L'éditeur qui véhicule le rock !

Front 242

Catch The Men

image du l'article

Par Eric Duboys
1er mai 2024
Prix : 75 €

Extrait :

En dépit de ses 40 ans d'existence, Front 242 est demeuré un groupe dont, sur le plan biographique, même la part la plus fervente de son public n'avait jusque-là à sa disposition qu'une quantité très limitée d'informations. Non que le quatuor ait travaillé à toute force à cultiver le mystère, mais tant son esthétique visuelle et sonore que ses modes d'intervention, le concept même de « commando » caractéristique de sa démarche, ont pu, par la force des choses, laisser dans l'ombre une bonne part de ce qui avait fait son histoire, envisagée en tant qu'aventure humaine. Il s'agissait donc, en premier lieu, de retracer dans le détail le singulier parcours de la formation, qui l'aura vu en l'espace de quelques années passer du statut de petit groupe belge confidentiel à celui de figure majeure, internationalement reconnue, dans l'histoire des musiques électroniques. Front 242 l'a dû à des productions discographiques aussi novatrices que dépourvues de concessions, mais peut-être plus encore à un exercice de la scène sans commune mesure avec ce qui pouvait alors se pratiquer au sein de ce genre d'expression musicale, encore très mal considéré lorsque le groupe est apparu. Mais l'enjeu consistait aussi et surtout à s'efforcer de creuser aussi loin que possible derrière les seules données factuelles, et de rendre compte de ce qu'aura représenté un tel parcours aux yeux des protagonistes eux-mêmes, qui jusque-là s'étaient toujours montrés relativement réticents à tout épanchement d'ordre personnel. Catch the Men est donc le fruit de nombreux entretiens, ayant couru sur près de trois années, réalisés avec les quatre membres du groupe (Richard 23, Jean-Luc De Meyer, Patrick Codenys et Daniel B.), qui chacun livrent, en s'opposant parfois, leurs sentiments sur pareille aventure. L'oeuvre discographique (mais également visuelle) est, elle aussi, analysée au plus près, afin d'en dégager toute la pertinence et la richesse, tout comme sont également largement abordés les chemins musicaux parallèles qu'ont pu emprunter au fil du temps chacun des membres en dehors de la formation mère, ayant produit au final un corpus d'oeuvres tout à fait considérable et d'une surprenante variété.

The Gun Club

L'épopée musicale de Jeffrey Lee Pierce

image du l'article

Par Sébastien Darchen
30 novembre 2024
Prix : 26 €

Extrait :

Jeffrey Lee Pierce, le leader du Gun Club d'origine Américano-mexicaine, grandit à Los Angeles dans la banlieue hispanique d'El Monte puis dans celle de Granada Hills, une banlieue plus huppée et dominée par la culture et les valeurs de l'Amérique blanche où il ne se retrouve pas. D'abord passionné de théâtre, il se tourne finalement vers la musique. À la même époque il découvre le mouvement punk qui envahit Hollywood à Los Angeles à la fin des années 1970. Après avoir été critique de disques pour le fanzine punk Slash Magazine dirigé par le Français Claude Bessy, Pierce fonde le Gun Club fin 1979 avec son acolyte Brian Tristan également d'origine Américano-mexicaine. Sans être directement politique, la musique du Gun Club nous livre une critique sociale de l'Amérique et nous fait découvrir sa face cachée : l'envers du décor où se côtoient prostituées, junkies, vétérans de la guerre : les laissés-pour-compte de l'Amérique. Jeffrey Lee Pierce, promoteur infatigable de son art ne veut pas faire de compromis commerciaux. Son épopée est une trajectoire de l'ombre qui le pousse à quitter Los Angeles vers New York puis Londres fin 1984. Le Gun Club est plus apprécié en Europe qu'aux États-Unis et l'industrie du disque y est un peu plus ouverte à la musique Underground non-commerciale que l'Amérique des années 1980. Après une brève carrière solo, Pierce ressuscite le Gun Club en Europe et développe une musique de plus en plus introspective qui rompt finalement avec ses racines punks. Pierce est un innovateur, de par la fusion des musiques traditionnelles américaines comme le blues avec l'agressivité du punk et ses paroles qui mêlent expériences de vie et fictions, il propose un catalogue musical impressionnant encore vénéré aujourd'hui, comme en témoignent les quatre albums posthumes dirigés par Cypress Grove. Basée sur des entretiens avec les musiciens qui ont travaillé avec Pierce, cette biographie délivre un acompte précis de cette quête identitaire qui a marqué la musique du Gun Club.

