L'éditeur qui véhicule le rock !

1973

L'excellence rock

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Par Laurence Le Roy
30 mai 2020
Prix : 30 €

Extrait :

1973 s'inscrit comme un millésime dans l'histoire de la musique rock, caractérisé par la percée d'un modernisme qui ouvre de nouvelles capacités instrumentales et suscite de nouveaux champs d'inspiration. C'est l'effervescence de tendances musicales novatrices comme le glam ou l'expérimental, tandis que dans d'autres styles, comme le progressif ou le heavy metal, les artistes semblent aussi rivaliser d'ingéniosité. Le cinéma, la BD, la science-fiction, tout contribue à hisser cette année 1973 au rang d'année phare, de référence toujours actuelle. « J'ai passé ma vie à essayer d'obtenir de ma Fender Stratocaster toutes les couleurs et inflexions de la voix humaine. Je me voyais comme un peintre du son, un fabricant de paysages sonores abstraits » (David Gilmour). « L'Art ne devrait jamais essayer d'être populaire, le public devrait essayer d'être artistique » (Oscar Wilde). « Il n'y a pas de progrès sans déviance » (Frank Zappa). « Au départ, le peintre a une toile, l'écrivain a une feuille de papier, le musicien, lui, a le silence » (Keith Richards). « De toutes les choses que j'ai perdues, c'est mon esprit qui me manque le plus » (Ozzy Osbourne). « Nous étions criblés de dettes, et, s'il n'y avait pas eu Tommy, le groupe aurait sûrement cessé d'exister » (Pete Townshend). « Avec la Reine, je suis sans doute ce que l'Angleterre a de mieux » (Mick Jagger). « La seule drogue qui aurait pu m'intéresser était le LSD, mais je n'en ai jamais pris - je trouvais mes rêves suffisamment effrayants » (Peter Gabriel). « Je ne suis pas fou ; j'ai une bonne connaissance du mysticisme, c'est tout » (Jimmy Page). « Chez moi, choquer fait partie du spectacle. Les gens viennent à mes concerts pour voir la guillotine, et, si on ne la sort pas, ils se sentent floués » (Alice Cooper).

Rod Stewart and the Faces

Rod the mod

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Par Eric Tessier
29 septembre 2020
Prix : 30 €

Extrait :

Rod Stewart est une des plus grandes voix du rock britannique, et du rock en général. Depuis cinq décennies, son succès est planétaire. Une telle longévité est exceptionnelle. Il a débuté dans les années soixante. Sa particularité à cette époque : être à la fois un artiste solo et le chanteur d'un groupe. Il livre plusieurs quarante-cinq tours sous son nom, tout en se produisant avec des groupes de blues comme les Hoochie Coochie Men de Long John Baldry, Steampacket et Shotgun Express, gagnant au passage le surnom de Rod the Mod. Il devient également le chanteur « extraordinaire » du Jeff Beck Group, inventeur d'un hard blues précurseur du hard rock. Avec cette formation, il gravera les albums Truth et Beck Ola. Mais c'est les années soixante-dix qui vont le révéler pleinement. Entre 1969 et 1974, il produit cinq disques essentiels sous son nom (An Old Raincoat Won't Ever Let You Down, Gasoline Alley, Every Picture Tells a Story, Never a Dull Moment, Smiler) et cinq, tout aussi essentiels, avec les Faces (First Step, Long Player, A Nod Is As Good As a Wink… to a Blind Horse, Ooh La La et le live Coast to Coast: Overture and Beginners). Ce qui s'appelle ne pas chômer. En 1971, la chanson « Maggie May », extraite d'Every Picture Tells a Story, le propulse au rang de superstar. Les Faces, eux, s'imposent comme le groupe ultime du rock'n'roll bruyant, joyeux et bordélique, préfigurant dans leur attitude le pub rock et le punk. C'est cette histoire que ce volume raconte. Un second tome traite, lui, de la période américaine de Rod Stewart, c'est-à-dire de sa carrière post-Faces, à partir de 1975 et de l'album Atlantic Crossing.

Rudy Lenners

Piqûres de rappel

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Par Rudy Lenners
27 juin 2023
Prix : 30 €

Extrait :

