L'éditeur qui véhicule le rock !

See A Little Light

Un parcours de rage et d'harmonie

image du l'article

Par Bob Mould et Michel Azerrad
12 février 2013
Prix : 36 €

Extrait :

Bob Mould s'est jeté dans la scène punk rock américaine en 1979, à l'époque où des gamins arborant perfectos et jeans déchirés s'entassaient dans des clubs à travers tout le pays pour voir des groupes comme les Ramones, Black Flag ou les Dead Kennedys. Le punk hardcore était tel un déferlement de rythmes de marteaux-piqueurs, de tempos foudroyants, d'agressivité sans limite. Dans l'oeil du cyclone, Hüsker Dü, un nouveau groupe venu du Minnesota, balance ses morceaux et tourne sans relâche, sans fric, guidé par l'inspiration du guitariste et chanteur Bob Mould. Leur musique a réveillé une génération. Dès le début, Mould a voulu faire d'Hüsker Dü le plus grand groupe du monde, plus rapide et plus fort que le hardcore standard mais avec des mélodies et une profondeur émotionnelle. Dans A Little Light, Mould raconte enfin comment la passion et la colère de la première scène hardcore se sont mêlées à son impressionnant sens de la mélodie et à sa volonté irrépressible pour produire une des plus importantes et influentes musiques de la fin du vingtième siècle. Pour la première fois, Mould se confie pour décrire cette vie à l'intérieur de la fournaise et au-delà. En dévoilant sa difficulté à assumer son homosexualité et la complexité de ses relations intimes, ainsi que ses addictions à la drogue et à l'alcool, il nous entraîne sur un chemin semé de chaos au bout duquel il parviendra à se désintoxiquer et à mener une brillante carrière solo. Au fil de son parcours, il créera le groupe Sugar, fera un détour surprenant par le milieu du catch professionnel, et trouvera enfin sa place dans le monde. Classique histoire de persévérance et d'individualisme, l'autobiographie de Bob Mould retrace avec sincérité le destin de l'une des figures les plus adulées du punk, dont le rôle moteur a changé la face de la musique américaine. Bob Mould est un chanteur, compositeur, producteur et DJ américain. Membre originel du très influent groupe punk des années 80 Hüsker Dü, il a sorti plusieurs albums après sa dissolution, dont Workbook, Body of Song et Life and Times, ainsi que le légendaire album Copper Blue, avec Sugar. Il vit à San Francisco. Michael Azerrad est l'auteur des livres Our Band Could Be Your Life : Scenes from the American Indie Underground, 1981-1991 et Come As You Are : The Story of Nirvana. Ses chroniques musicales ont été publiées dans de nombreux magazines, dont Rolling Stone, The New Yorker, Spin, et le New York Times. Il vit à New York.

Score 378

7 jours avec Bill Drummond

image du l'article

Par The Offline People
15 juin 2015
Prix : 38 €

Extrait :

Bill Drummond est un des artistes majeurs de la pop music et de l'art actuel. Avec son groupe KLF il applique les théories situationnistes à l'acid house et réalise la plus grosse vente de singles au monde en 1991, avant de quitter le music business un an plus tard en pleine cérémonie des Brits Awards au terme d'une reprise grindcore du tube « 3AM Eternal ». Si l'on veut comprendre ce qui a mené Bill Drummond de sa naissance en Afrique du Sud en 1953 à la création de sa chorale expérimentale The17 en 2008, il conviendra de parler du label Zoo records et d'Echo & The Bunnymen, de décrire Trancentral - le squat, le studio d'enregistrement, l'utopie de KLF - de parler innovation en matière de sampling et de mashup, d'écouter l'album Chill Out - fondateur de l'ambient house - de voir le film et l'album The White Room, d'imaginer l'album détruit The Black Room, de détailler ses tentatives de subversion du monde de l'art contemporain et la crémation d'un million de livres sterling en 1994, de se pencher sur sa prise de conscience de l'archaïsme de la musique enregistrée du XXe siècle, afin d'évoquer sa vie, sa mythologie personnelle et le plaisir que nous avons eu à collaborer avec lui au cours de la performance 7 décennies, 7 jours, 7 albums en 2011. Premier livre en français avec et sur Bill Drummond, hybride mêlant musique, art, architecture & cinéma comme autant de mixtapes oniriques, ces échanges et ce portrait incluant 32 illustrations, des interviews de Jimmy Cauty (KLF, The Orb), David Balfe (producteur de Blur et Directeur Général de Sony Music) et Mika Vainio (Pan Sonic, Ø, Sähkö Recordings) nous font découvrir un artiste trop méconnu en France. Les OfflinePeople sont, entre autres, Julien Demeuzois et Achylles Brown, deux frères qui publient régulièrement sur le blog theofflinepeople.com

