L'éditeur qui véhicule le rock !

Rudy Lenners

Piqûres de rappel

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Par Rudy Lenners
27 juin 2023
Prix : 30 €

Extrait :

Rudy Lenners a vaincu l'adversité. Devenir batteur professionnel, malgré une farouche opposition parentale, était déjà un défi. Mais se transformer en artisan des années formatrices d'un groupe allemand amené à devenir le plus gros exportateur de disques dans son pays, c'était une autre sacrée paire, non seulement de baguettes, mais aussi de manches. Pourtant, c'est bien la frappe du musicien, belge jusqu'aux bouts des cymbales, que l'on a le plaisir d'entendre sur deux albums devenus cultes des SCORPIONS, In Trance (1975) et Virgin Killer (1976). Avant le succès industriel autant que planétaire de « Still Loving You » et « Wind of Change », il y a eu l'ascension, le travail, la création, l'incertitude. Rudy a été témoin autant qu'acteur de cette époque, et a traversé des années de vaches maigres pour en sortir fort comme un boeuf, partageant sa passion non seulement à travers ses prestations en tant que musicien mais aussi, la reconnaissance venue, à travers ses travaux de producteur et de conseiller. Pour Rudy Lenners, la musique est un art complet. Puisque, même s'il a perpétuellement le regard tourné vers l'avenir, il est parfois bon de jeter un oeil espiègle dans le rétroviseur, Rudy a décidé de se raconter. Humblement, simplement, sur un ton léger et informel, car, comme il le dit si bien : « Être peu sérieux, c'est déplorable. Être trop sérieux, c'est ennuyant ». A travers ces pages, Rudy s'ouvre et se raconte, abordant les contours et le coeur de son existence comme autant de sujets d'amusement et de réflexion. Ce livre rythmé (comment pourrait-il en être autrement ?) réalisé sous forme d'entretiens menés tambour battant, satisfera l'appétit de ceux qui aiment savourer les arachnides autant que ces drôles d'animaux que sont les batteurs.

Richard Hell

The original punk

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Par Eric Smets
22 septembre 2023
Prix : 32 €

Extrait :

Ce livre est un hommage rendu à un homme, à un artiste sans qui rien ne se serait peut-être passé ou alors pas du tout de la même manière… Si l'on considère que l'émergence du punk a révolutionné le monde de la musique fin 76, début 77, il n'est pas illogique de vouloir retrouver la trace des débuts de ce mouvement artistique (certes un peu brut de décoffrage) et de ses initiateurs. Car, comme dans toutes les révolutions, il a forcément dû y avoir, au départ, une première personne à se lever pour lancer les premiers slogans, pour allumer la première mèche, pour entraîner les autres à sa suite. Quitte à être totalement dépassée par les événements ou l'ampleur que ceux-ci prendraient par la suite, quitte aussi à être ensuite oubliée par l'histoire. Voici l'histoire du punk originel, celui qui fut à l'origine des premiers pas de ce mouvement avec Television, le groupe formé par Hell avec son ami Tom Verlaine, sans conteste la formation qui marque la naissance de la nouvelle scène newyorkaise, bien avant l'apparition des Ramones ou l'avènement de Patti Smith, longtemps même avant que l'on ne commence à parler des Sex Pistols. Assez curieusement, ce premier punk était surtout un artiste, un poète bien plus intéressé par la portée des mots que par celle des notes. Un nihiliste, un rebelle sans cause qui, tel un ver(s) dans le fruit, s'abreuvait du désoeuvrement de la société et de la grande ville qu'il avait rejointe seul dès son plus jeune âge. Un homme qui restera attaché à l'écriture bien après avoir renoncé aux turpitudes du monde du rock, non sans en avoir largement testé tous les travers. Un artiste qui sera adoubé par ses pairs mais dont les excès et une certaine forme d'indolence opiacée l'empêcheront d'obtenir la place qu'il méritait au panthéon du mouvement punk. Lui qui avait lancé Television et lui avait donné son côté sauvage, lui qui avait formé the Heartbreakers avec Johnny Thunders (très certainement le meilleur groupe issu de ce mouvement), lui qui avait été un des premiers à sortir un single avec the Voidoids, fin 1976, juste avant la déferlante des jeunes groupes britanniques, lui qui avait si bien capté l'état d'esprit de l'époque en parlant de Blank Generation était aussi un incroyable romantique, capable d'écrire une chanson d'amour - « (I Could Live You In) Another World » - en l'honneur d'une jeune Française, Lizzy Mercier Descloux, dont il s'était follement épris. Un poète amoureux à la base du mouvement punk, avouez qu'il fallait oser. Voilà qui devrait éveiller votre curiosité, vous faire prendre conscience qu'il s'agissait bien d'un mouvement artistique et vous donner envie d'en savoir plus sur cet homme complexe qui se lassa vite de la petitesse du monde du rock et jeta sa carrière aux orties dès que la chose ne l'amusa plus. Une attitude typiquement punk…

Norden Prog

Musiques progressives nordiques

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Par Henri Vaugrand
29 septembre 2024
Prix : 28 €

Extrait :