Rudy Lenners a vaincu l'adversité. Devenir batteur professionnel, malgré une farouche opposition parentale, était déjà un défi. Mais se transformer en artisan des années formatrices d'un groupe allemand amené à devenir le plus gros exportateur de disques dans son pays, c'était une autre sacrée paire, non seulement de baguettes, mais aussi de manches. Pourtant, c'est bien la frappe du musicien, belge jusqu'aux bouts des cymbales, que l'on a le plaisir d'entendre sur deux albums devenus cultes des SCORPIONS, In Trance (1975) et Virgin Killer (1976). Avant le succès industriel autant que planétaire de « Still Loving You » et « Wind of Change », il y a eu l'ascension, le travail, la création, l'incertitude. Rudy a été témoin autant qu'acteur de cette époque, et a traversé des années de vaches maigres pour en sortir fort comme un boeuf, partageant sa passion non seulement à travers ses prestations en tant que musicien mais aussi, la reconnaissance venue, à travers ses travaux de producteur et de conseiller. Pour Rudy Lenners, la musique est un art complet. Puisque, même s'il a perpétuellement le regard tourné vers l'avenir, il est parfois bon de jeter un oeil espiègle dans le rétroviseur, Rudy a décidé de se raconter. Humblement, simplement, sur un ton léger et informel, car, comme il le dit si bien : « Être peu sérieux, c'est déplorable. Être trop sérieux, c'est ennuyant ». A travers ces pages, Rudy s'ouvre et se raconte, abordant les contours et le coeur de son existence comme autant de sujets d'amusement et de réflexion. Ce livre rythmé (comment pourrait-il en être autrement ?) réalisé sous forme d'entretiens menés tambour battant, satisfera l'appétit de ceux qui aiment savourer les arachnides autant que ces drôles d'animaux que sont les batteurs.

Seasons They Change

L'histoire du folk psychélique et de l'acid folk

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Par Jeanette Leech
13 août 2013
Prix : 38 €

Extrait :

Seasons They Change raconte l'histoire de la naissance, de la mort, et de la résurrection du folk psychédélique et de l'acid folk. À la fin des années soixante et au début des années soixante-dix, la bizarrerie inhérente au folk rencontrait le rock psychédélique en marche et donnait naissance à une nouvelle forme de musique étrange. Des artistes tels que Incredible String Band, Vashti Bunyan, Pearls Before Swine, Tim Buckley, et d'autres de part le monde, mélangeaient une douce mélancolie à une expérimentation à la forme changeante pour créer des sonorités d'une originalité troublante. Certains de ces artistes obtenaient un certain succès grand public, mais la plupart restaient résolument ancrés dans l'underground. Au milieu des années soixante-dix, même les artistes les plus importants voyaient baisser leurs ventes. Pendant trente ans, l'acid folk se languit dans l'obscurité, avant d'être redécouvert par une nouvelle génération d'artistes, dont Joanna Newsom et Devendra Banhart, qui faisaient l'une des musiques les plus inhabituelles et fascinantes de ces derniers temps. Dans ce livre rigoureux et captivant, Jeanette Leech part à la découverte de la première vague d'artistes acid folk et de leurs équivalents contemporains. Se basant essentiellement sur l'investigation et de nouvelles interviews, elle met à jour une riche histoire - cachée jusqu'ici - d'explorations et d'aventures musicales.

Richard Anthony

Discographie - Interviews - Témoignages

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Par Jean-Jacques Jelot-Blanc et Daniel Lesueur
19 novembre 2015
Prix : 30 €

Extrait :

Je n'ai appris que récemment qu'il avait repris après moi « Quelque chose en moi tient mon coeur », mon premier succès en 1968, que je n'ai d'ailleurs jamais entendu. Je me souviens de notre rencontre en 1971 (ou 1972, je ne sais plus), à l'époque je vivais avec ma femme Cléo (du duo des sixties Cédric et Cléo) à Boulogne Billancourt. Il est venu me voir chez nous pour me proposer de produire mon nouveau disque en me disant « Je ne comprends pas pourquoi on ne t'entends plus à la radio, tu as une voix superbe ». Je ne faisais plus grand chose depuis mon accident de voiture en 1970 car j'avais ‘la gueule de travers' et je ne me montrais plus - mon producteur de l'époque Lee Hallyday se désintéressait de ma carrière, les disques Philips (Mercury) préféraient qu'il s'occupe à fond de Johnny. Anthony, lui, voulait absolument produire mon nouveau disque et me faire revenir en studio - manque de chance pour lui ou pour moi je ne sais pas - Lee Hallyday venait de me mettre entre les mains de Gérard Manset qui était aussi intéressé par ma voix et j'avais encore un album à faire pour Mercury ! Ensuite, Anthony est parti vivre aux USA et je ne l'ai plus revu jusqu'aux années 2000 où on a fait ensemble la tournée « Age tendre ». Pour moi, Anthony a su ‘sortir du lot' dans les années 60- c'était un artiste ‘bonhomme' qui chantait bien, c'était un perfectionniste… Herbert LEONARD

Adam Ant

The last punk rocker

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Par Marc Dufaud
21 octobre 2016
Prix : 34 €

Extrait :