Paulette Pub Rock

343 Rue Régina Kricq

image du l'article

Par Syned Tonetta
22 août 2019
Prix : 36 €

Extrait :

Peu d'ouvrages ont été consacrés à des salles de spectacles. Le Paulette Pub Rock est une exception dans le paysage musical en France. Syned Tonetta s'est employé à explorer ce lieu qui n'aurait pas perduré sans un couple à la destinée singulière. Paulette, aujourd'hui presque centenaire, et Yves, son mari, ont fait d'un café-épicerie-dancing un temple du rock... à la campagne, dans un village, Pagney-derrière-Barine. Est-ce dû tout simplement à cet amarrage loin des circuits habituels, ou alors à ce public hétérogène dont CharElie a remarqué les « mains calleuses » lors d'une séance de dédicace « plus longue qu'ailleurs » ? L'auteur remonte un siècle en arrière pour comprendre ce lieu à la trajectoire pérenne, ouvert autant sur le passé que sur le présent du rock, qui voit passer des milliers d'artistes et non des moindres : de Vince Taylor à Ange, de Dr Feelgood aux Dogs, du Gun Club à Canned Heat, de Calvin Russell à Blaze Bayley, de Louis Bertignac à No One Is Innocent et tant d'autres. Il doit y avoir une raison ou des raisons pour qu'un nom, une adresse fassent rêver tous les musiciens, des débutants aux plus illustres, tous les fans de blues, rhythm'n'blues, rock'n'roll, punk, metal, stoner et même de prog music. L'auteur, qui a connu un temps ce repaire de rockers de l'intérieur, retrace l'histoire à travers une famille, celle des Bortolotti-Marchal, à l'aide de nombreux témoignages de proches, de clients, d'artistes et de professionnels du show-biz. Un essai sur un carrefour de rencontres et de styles, un phénomène sociétal unique dans les annales du rock.

Led Zeppelin

In the evening and in the light

image du l'article

Par Mitch' Duterck
23 octobre 2018
Prix : 38 €

Extrait :

Au départ il y avait les champs de coton d'où s'élevaient, telle une brume tragique, les mélopées des captifs arrivés là, portés par les bateaux négriers. Le Blues était en gestation. Bientôt il deviendra la référence absolue pour les nouveaux artistes, qu'ils soient issus du Jazz ou du Rock. Les années soixante vont se révéler un terreau généreux pour quantité de musiciens, chacun y puisant sa dose d'inspiration censée lui assurer les honneurs de l'avenir. Parmi cette multitude : un guitariste de studio. Jeune, plutôt chétif et pétri de talent. Las du travail en studio, il va goûter au plaisir enivrant de la scène aux côtés des Yardbirds déjà moribonds. Ce groupe devient son laboratoire ; il y filtre tous les mystères de ce qui deviendra le monolithe rock le plus colossal jamais érigé. Le jeune homme s'appelle James Patrick Page. Ses complices sont Robert Plant, John Paul Jones et John Bonham. Une réunion qui tient plus de l'alchimie que d'un rapide casting. Led Zeppelin voit le jour en 1968 et règne aujourd'hui encore sans que son rang ne lui soit contesté. En cette année du 50ème anniversaire de Led Zeppelin s'imposait un ouvrage remarquablement documenté : la création, le travail et la technique en studio, la vie « à côté » de Led Zeppelin, les confidences des musiciens et de leur entourage, l'opinion des journalistes, les tournées, les bonheurs et les tragédies. Et peut-être plus…