Strange Brew

Pour une étude de l’Histoire du Rock

image du l'article

Par Julien Bitoun
16 septembre 2015
Prix : 34 €

Extrait :

Étudier l'Histoire du rock ? Quelle drôle d'idée ! Ça n'est pas comme si ce genre musical avait eu une influence quelconque sur le monde dans lequel nous vivons… Que nous apprendrait l'observation des soubresauts de ce vestige des années 50 ? L'étude de la musique c'est le classique, tout le monde sait ça. Et pourtant… Le rock est au centre de notre société. Son explosion a ouvert les consciences, son développement a écrit les règles qui régissent encore le music business, ses martyrs et idoles couvrent nos t-shirts et ont créé des réflexes de pensée tellement présents qu'ils en sont devenus des automatismes. L'étude de l'Histoire du rock est un outil précieux, une grille de lecture de notre société pourtant très peu utilisée, ainsi qu'une voie d'exploration pour les mélomanes désireux de découvrir de nouveaux groupes, de nouveaux albums et de comprendre les évolutions à long terme du style et de ses dérivés. Étudier l'Histoire du rock ? Une excellente idée pour les novices comme pour les amateurs, et une approche qui devrait faire son chemin dans les universités françaises. L'auteur : Julien Bitoun est musicien, diplômé de Sciences Po Paris, mélomane, fan des Beatles et d'AC/DC, écrivain, journaliste, et professeur d'Histoire du Rock à Sciences Po Paris. Ce cours qu'il anime depuis une dizaine d'années lui a inspiré Strange Brew, le premier essai de construction d'une Histoire du rock.

The Hellacopters

Du kérosène dans les veines

image du l'article

Par Rudy Charis
17 mars 2016
Prix : 32 €

Extrait :

Monté en 1994 comme un projet parallèle par Nick Andersson avec ses trois roadies sur les tournées d'Entombed, The Hellacopters furent pendant 14 ans les fers de lance d'un rock à forte intensité, le High Energy Rock'n'Roll, induisant un engouement pour ce style suivi par la renaissance, au début du millénaire, de modèles du genre tels le MC5, The Stooges ou Radio Birdman. De leurs débuts garage tonitruants récompensés d'un Grammy Award inattendu jusqu'à leur dernier album composé de reprises de groupes de la même trempe, les hélicoptères de l'enfer ont symbolisé cette haute-fidélité envers la musique (envers la leur et celle des autres donc) chère aux amateurs de vinyles, sans jamais se renier pour une valise de billets. Qui d'autre que Nick Andersson, qui par ailleurs créera avec The Solution l'un des premiers groupe de white soul deux ans avant le succès de Amy Winehouse & co., peut se targuer d'être un musicien précurseur et respecté de ses pairs dans des styles aussi différents que le Death Metal (Entombed) le Rock au sens large (The Hellacopters) ou la Soul (The Solution) ? De leurs premiers pas dans la musique jusqu'à leurs derniers projets en 2015, cet ouvrage retrace le parcours des membres du groupe, avec leur participation directe ainsi que celles de nombreux autres artistes ayant été survolés par les Suédois, qui ont mené leur carrière comme personne d'autre - Like no other men.