Artiste culte ayant pris d'assaut les charts anglais d'abord au sein d'Adam & The Ants puis en solo, Adam Ant fut une figure incontournable de la scène post-punk anglaise lors de l'âge d'or des early eighties. Adam Ant, The Last Punk Rocker propose un panorama complet de l'oeuvre et de la vie de l'artiste, à la fois dans ses aspects créatifs les plus reconnus, mais aussi dans les moments les plus douloureux de son existence agitée. Comme une poupée russe, Adam Ant a incarné de multiples personnages, en filigrane du punk naissant, et fut une influence notoire - quoique soigneusement occultée - de mouvements musicaux à venir, des plus radicaux aux plus mainstream. Les Ants première incarnation seront pourtant l'une des influences majeures de ce que l'on appelle globalement le courant gothique et de ses nombreuses subdivisions, du post-punk à la musique industrielle : de Cabaret Voltaire à Virgin Prunes, en passant par Monochrome Set. Ils seront aussi une influence majeure du punk aux USA. Assistant au premier concert des Sex Pistols et capitalisant sur cette énergie nouvelle, Adam Ant fera du punk son viatique. Un viatique qui lui permettra de décliner sa créativité débordante, sa puissance de travail et son ambition forcenée et presque maladive, exutoire à des tendances suicidaires sous jacentes. Sciemment méprisé, raillé ou carrément négligé par la presse spécialisée, détentrice autoproclamée de son (propre) bon goût, seul artiste à s'être produit au Live Aid et à avoir vu ses ventes baisser à l'issue de sa performance, il lui en fallait plus pour baisser les bras et abandonner. Avec six albums sortis entre 1979 et 1985, des dizaines de hits singles, et une approche novatrice du video clip qui fera florès, Adam Ant fut le seul musicien de la scène punk à fouiller de façon aussi méthodique la thématique sexuelle, y compris dans ses incarnations les plus déviantes. Se hissant quasiment au niveau d'un Bowie, avant de chuter, puis de se relever, encore et encore, il bradera à la fin des eighties sa culture punk pour jouer dans des séries B US sans intérêt. Malgré tout, en 2016, Adam Ant reste à Londres une légende urbaine encore très présente dans les esprits, y compris des plus jeunes. Il a véritablement imprégné de son influence les recoins les plus inattendus de la pop culture. Marc Dufaud explore ce qui fut une obsession de son adolescence, quand confesser son intérêt pour le musicien Anglais - du fait de son rattachement forcé mais erroné aux New Romantics - exposait aux railleries de l'orthodoxie punk. Avec une nouvelle tournée prévue pour 2017, The Last Punk Standing a retrouvé sa direction artistique et ne semble pas prêt à abdiquer. Plus qu'une simple biographie, sur fond de 30 ans d'histoire pop rock, ce livre propose ainsi un véritable parcours de rédemption, celui d'Adam Ant, Born & Breed in England.

Blues, féminisme et société

Le cas de Lucille Bogan

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Par Christian Bethune
29 septembre 2018
Prix : 30 €

Extrait :

Le nom de Lucille Bogan est longtemps resté absent des études consacrées au blues ou à la culture afro-américaine, et la chanteuses reste encore grandement sous-estimée. Cela tient, sans doute, à trois facteurs. D'abord la biographie de Lucille Bogan reste extrêmement lacunaire, son propre fils semble peu au fait de la vie de sa mère ; ensuite, contrairement à ses consoeurs, nous n'avons pas de traces matérielles concernant ses éventuelles prestations publiques, manifestement la chanteuse n'appréciait guère la scène ; enfin la crudité sans équivoque de ses blues a longtemps effarouché l'industrie culturelle : jusqu'à la fin des années 1990, seule une poignée d'initiés avait accès à son oeuvre. Les choses ont changé depuis qu'avec les rappeurs les « explicit lyrics » sont devenus à la mode, à ce titre l'oeuvre de Lucille Bogan constitue un chaînon manquant entre le blues et le rap. En effet, les paroles de ses blues dévoilent une obscénité souterraine à l'oeuvre dans la culture afro-américaine que le rap a désormais placée sur le devant de la scène. Mais, dans leur style formulaire qui puise aux racines de la tradition, et par-delà le côté salace de leurs propos, les blues de Lucille Bogan, toujours finement observés, proposent un témoignage saisissant sur la vie quotidienne des afro-américain(e)s (en particulier à Birmingham, véritable poumon industriel de l'Alabama), sur la grande dépression de 1929, sur les chemins de fer américains ou sur le trafic et la consommation d'alcool à l'heure de la prohibition etc. Mais c'est sans doute sur la condition et sur les aspirations des femmes issues du prolétariat Noir que Lucille Bogan se montre la plus percutante. Ses revendications féministes diffèrent sensiblement des mots d'ordre des très bourgeoises et très moralisantes ligues féministes Noires comme la NACW. L'oeuvre de Lucille Bogan nous fait découvrir un féminisme sans concession à l'idéologie dominante. Du fait d'une documentation biographique quasi inexistante, seule une étude minutieuse des quelque 67 morceaux enregistrés qui subsistent (Lucille Bogan en a sans doute gravé plus d'une centaine) aura permis de cerner l'art de la chanteuse. Ce n'est donc pas la vie de l'artiste qui éclaire son oeuvre, mais l'oeuvre qui s'élucide par elle-même. Cette démarche semble d'autant plus appropriée que, contrairement aux divas du blues classique, Lucille Bogan est l'auteure de quasiment tous les titres qu'elle a enregistrés, passant, aux dires de son fils, beaucoup de temps à les peaufiner, chez elle, à Birmingham, avant chaque séance dans les studios des compagnies du Nord.

