La trilogie Bowie-Eno

Influence de l'Allemagne et de Brian Eno sur les albums de David Bowie de 1976 à 1979

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Par Matthieu Thibault
15 avril 2011
Prix : 30 €

Extrait :

En 1976, après l'exubérance glam rock et la soul désincarnée, David Bowie opère une nouvelle et radicale transformation. Autrefois fasciné par l'Amérique et ses rêves hollywoodiens, le dandy européen, alors âgé d'à peine trente ans, tourne le dos à la célébrité et laisse désormais place à l'essentiel : la musique. Par l'entremise de collaborateurs aussi géniaux et variés qu'Iggy Pop, Robert Fripp, Carlos Alomar, le fidèle producteur Tony Visconti et, surtout, le « non-musicien » Brian Eno, Bowie réalise une trilogie d'albums essentiels qui élargit les frontières de la pop. Low, "Heroes" et Lodger transforment le studio d'enregistrement en instrument de création ultime dans lequel Bowie, Eno et Visconti sculptent, façonnent et subliment le son du futur en devenir. Autant inspirée par la décadence berlinoise des années trente que le rock expérimental hypnotique des allemands Neu! ou Kraftwerk, la Trilogie Bowie-Eno - souvent désignée par l'appellation inexacte de Trilogie Berlinoise - marque l'acte fondateur du post-punk et de la new-wave. Sans elle, pas de Joy Division, ni de The Cure, ou plus récemment, de Radiohead ou de Blur. Elle illustre ainsi l'évidence : l'artiste ne peut se renouveler, et donc exister, sans expérimenter et défricher des terrains jusqu'alors inexplorés. Ce livre raconte comment la superstar Bowie redéfinit les standards pop comme l'avaient fait les Beatles dix ans avant lui. Il détaille les influences croisées de l'Allemagne et de Brian Eno - ses idées, ses concepts, sa musique -, autant qu'il décrit les séances d'enregistrements et analyse les albums par une approche sérieuse adaptée au langage rock.

Old Wave, Cold Wave, New Wave, Dark Wave

Déluges sonores et clips des Eighties

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Par Jérôme Pintoux
17 décembre 2014
Prix : 38 €

Extrait :

Cet ouvrage tourne autour de la New Wave et de ses caractéristiques, les clips, la primauté de l'image et du look sur le son. Plus que sur la musique, nous nous sommes penchés sur les textes : que nous racontent tous ces gens-là ? Les paroles des chansons nous éclairent-elles sur l'époque ? La partie consacrée aux sources nous plonge au coeur des années 60 et 70, avec des analyses des grandes figures. A la fin des années 60 et au début des seventies, les mouvements pop-rock, psyché, glamour, les déluges sonores du funk et du hard rock, s'enchaînent, se superposent, puis passent au second plan avec la déferlante punk. Ils reviennent en force au début des années 80, se prolongent dans la New Wave, l'électro-pop, la Dark Wave, les débuts du gothique. Les rapports peuvent sembler lointain entre l'Old Wave et la New Wave, mais peut-on imaginer The Police, XTC, Tears For Fears sans les Beatles ? Adam and the Ants, Depeche Mode sans David Bowie, sans T.Rex ? The Cure et Robert Smith sans Syd Barrett ? Joy Division et Ian Curtis sans les Doors de Jim Morrison ? Siouxsie and the Banshees, Killing Joke, The Mission sans Led Zeppelin, sans Black Sabbath ? La Cold Wave, l'électro-pop, la Dark Wave sont en germe dans les années 60 et 70. Les filiations ne sont pas toujours évidentes : parfois les racines sont profondément enfouies dans le sol. Dans une première partie, consacrée à l'Ancienne Vague, nous avons présenté les grands anciens, la lame de fond, les précurseurs. Puis nous avons analysé les artistes emblématiques de l'after-Punk, de la New Wave, de la Cold Wave, de la Dark Wave. La dernière partie de l'ouvrage traite du revival New Wave, de la Britpop et du revival Pop Rock Psyché. Là, tout était New Order et beauté, luxe, calme et obscurité.

Joy Division

Paroles de fans

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Par Pedro Peñas Y Robles
24 mars 2018
Prix : 30 €

Extrait :

Tel un Saturne affamé dévorant sa progéniture, le Rock a toujours aimé manger ses propres enfants et se nourrir de toutes sortes de mythes et de légendes pour mieux installer sa suprématie sur la jeunesse… Et vendre disques et t-shirts à l'effigie de ses héros soniques morts pour la cause. Ian Curtis, lui, n'avait pas forcément prévu de mourir à Macclesfield à 23 ans, et de faire l'objet d'un culte qui n'a eu de cesse de grandir près de quarante ans plus tard. Au-delà de cette dévotion rendue à Joy Division, résultat d'un profond malentendu entre ce qu'était réellement ce groupe, une simple petite formation Post-Punk issue des faubourgs de Manchester et menée par un leader cultivé et inspiré, à la fois fan de Kraftwerk et de David Bowie, du Velvet Underground et des Stooges, et ce qu'en fera la presse avide de sensations après le suicide du chanteur survenu le 18 mai 1980. Ni Peter Hook, ni Barney Sumner, ni Stephen Morris n'avaient imaginé que les choses prendraient une telle ampleur après le suicide de leur chanteur. Mais c'était sans compter les fans, les premiers tout d'abord, ceux qui ont acheté Unknown Pleasures ou Closer à sa sortie, et puis les autres, ceux qui, comme Pedro, ont découvert ce monolithe noir quatre ou cinq ans après la disparition du chanteur, se prenant dans la gueule la tension et la noirceur, la poésie obscure et l'épure minimaliste, d'un son qui non seulement aura hanté les années 80 mais qui, bien au-delà d'une décennie maniérée, sera devenu un modèle pour les grands groupes qui ont compté durant cette période. Sans Joy Division, il n'y aurait pas eu Faith ou Pornography de The Cure, ni New Order, The Sound, Death In June, Swans, The Sisters Of Mercy, la Cold Wave, le rock Gothique, Interpol ou Radiohead. Sans Joy Division, la New Wave et la musique électronique n'auraient pas sonné de la même façon. Les fans le savent, l'auteur en fait partie, et ils le racontent comme ils l'ont vécu. Joy Division résonnera définitivement comme un drame fondateur.

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