Musiques noires

L'histoire d'une résistance sonore

image du l'article

Par Jérémie Kroubo
6 octobre 2016
Prix : 32 €

Extrait :

Sous la direction de Jérémie Kroubo Dagnini, vingt intellectuels de haute facture, parmi lesquels Christian Béthune (Université Jean Monnet), Éric Doumerc (Université de Toulouse 2), Steve Gadet (Université des Antilles), Stéphanie Melyon-Reinette (Université des Antilles), Christine Dualé (Université de Toulouse 1), Marco Robinson (Rust College, Mississippi), mais aussi le conteur franco-camerounais André Ze Jam Afane et le chanteur réunionnais Danyel Waro, rendent un vif hommage aux musiques noires, recensées désormais au patrimoine musical mondial. Dans le cadre d'une approche pluridisciplinaire faisant appel autant aux réflexes d'historien que de sociologue, d'anthropologue, d'ethnologue, de musicologue, de spécialiste des études postcoloniales, de caraïbéaniste ou tout simplement d'artiste, ces penseurs ont décidé d'oeuvrer en commun pour répondre à de nombreuses interrogations sur le sujet : dans quel(s) contexte(s) se sont développées ces musiques ? Quel est leur but ? Quelles pratiques comportementales (rituelles, vestimentaires, corporelles, sexuelles) les accompagnent ? Quels messages (politique, social, idéologique) se diffusent par leur biais ? Quelle a été la réaction des pouvoirs publics face à celles-ci ? En quoi s'inscrivent-elles dans une culture de résistance ? Résistance contre qui ou quoi ? En quoi jouent-elles un rôle de contre-pouvoir ? Une liste qui n'est évidemment pas exhaustive. Le tout en gardant à l'esprit les notions de « production », de « réception », de « circulation » et d' « hybridation », et en prenant ces manifestations culturelles noires comme objets d'analyse dans un monde qui change. Et pour le plaisir des mélomanes, le blues, le jazz, le bebop, la soul, le maloya, la dub poetry, le dancehall, le reggaeton, le zouk, le gwoka, le rap, le krumping et les musiques afro-brésiliennes sont à l'honneur dans cette collection d'essais inédits. Un véritable « must have » pour tous les passionnés de musiques noires. Jérémie Kroubo Dagnini est chercheur associé au laboratoire POLEN (POuvoirs, LEttres, Normes) et à sa composante, le CEPOC (Centre d'Études POlitiques et Contemporaines), à l'Université d'Orléans. Il est spécialiste des musiques populaires jamaïcaines et l'auteur de nombreux ouvrages, dont Vibrations jamaïcaines. L'Histoire des musiques populaires jamaïcaines au XXe siècle (Camion Blanc, 2011). Il est également co-scénariste du documentaire Le souffle du Reggae (Theorem, 2016, 52 min.).

Richard Anthony

Discographie - Interviews - Témoignages

image du l'article

Par Jean-Jacques Jelot-Blanc et Daniel Lesueur
19 novembre 2015
Prix : 30 €

Extrait :

Je n'ai appris que récemment qu'il avait repris après moi « Quelque chose en moi tient mon coeur », mon premier succès en 1968, que je n'ai d'ailleurs jamais entendu. Je me souviens de notre rencontre en 1971 (ou 1972, je ne sais plus), à l'époque je vivais avec ma femme Cléo (du duo des sixties Cédric et Cléo) à Boulogne Billancourt. Il est venu me voir chez nous pour me proposer de produire mon nouveau disque en me disant « Je ne comprends pas pourquoi on ne t'entends plus à la radio, tu as une voix superbe ». Je ne faisais plus grand chose depuis mon accident de voiture en 1970 car j'avais ‘la gueule de travers' et je ne me montrais plus - mon producteur de l'époque Lee Hallyday se désintéressait de ma carrière, les disques Philips (Mercury) préféraient qu'il s'occupe à fond de Johnny. Anthony, lui, voulait absolument produire mon nouveau disque et me faire revenir en studio - manque de chance pour lui ou pour moi je ne sais pas - Lee Hallyday venait de me mettre entre les mains de Gérard Manset qui était aussi intéressé par ma voix et j'avais encore un album à faire pour Mercury ! Ensuite, Anthony est parti vivre aux USA et je ne l'ai plus revu jusqu'aux années 2000 où on a fait ensemble la tournée « Age tendre ». Pour moi, Anthony a su ‘sortir du lot' dans les années 60- c'était un artiste ‘bonhomme' qui chantait bien, c'était un perfectionniste… Herbert LEONARD

