquettes en adoptant un son power pop reconnaissable entre mille et en expérimentant avec la curiosité et l'enthousiasme pour ligne directrice. Mais si Blondie est bel et bien un groupe de rock, sa figure de proue féminine, Deborah Harry, immortalisée sur des photographies glamour, qui n´a pas laissé indifférentes Madonna ou Shirley Manson, a semé la confusion. Blondie, était-ce Deborah Harry ou un véritable groupe ? Ce livre offrira une réponse à cette question légitime. Cette promenade dans le monde réel vous permettra de suivre le parcours de chacun de ses membres, sans négliger leurs efforts en solo, discographiques et même cinématographiques. Arpentons ensemble les pavés de l'enfer du CBGB, l'ascension foudroyante du groupe jusqu'à son départ précipité par la petite porte puis son retour triomphal au crépuscule des années 90 et sa longévité qui se vérifie encore de nos jours, le groupe ne cessant d'enregistrer de nouveaux albums et de tourner aux quatre coins de la planète. Donnons la parole à un guitariste adepte de soli stratosphériques, un batteur jamais avare de coups, une chanteuse tendrement psychopathe, un claviériste rutilant, un manager méphistophélique et bien d'autres... Croisons des figures familières comme Andy Warhol, David Bowie, Iggy Pop, James Woods ou encore Paul McCartney. Il est temps de dénouer les noeuds de l'affaire Blondie ! Né à Châteauroux en 1986, Adrian Michenet-Delys est l'auteur d'un livre sur Jethro Tull, Madness In The Spring publié chez Camion Blanc en 2018. Il est chroniqueur pour le webzine Music Waves, spécialisé dans le rock progressif, la pop, le rock et le metal industriel.

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