À partir des années quatre-vingt-dix, les pays nordiques ont été considérés comme les nouvelles terres d'expression d'un rock progressif qui, à l'instar de bien d'autres mouvements musicaux, avait mangé son pain noir durant la décennie précédente. Ce renouveau, souvent influencé par un retour vers l'écoute des grands noms du prog, a pour beaucoup été porté par la domination du metal sur la scène internationale. Néanmoins, le mouvement progressif nordique a des racines plus profondes et plus anciennes. En effet, dès la fin des années soixante et au début des années soixante-dix, bon nombre de musiciens découvrent et s'essaient aux développements progressistes, y ajoutant leur touche nationale ou régionale, leur langue, leur folklore, mais aussi leurs aspirations politiques et identitaires. C'est à cette promenade musicologique qu'invite Norden Prog : musiques progressives nordiques au travers de cent-cinquante chroniques d'albums qui font visiter Suède, Danemark, Norvège, Finlande et Islande, mais aussi Groenland, Îles Féroé, Estonie, Lettonie et Lituanie, dans une acception politique et culturelle large de ce que sont les pays nordiques. Ce sont également toutes les tendances progressistes qui sont représentées ici, que ce soit le progressif symphonique, le metal progressif, les musiques électroniques, le jazz-rock, le style Canterbury, le folk progressif, le krautrock, l'avant-prog ou le Rock in Opposition (RIO)… Voyage intemporel au sein de larges espaces, l'ouvrage propose de dépasser la seule perspective historique afin de montrer l'étendue musicale et l'importance majeure d'un mouvement progressif nordique trop souvent réduit à son expression scandinave et métallique.

Noir Désir

Tout est là

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Par Sébastien Raizer
20 septembre 2004
Prix : 28 €

Extrait :

"Tout est là" visite vingt années d'activités d'un groupe unique dans l'histoire de la musique en France, et retrace sa trajectoire étape par étape, depuis les incantations lyriques et enflammées des débuts jusqu'à la recherche de transcendance sonore et poétique, pour aboutir à un Noir Désir multiple et harmonieux, dont le souffle musical est la respiration de ce monde, avec ses fracas et ses grâces, sa sensibilité et sa violence, sa technicité et son épure. Selon les mots de son chanteur Bertrand Cantat, qui croit « en un groupe animé de plusieurs métamorphoses», Noir Désir a parcouru les deux dernières décennies en imprimant sa marque unique à la musique française, produisant dans une première période un rock incandescent nourri de textes fortement lyriques et poétiques (Où veux-tu qu'je r'garde, 1987 ; Veuillez rendre l'âme (à qui elle appartient), 1989), avant de s'engager sur la voie d'un rock radical, énergique et transcendant (Du ciment sous les plaines, 1991 ; Tostaky, 1992 ; Dies Irae, 1994). Malgré son vaste succès, Noir Désir n'hésite pas à suivre son propre chemin dès 1996 (666.667 club) et à ouvrir sa musique à d'autres horizons (One trip One noise, 1998). Noir Désir, "Tout est là" fait revivre tous ces moments de la carrière de Noir Désir grâce à de nombreux témoignages des membres du groupe et une documentation très complète. Les photos de Youri Lenquette, qui suit Noir Désir depuis 1986, viennent enrichir la narration très vivante de cette histoire faite d'engagement, d'intégrité, d'humanité et d'humour, et qui croise la route de nombreux artistes, de Brigitte Fontaine aux Têtes Raides, de Léo Ferré à Sonic Youth, de Manu Chao à Fugazi.

Blue Öyster Cult

La carriere du mal

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Par Mathieu Bollon et Aurélien Lemant
17 mai 2013
Prix : 38 €

Extrait :

« Comic books. Télévision. Cauchemars. » Telle est la trinité pop-culturelle à l'oeuvre derrière les cinq hommes qui fondèrent à Long Island, sur les ruines de l'été de l'amour, le Blue Öyster Cult, seul « groupe de heavy metal pour intellectuels ». Dans un foisonnement d'influences coagulant rhythm'n'blues, hard boogie, pop psychédélique et rock progressif, des Doors à Steppenwolf et des Who aux Beach Boys, le Blue Öyster Cult est, tel que son nom le lui présageait, une formation culte au coeur du panthéon Rock'n'Roll. À ce jour, jamais aucun ouvrage en français n'avait été consacré à cette formation pourtant en exercice depuis la fin des années soixante : quatorze albums studio, quatre live épiques, les tournées mondiales en compagnie de Black Sabbath ou Uriah Heep, les textes signés Patti Smith ou Richard Meltzer, les collaborations avec les écrivains Michael Moorcock, Jim Carroll ou John Shirley, sans oublier Sandy Pearlman, l'homme dont la légende rapporte qu'il appliqua le concept de heavy metal au champ musical. Mathieu Bollon et Aurélien Lemant livrent avec La carrière du mal un rockumentaire écrit à quatre mains / deux cerveaux et qui, tout en s'éloignant des bio classiques, s'attaque chronologiquement à la discographie du B.Ö.C, dans une analyse des contenus (lyrics, pochettes, morceaux) mise en relation avec l'Histoire du XXe siècle : conspiracy theory, nazisme, aliens, spiritisme, paranormal, cinéma d'horreur, littérature SF, Hells Angels, hermétisme, sorcellerie, SM, fétichisme, polémologie… et tout ce qui a pu inspirer les mouvements punks et new wave dans leurs thèmes de prédilection et leurs esthétiques paramilitaires et cryptofascistes. Par-delà le hard rock, ce livre est une invitation à s'immerger dans les musiques ensorcelées issues du blues et à se poser la question de la nature magique du rock'n'roll.

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