Flamin' Groovies

Le feu sacré

image du l'article

Par Alain Feydri
21 décembre 2016
Prix : 32 €

Extrait :

À partir de quel moment évoquer l'importance que les Groovies ont eue dans ma vie ? Hé bien, j'avais douze ans quand j'ai entendu « Slow Death » pour la première fois, et pour moi c'est le morceau qui a tout démarré en me donnant l'envie de m'emparer d'une guitare. D'autres ont eu leur révélation en découvrant Elvis ou en voyant les Beatles chez Ed Sullivan, pour moi ce fut les Flamin' Groovies. « Slow Death » avait tout, depuis son riff assassin jusqu'aux textes sombres évoquant un monde dangereusement attrayant et une attitude qui hurlait « Rock'N'Roll ! » … J'étais accro, et dès cet instant j'ai suivi les Groovies d'aussi près que possible. Le groupe parfait. Quoi que ça ait été un choc quand ils sont devenus Beatles, « You Tore Me Down » et les morceaux plus mélodiques qui ont suivi résonnaient avec autant de force que leur répertoire du début. Ce fut particulièrement vrai pour « Shake Some Action » qui peut être considéré comme leur chef-d'oeuvre et un véritable opus rock'n'roll. Ça avait assez de puissance pour déraciner les branlettes hippy/prog prévalant à l'époque et en faire de l'inapproprié bon pour la poubelle. Addition faite de leur élégance vestimentaire, de leur choix de guitares - Gretsch/Rickenbaker douze cordes et Dan Armstrong -, vous étiez sûr de pouvoir compter sur ce groupe votre vie durant. Vous saviez qu'ils seraient toujours cool et ne vous laisseraient jamais tomber. Robin Wills (The Barracudas)

Eric Clapton

Du jeune dieu... au vieux bluesman

image du l'article

Par Eric Smets
26 novembre 2016
Prix : 30 €

Extrait :

Écrire sur la carrière d'Eric Clapton consiste en réalité à se trouver une excuse pour parler de l'histoire du Rock, tant ce guitariste d'exception fait partie intégrante de celle-ci ! Rarement un musicien aura eu une telle influence sur l'évolution de ce que l'on appelle la Rock Music, rarement il aura laissé une telle trace sur la façon dont on l'interprète encore aujourd'hui, et ce avec une discrétion peu commune. L'histoire d'Eric Clapton est jonchée de situations dramatiques et de coups du sort qui auraient dû laisser l'homme abattu sur le bord du chemin. Seule sa passion dévorante pour le Blues lui aura permis de tenir le coup et de continuer. Cette passion sera son leitmotiv tout au long de sa carrière et Robert Johnson le phare qui lui indiquera le cap à maintenir quels que soient les changements et les modes dans le monde de la musique depuis ses débuts en 1963. À travers Eric Clapton, qui a commencé sa carrière en même temps que les Rolling Stones, c'est toute la mythologie du Rock qui est ici évoquée. Au fil des pages, nous allons croiser les Beatles, John Mayall, les trois King et les grands maîtres du Blues, Cream, Jimmy Page, Jeff Beck, Duane Allman, les Stones, les Who, Bob Dylan, The Band, Bob Marley et même Phil Collins ou Roger Waters pour ne citer que les plus connus ! En route pour un voyage à travers la carrière discographique de celui que l'on a un temps surnommé God et qui néanmoins a su rester tellement humain, touchant tant par sa fragilité que par ses errements. C'est au fil des albums qu'il a enregistrés sous son nom ou celui de ses groupes mais aussi de ceux d'artistes avec qui il a collaboré que je vous propose de redécouvrir l'histoire de cette musique qui a révolutionné la fin du XXe siècle ! Retournons pour un temps à une époque où le simple fait de sortir ou même d'acheter un nouveau disque avait une réelle signification, lorsqu'une pochette de 33t pouvait changer votre vie et vous conduire ailleurs… « Her life was saved by Rock'n'Roll » (Lou Reed)…

