L'éditeur qui véhicule le rock !

Jesus Elvis Junkie Blues

De GG Allin à Lux Interior, Nick Cave & Stu Spasm

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Par Merle Leonce Bone
21 juin 2018
Prix : 30 €

Extrait :

Que l'on n'attende pas de ce JESUS ELVIS JUNKIE BLUES une aimable hagiographie collectant les faits à la manière d'un universitaire critique-rock. Ici est un récit sauvage, punk et romantique, innervé par une écriture brûlante, dont le fil conducteur d'électricité, l'affection vasculaire, serait GG Allin, ce diable d'homme, de sa naissance à sa mort. Merle Leonce Bone y raconte cette vie indocile, à sa façon. Le lecteur, en état second, doit s'attendre, au rythme des dérives, à emprunter des portes, basculer et voyager à travers des visions, des anecdotes au factuel chirurgical, des géographies inquiétantes, où l'on y croise tant des figures tutélaires, Nick Cave, Kid Congo Powers, Rowland S. Howard, Blixa Bargeld, Theo Hakola ou Lydia Lunch, à la même enseigne, épique, que des maudits, artisans orfèvres de ce radical underground. Que l'on n'espère pas de ce JESUS ELVIS JUNKIE BLUES qu'il se fasse tour-opérateur, guide touristique sur les sentiers balisés d'une Histoire officielle morte, pourrie sous le botox. Ici est un hommage vibrant à la part la plus sombre, musique du Diable sous Haute Dépendance Stooges, Birthday Party, Scientists, Gun Club & Cramps, d'un certain Rock'n'roll possédé, tapi dans l'ombre, celui des caves, des cryptes, des garages, des marécages et des backrooms. Fruit de trente années d'une passion indéfectible, obsessionnelle, à dénicher des tubercules, creepy, sleaze & swamp, rares, Merle Leonce Bone y conte, néo-dada expressionniste, les scènes musicales de ceux qui, de la fin des années 70 aux années 80 et 90, à Melbourne, Berlin, Adelaide, Sydney, San Diego, Philadelphie, Prague ou Boston, ont dévoué leur vie et leur âme à l'hybridation dangereuse du blues, du rock urbain, de l'art brut, de la shooteuse et du voodoo. Ce qu'est aussi ce Livre d'essence Monstre : un cri de guerre esthétique conspuant l'hygiénisme bigot, consumériste, ambiant.

Blondie

Biographie et discographie détaillée

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Par Adrian Michenet-Delys
22 août 2019
Prix : 32 €

Extrait :

Groupe phare des années 70 et 80, Blondie est l'auteur de tubes intemporels (« Call Me », « Heart Of Glass », « The Tide Is High » ou encore « One Way Or Another ») que l'on retrouve dans toutes les compilations pop-rock. Issu du mouvement punk américain puis classé new wave, Blondie a su très tôt se jouer des étiquettes en adoptant un son power pop reconnaissable entre mille et en expérimentant avec la curiosité et l'enthousiasme pour ligne directrice. Mais si Blondie est bel et bien un groupe de rock, sa figure de proue féminine, Deborah Harry, immortalisée sur des photographies glamour, qui n´a pas laissé indifférentes Madonna ou Shirley Manson, a semé la confusion. Blondie, était-ce Deborah Harry ou un véritable groupe ? Ce livre offrira une réponse à cette question légitime. Cette promenade dans le monde réel vous permettra de suivre le parcours de chacun de ses membres, sans négliger leurs efforts en solo, discographiques et même cinématographiques. Arpentons ensemble les pavés de l'enfer du CBGB, l'ascension foudroyante du groupe jusqu'à son départ précipité par la petite porte puis son retour triomphal au crépuscule des années 90 et sa longévité qui se vérifie encore de nos jours, le groupe ne cessant d'enregistrer de nouveaux albums et de tourner aux quatre coins de la planète. Donnons la parole à un guitariste adepte de soli stratosphériques, un batteur jamais avare de coups, une chanteuse tendrement psychopathe, un claviériste rutilant, un manager méphistophélique et bien d'autres... Croisons des figures familières comme Andy Warhol, David Bowie, Iggy Pop, James Woods ou encore Paul McCartney. Il est temps de dénouer les noeuds de l'affaire Blondie ! Né à Châteauroux en 1986, Adrian Michenet-Delys est l'auteur d'un livre sur Jethro Tull, Madness In The Spring publié chez Camion Blanc en 2018. Il est chroniqueur pour le webzine Music Waves, spécialisé dans le rock progressif, la pop, le rock et le metal industriel.