Le démon du Blues

Dirty talk, dirty game

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Par Jean-Pierre Labarthe
19 octobre 2015
Prix : 32 €

Extrait :

Toute personne qui a une vraie compréhension de l'histoire des Africains en Amérique (aussi connus comme : les Noirs américains, les Afro-Américains, etc.) savent qu'il s'agit d'une histoire de résistance à l'oppression. De cette lutte douloureuse vient l'un des plus grands cadeaux de l'Amérique au monde : la beauté de la musique noire, les arts visuels, la littérature, la danse et le cinéma. Si l'art des Africains en Amérique est né de la lutte pour survivre et résister à l'oppression raciale au jour le jour, il est logique de supposer que tout art véritable qui vient de l'Amérique noire est celui qui, à un certain niveau ou à un autre, résiste aux forces démoniaques de l'oppression. Pour être sûr que cet art de la résistance ne soit pas toujours lumineux, spacieux, joli ou poli. S'il n'est pas toujours agréable et accommodant, il n'en est pas moins sombre et beau. Par exemple, lorsque le grand bluesman chante sur le « chien de l'Enfer à son procès », il ne parle pas seulement des chiens de l'enfer métaphysique qui affligent son âme chrétienne, mais il fait également symboliquement allusion aux démons de la vie réelle qui composent la structure du pouvoir blanc (la police, le Klan et d'autres organisations de la suprématie blanche) - ceux qui sont là pour les traquer, lui et son peuple. Dans son dernier livre Le Démon du Blues, l'écrivain Jean-Pierre Labarthe plonge dans les différentes politiques qui ont créé les conditions socio-économiques ayant façonné les perspectives de l'artiste qui a créé la musique et l'art de l'Amérique noire. Pour être tout à fait honnête avec vous, ce n'est pas le genre de livre que l'on peut mettre entre toutes les mains. Autant dire que les bourgeois et les puissants de notre monde industriel n'y trouveront rien à redire, encore moins à se mettre sous la dent, vu qu'il n'y a formellement rien à boursicoter. Trop occupés qu'il sont à profiter des grandes richesses que les dérives du système (c'est-à-dire l'esclavage, le colonialisme, le néo-colonialisme et al) leur accordent depuis bien des lustres. Mais pour ceux d'entre vous qui veulent commencer à se mouvoir vers une compréhension plus profonde de la rime proverbiale et de la raison qui résonne derrière l'art noir américain, la lecture du Démon du Blues est un bon point de départ. Charlie R. Braxton

Swans

Sacrifice et transcendance, l'histoire orale

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Par Nick Soulsby
29 avril 2023
Prix : 34 €

Extrait :

En près de quarante ans, de ses origines chaotiques au sein de la scène No Wave new-yorkaise, Swans s'est élevé pour devenir l'un des groupes de rock les plus acclamés ces dernières années. La formation, réputée « la plus bruyante du monde » dans les années 80, a traversé plusieurs métamorphoses avant de s'effondrer, épuisée, brisée et découragée, à la fin des années 1990. Revenu triomphalement à la vie en 2010, Swans a désormais acquis le statut de légende auprès des fans et des critiques pour lesquels il fait aujourd'hui figure de survivant de la scène underground. À sa tête se trouve Michael Gira, dont le désir a toujours été de créer une musique telle que le public en oublie toute matérialité pour ne plus percevoir que l'énergie pure - et transcendante - que recèlent ces sonorités. À travers ces pages, de nombreux musiciens, intervenants et membres de Swans racontent l'histoire de l'une des formations les plus significatives de l'ère post-punk américaine. S'appuyant sur plus de 125 interviews, Sacrifice et transcendance est le récit ultime des hauts et des bas de Swans et du travail fourni des années 80 à nos jours. Implication, détermination, refus du compromis, Michael Gira, c'est Swans - et Swans, c'est Michael Gira. Voici donc le parcours hors norme de cet artiste d'avant-garde et de ses formations, dont Swans restera la plus célèbre.

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