Bruce Springsteen

From darkness to the river

image du l'article

Par Thierry Jourdain
28 septembre 2017
Prix : 28 €

Extrait :

Enfant réservé issu d'une ville industrielle en déclin du New Jersey et élevé dans les années 50 dans la pauvreté au sein d'une famille tiraillée entre lumière et obscurité, Bruce Springsteen gagna sa réputation à la sueur de son front, se forgeant dès ses jeunes années une solide réputation de songwriter habité et de performer sans équivalent. Son oeuvre est aujourd'hui devenue une part entière du paysage culturel et social américain. Ce livre se propose d'analyser son dytique le plus inspiré, Darkness On The Edge Of Town (1978) et The River (1980), et le plus imprégné des thèmes qui lui sont chers : Darkness marque un tournant dans sa carrière et constitue un album forgé sur la perte de l'innocence et d'un certain renoncement pour mieux avancer, un album austère, sombre, ramassé et peaufiné jusqu'à l'obsession. The River, quant à lui, est un double album fleuve qui dépeint une Amérique à l'aube des années 80 sous fond de romance et de Rock'n'Roll. La dernière partie des années 70 sur lequel s'attarde ce livre montre une écriture de Springsteen hantée par le travail, le couple et le poids de la société qui bouleversent nos vies à l'âge adulte. Tout le spectre de ses préoccupations sociales y est alors représenté : l'Amérique des laissés pour compte, un futur incertain, le chômage, l'amour et la famille. S'il était présenté en en 1974 comme le futur du Rock'n'Roll, nous verrons en quoi et comment il en est devenu le présent et l'est bien resté depuis, de la même façon que son oeuvre reste authentique et actuelle.

Anarchy in the UK

Le Punk au Royaume-Uni

image du l'article

Par Manuel Rabasse
28 septembre 2017
Prix : 30 €

Extrait :

Alors que le Royaume-Uni s'assoupissait dans les vapeurs des « Swinging sixties » - triomphantes mais bien terminées - et s'enfonçait dans une crise économique, morale et culturelle qui s'exprimait dans une scène musicale en pleine déréliction, un événement en apparence anodin allait tout bouleverser. Le 1er décembre 1976, aux alentours de 18h25, quatre jeunes musiciens accompagnés par quelques-uns de leurs fidèles entraient dans les studios de la station de télévision londonienne Thames TV pour y être interviewés en direct par Bill Grundy, le présentateur de l'émission Today. La séquence se déroula particulièrement mal et quelques noms d'oiseaux furent échangés. Mais cette altercation a priori bien innocente cachait un véritable choc des générations. En traitant le pauvre Bill Grundy de « Vieux dégueulasse » à l'antenne, Steve Jones, le guitariste du groupe The Sex Pistols, balayait les codes de la bienséance britannique et faisait découvrir aux sujets de sa Majesté éberlués le phénomène punk. Depuis, bien de l'eau a coulé sous les ponts, mais le punk, dont on célèbre les quarante ans, n'est pas mort, loin de là. Cet ouvrage revient sur la genèse du mouvement et retrace le parcours de quelques-uns de ses protagonistes les plus importants tout en déroulant le fil des événements jusqu'à nos jours. Sans négliger aucune péripétie, il met en perspective les aspects les plus novateurs du mouvement de ce grand chambardement, en particulier au niveau musical. « Punks Not Dead », for sure !