Sing Backwards And Weep

Mémoires

image du l'article

Par Mark Lanegan
1er mai 2024
Prix : 34 €

Extrait :

Des coulisses du "rock de Seattle", Lanegan ne nous cache rien. Dans son récit, il y a tout ce qu'on aurait préféré ne pas savoir sur ce courant musical fascinant, et pourtant on se laisse entraîner dans cette existence hors norme peuplée de personnages surprenants. « Mark Lanegan - primitif, brutal, apocalyptique - que demander de plus ! » - Nick Cave, auteur de the Sick Bag Song et The Death Of Bunny Monroe « D'une brutalité pleine d'honnêteté mais ne s'apitoyant jamais sur son sort, Lanegan trace le tableau introspectif de la naissance même du génie, sur le fil du rasoir, entre beauté et annihilation. Comme un Monet recevant un coup de couteau rouillé, Sing Backwards and Weep est un tableau à couper le souffle, mais sa lecture en est douloureuse. Une fois ouvert, il m'a été impossible de reposer ce livre. » - D. Randall Blythe, auteur de Dark Days et chanteur de Lamb of God « Si vous vous êtes déjà demandé comment la musique de Mark Lanegan a pu éclore, voici un aperçu de l'obscure crasse sur laquelle elle a pris racine. Sing Backwards and Weep est bel et bien un récit affreux, nu et authentique. » - Michael C. Hall de Dexter et Six Feet Under « Une autobiographie où tous les coups sont permis, d'une honnêteté sans compromis. Ce qui élève Sing Backwards and Weep au-dessus du lot, c'est qu'il permet un regard sur l'évolution de Lanegan en tant qu'artiste, de ses premières influences musicales au chanteur et compositeur inimitable que l'on connaît aujourd'hui. » - Tom Hansen, auteur de American Junkie et This Is What We Do « Certains livres vous amusent, certains vous intriguent, et d'autres - ils sont rares - comme Sing Backwards and Weep de Mark Lanegan vous prennent à la gorge et vous entraînent dans les tréfonds du cerveau de l'auteur jusqu'à ce que vous voyiez et éprouviez les mêmes choses que lui. C'est le genre de livres que j'aime. Dégueulasse, d'une grande humanité, et aussi douloureux qu'un jet d'acide dans l'oeil. » - Jerry Stahl, auteur de Permanent Midnight, I, Fatty et Happy Mutant Baby Pills

Kurt Cobain

Plus lourd que le ciel

image du l'article

Par Charles R. Cross
1er mars 2003
Prix : 30 €

Extrait :

En se donnant la mort en avril 1994, Kurt Cobain a agi comme il l'avait toujours fait durant sa courte vie inspirée et rebelle, de manière volontaire. Bien que les tragiques circonstances du suicide de Cobain soient notoires, les événements qui ont marqué sa vie - et l'influence de son art - restent largement méconnus. Charles R. Cross, aujourd'hui vétéran de la presse musicale, a associé son intime connaissance de la scène musicale de Seattle à sa profonde compassion pour son sujet dans cette histoire extraordinaire d'un flamboiement artistique anéanti par la souffrance.
Basé sur plus de quatre cents interviews, quatre années de recherches, un accès exclusif aux carnets intimes, aux textes et aux photos de famille inédits de Cobain et une mine de documents, Plus lourd que le ciel retrace la vie de Cobain, de ses premiers jours dans un double mobile home aux abords d'Aberdeen, État de Washington, à sa gloire, son succès et l'adulation de toute une génération. Cross révèle le désordre familial qui a alimenté la créativité de Cobain, le conflit de générations qui a forgé son caractère et l'histoire d'amour particulière qui l'unissait à sa femme Courtney Love. D'après les rapports médicaux et ceux de la police, Cross révèle également la vérité à propos des problèmes de santé de Cobain, sa dépression et ses derniers jours tragiques.
Publiée pour le dixième anniversaire de l'album décisif Nevermind de Nirvana, voici la première biographie approfondie sur Kurt Cobain, un être dont la musique a su capturer l'esprit, et dont la mort a brisé le coeur, d'une génération entière. Bien plus que la simple histoire d'une star du rock'n'roll, Plus lourd que le ciel dresse le portrait du génie créatif et de la volonté de transformer la douleur en art.