Queen

Paroles de fans

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Par Marie Berginiat
21 septembre 2021
Prix : 30 €

Extrait :

Queen fait partie des groupes qui ont su renouveler leur musique et leur esthétique, la formation devenant au fil du temps parfaitement polyvalente et hybride. Capable de basculer dans tous les genres musicaux, le quatuor britannique a su s'imposer grâce à des spectacles dantesques et un soin méticuleux pour son image. Il n'est donc pas étonnant que le premier fanclub à avoir officiellement vu le jour soit celui de Queen, dès 1975, année de la sortie de l'un de leurs plus grands albums : A Night At The Opera. Dès lors, la communauté des fans drainés par Queen n'a jamais cessé de croître. Aujourd'hui encore, l'annonce de la tournée avec Adam Lambert et, avant cela, la sortie du film Bohemian Rhapsody, ont permis à toute une nouvelle génération de se plonger dans les plus grands morceaux de la formation et de tomber sous le charme de Freddie Mercury, Brian May, John Deacon et Roger Taylor, à l'instar de leurs parents et grands-parents. Difficile de trouver mieux que les fans pour parler du mastodonte Queen ! Du moment de la découverte de la musique à l'annonce du décès de Freddie Mercury, en passant par leurs expériences de concerts et leur avis sur les albums et bandes originales de Queen, les amoureux du groupe se sont prêtés au jeu, nous livrant des expériences parfois drôles, parfois plus touchantes, mais toujours avec une passion dévorante. France, Brésil, Royaume-Uni, Belgique, Israël… De nombreuses personnes à travers le monde ont décidé de s'unir pour faire une véritable déclaration à leur groupe préféré, leur adressant amoureusement : « God Save The Queen » !

New York Sixties

Le rock à New York 1963 - 1969

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Par Didier Delinotte
19 avril 2019
Prix : 30 €

Extrait :

Sur les décombres de la beat generation, des protest-singers, des éphémères idoles du college rock et des girls groups (les Shangri La's venaient de là-bas), une faune bizarre dans son anti-conformisme et sa diversité d'inspiration bâtissait disques après disques le nouveau son de la ville. Ils s'inspiraient de leurs aînés du folk et du blues, mais y insufflaient l'énergie prométhéenne du rock tout en s'éclatant dans toutes les directions (folk-rock, blues-rock, jazz-rock ou protest-song dadaïste à la Fugs, les Mothers Of Invention de là-bas). Ils jouaient dans les mêmes lieux, le Nite Owl Café, le Club Au Gogo, le Café Wah, le Gaslight, le Gerde's Folk City, le Bitter End, le Village Gate, qui avaient vu débuter des folk-singers empruntés ou gueulards, des plus connus (Dylan) aux plus obscurs (tous ces Llewyn Davis oubliés). New York Sixties donc : quatorze groupes, un duo et un chanteur, tous new-yorkais (ou assimilés) dont on narrera l'histoire, sans oublier la figure totémique de Dylan - new-yorkais du Minnesota - qui n'apparaîtra dans ces pages que comme un deus ex machina. Pour le reste, les Four Seasons, le Lovin' Spoonful, Simon & Garfunkel, les Young Rascals, Tommy James & The Shondells, le Blues Project, Vanilla Fudge, les Blues Magoos, le Band, le Paul Butterfield Blues Band, les Fugs, le Velvet Underground, Tim Hardin, Neil Diamond, Jimi Hendrix ; jusqu'à Blood Sweat And Tears et des groupes moins connus de cet underground newyorkais qui allait jeter les bases du punk-rock américain. New York City / New York Sixties. Le jeu de mots est facile, mais la scène rock de ce New York des années 60 méritait bien un livre et c'est chose faite.