Thurston Moore

We sing a new language

image du l'article

Par Nick Soulsby
18 janvier 2019
Prix : 34 €

Extrait :

We Sing A New Language est le premier compte-rendu minutieux du travail de Thurston Moore qui compte des centaines d'enregistrements, que ce soit en solo ou via des collaborations, par la voix de ses divers collègues relatant ses réussites dans une grande variété de démarches pleine d'inventivité, le fil conducteur restant le dévouement passionné de Moore à la musique. De la célébration de Fluxus au noise et à l'improvisation en passant par la guitare acoustique et le black metal, sa carrière défie tout résumé mais méritait amplement cette exploration soigneuse. S'étendant de 1978 - avec Sonic Youth, présent bien avant le « rock alternatif » et toujours prêt à expérimenter - à aujourd'hui, l'ouvrage de Nick Soulsby emmène le lecteur à l'intérieur de ce processus créatif, se saisissant de chaque changement clé, de chaque nouveau développement dans l'oeuvre de Moore, depuis l'époque où il fonctionnait dans l'orchestre de guitares de Glenn Branca jusqu'à son adoption sans réserve du free jazz et de l'impro au milieu des années 90. Ces pages sont remplies d'anecdotes issues de la scène rock new-yorkaise, au fil de l'évolution de l'industrie du disque, depuis le commerce de cassettes et de radiocassettes jusqu'aux actuels Spotify et autre PayPal. Anti-rock-star devenu de son vivant monument de la musique, c'est par sa curiosité insatiable que Thurston Moore, toujours heureux d'expérimenter, ne craignant pas de s'immerger dans de nombreux domaines musicaux et auprès d'un grand nombre d'artistes de toute discipline, a su rester un éternel adolescent. We Sing A New Language n'est pas une biographie de Thurston Moore mais un recueil d'anecdote par les musiciens et les artistes qui l'ont côtoyé. Les fans et les musiciens enthousiastes se régaleront de ces récits.

Rammstein

Paroles de fans

image du l'article

Par Gilles Rolland
22 mai 2018
Prix : 34 €

Extrait :

Rammstein. Un nom qui résonne avec force et qui va de pair avec de spectaculaires gerbes de flammes. L'outrance, le scandale, le déraisonnable, la fureur, le métal en fusion et les grosses guitares. Les étincelles qui jaillissent sur les muscles saillants d'un chanteur dont l'exubérance s'exprime de bien des façons. En 2018, le rock n'a rien d'aussi subversif qu'avant. Aujourd'hui, on s'offusque et on préfère caresser dans le sens du poil. Faire semblant et courber l'échine devant la bienséance. Sauf Rammstein. Les six musiciens qui composent le mastodonte teuton n'ont rien de politiquement correct. Ils ne font pas semblant. Quand ils jouent, sur scène, ils jouent fort. Très fort. Ils savent soigner leurs mises en scène, ruent dans les brancards, convoquent une imagerie scandaleuse, quitte à se faire taxer de ce qu'ils ne sont pas. Le sexe et la violence sont au centre de leurs performances et de leur musique, mais ne la définissent pas pour autant. Car plus que tout, Rammstein est imprévisible. Sa poésie est brutale et sans concession. Son humour ne prend pas de détour. Depuis 1994 et la naissance du groupe, des millions de fans, en Europe tout d'abord puis dans le monde entier, ont succombé aux riffs de Rammstein. Emmenés par la voix gutturale de Till Lindeman, ces mêmes fans ont suivi le vaisseau amiral au fil de ses nombreux morceaux de bravoure, remplissant les gradins et faisant enfler les ventes de disques à une époque où ceux-ci ont justement du mal à se vendre. À lui tout seul, Rammstein a réussi à fédérer plusieurs publics. À ce jour, aucun groupe allemand, chantant en allemand, n'est parvenu à avoir autant de succès. C'est notamment ce qu'illustre ce livre. Un livre constitué de témoignages de fans. À l'instar de Rammstein, ils se confient sans concession, soulignent le rôle du groupe dans leur existence, abordent la question de l'évolution de la musique et des textes, se souviennent des grands moments en live... Paroles de fans donne une tribune à celles et ceux qui ont fait de Rammstein l'un des derniers véritables phénomènes mondiaux du metal. « Nun liebe Kinder gebt fein Acht »...

© 2025 Camion Blanc - Réalisation & Hébergement  image entreprise de la réalisation de la page