It's so easy

Et autres mensonges

image du l'article

Par Duff McKagan
14 septembre 2012
Prix : 38 €

Extrait :

En 1984, à l'âge de vingt ans, Duff McKagan quitte sa ville natale de Seattle - en partie pour des motivations musicales, mais surtout pour fuir une épidémie d'overdoses d'héroïne qui sévit alors au sein de la scène punk locale. Arrivé à Los Angeles depuis quelques semaines à peine et vivant toujours dans sa voiture, il répond à une annonce pour une place de bassiste publiée par un certain Slash. Peu après naît le groupe le plus dangereux du monde. Guns N' Roses finira par vendre plus d'une centaine de millions d'albums dans les quatre coins du globe. Dans ce livre, Duff retrace le parcours improbable de GN'R jusqu'à la consécration internationale, entre albums de platine et concerts dans des stades remplis. Toutefois, une telle ascension vers la consécration mondiale peut mener à une chute tout aussi vertigineuse, et c'est ce qui est finalement arrivé à Duff, ainsi qu'au groupe lui-même. Alors que GN'R commençait à se désintégrer, Duff sentait qu'il en était fini de lui, également. Mais son expérience aux frontières de la mort, conséquence directe de son alcoolisme, se révélera providentielle : le tournant qui le mènera sur le chemin de la sobriété et qui dictera les choix inattendus qu'il fera alors dans sa vie. D'une voix tout aussi honnête qu'incontestablement personnelle, Duff - l'une des personnalités les plus brillantes et clairvoyantes du rock - entraîne le lecteur dans son aventure poignante à travers les tréfonds de l'un des groupes les plus sulfureux de l'histoire du rock n' roll - et même au-delà.

Soul On Fire

La vie et l’œuvre de Peter Steele

image du l'article

Par Jeff Wagner
17 février 2015
Prix : 36 €

Extrait :

De ses débuts de barbare clouté à la Mad Max dans Fallout et Carnivore, en passant par le New York Hardcore et la consécration d'un des groupes les plus emblématiques du Metal des années 90, Type O Negative, Peter Steele ne faisait rien dans la demi-mesure. Du haut de ses deux mètres de haut, il était autant à l'aise sur la scène du mythique CBGB de New York que sur la couverture du magazine de charme Playgirl. Son génie musical était immense, ses frasques en tournée étaient légendaires. Groupies, alcool, cocaïne, il a vécu sa vie de rock star dans tous ses excès, malgré une nature introvertie et une sensibilité à fleur de peau. Soul on Fire est une plongée dans la vie publique et privée d'un des plus gros provocateurs du Rock, un homme qui est passé au gré d'une carrière chaotique d'icône de l'ultra-violence skinhead à sex-symbol du vampirisme gothique. Son destin fut tragique : seul, ruiné après avoir gagné une longue bataille contre la dépendance, ressuscité par la foi et hanté par la mort de ses proches, il mourut parmi ses chats, en avril 2010, à l'âge de quarante-huit ans. Ce livre retrace ses débuts sur terre, sa vie mouvementée aux côtés des plus grands noms du Hard Rock, et ses derniers instants tragiques grâce aux témoignages poignants de ceux et celles qui sont restés à ses côtés jusqu'au bout. « Il y a eu beaucoup de tragédies dans ma vie, mais au lieu de sortir de chez moi et de me défouler à coups de poing sur quelqu'un au hasard, j'ai préféré écrire des chansons foireuses. » - Peter Steele

© 2025 Camion Blanc - Réalisation & Hébergement  image entreprise de la réalisation de la page