Procol Harum

Une ombre blanche

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Par Jérôme Pintoux
24 avril 2020
Prix : 30 €

Extrait :

Dictionnaire Procol Harum : l'auteur a couvert en long et en large la carrière de Procol Harum, ses reformations successives, mais aussi les carrières solos des anciens membres du groupe, Robin Trower, Gary Brooker, Keith Reid, Matthew Fisher. Procol Harum a toujours fait figure de groupe mystérieux. Dès 1967, le nom même de « Procol Harum » semblait surgir de nulle part, ou alors d'une vieille version latine oubliée, sur laquelle on aurait peiné tout un samedi, sans en trouver la solution. Le son de l'orgue était majestueux, mais les textes nous laissaient perplexes : des histoires de naufrages et de losers, parfois impossibles à situer, à contextualiser. Keith Reid, le parolier, c'est une sorte d'Edgar Poe qui se serait égaré dans les années soixante, quelque part du côté de Soho. Procol Harum, ce n'est pas rien. C'est peut-être le groupe qui a inventé le rock prog, ce mélange de rock et d'expérimentations sonores, d'emprunts à la musique classique et de paroles bizarres. « A Whiter Shade of Pale », leur titre de gloire, c'était un slow pour emballer les nanas. Souvent la pop music se limitait à cela. Mais c'est aussi un slow qui nous a fait découvrir la poésie, avec ses « seize vestales vierges » et « son ombre blanche ». C'est l'histoire d'une fille qui fait un malaise - ou une overdose - dans une boîte de nuit. Elle est tellement « blanche » qu'on dirait un fantôme, une « ombre blanche » d'une pâleur mortelle.

Little Steven

The disciple of soul

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Par Thierry Jourdain
29 septembre 2020
Prix : 24 €

Extrait :

Steven Van Zandt peut se vanter d'avoir intégré deux des plus belles familles artistiques du vingtième siècle, toutes deux liées à l'humanité et à la fidélité qu'il incarne aux yeux de ses pairs. Au début des années mille-neuf-cent-soixante-dix, ses amis musiciens du New Jersey lui trouvent rapidement le surnom de « Miami Steve » puis il se crée celui de « Little Steven » qui deviendra son nom de scène à part entière. S'il est avant tout connu pour être l'ami fidèle de Bruce Springsteen, qui lui fait intégrer officiellement en 1975 son E Street Band, il fait également partie du casting mafieux le plus populaire des séries américaines, The Sopranos. Auteur, compositeur, arrangeur, producteur, il fonde son propre label, Wicked Cool Records, et anime également, depuis 2002, Little Steven's Underground Garage, un podcast célébrant chaque semaine le Rock dans tous ses états, des années mille-neuf-cent-cinquante à aujourd'hui. Homme de coeur, fidèle à ses origines et n'ayant jamais oublié le milieu très modeste d'où il vient, Steve Van Zandt est aussi un activiste qui s'investit politiquement et socialement, notamment dans toutes sortes d'associations caritatives, qu'elles soient en faveur des droits de l'Homme en Afrique du Sud ou en Amérique Latine ou qu'elles soient en lien avec l'éducation et le milieu scolaire. Il lance d'ailleurs en 2007 la fondation Rock and Roll Forever qui a pour but de venir en aide au système éducatif et faire reculer le décrochage scolaire, tout niveau confondu, à travers la musique par toutes sortes d'aides matérielles et de moyens financiers. En novembre 2020, Little Steven fête ses 70 ans et près de 50 ans de carrière. Il était bien temps qu'un ouvrage raconte son histoire.

Inferno

L'art des ténèbres

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Par Thierry Boucanier
22 avril 2021
Prix : 30 €

Extrait :

L'enfer est une notion commune à la plupart des grandes croyances théologiques ou mythologiques de l'humanité qui a toujours été fascinée par son aspect terrifiant et qu'elle s'est empressée de peupler de monstres, de démons et autres incarnations du Mal. Le Diable, le Seigneur des Enfers, le Prince des Ténèbres, le maître du royaume des morts, ou Pluton, Hadès, Ahriman, Seth, Yama, Hela, Ninazu, Ah Puch, Iblis, Tezcatlipoca, Satan, Lucifer, Belzébuth, Méphistophélès, quel que soit le nom qui lui fut donné, a été représenté sous bien des apparences différentes depuis les débuts de l'Antiquité jusqu'à nos jours. Une multitude d'artistes ont laissé derrière eux, à travers l'Histoire, une très riche source iconographique par le biais d'innombrables et redoutables effigies et illustrations de cette personnification du mal absolu, à travers la sculpture, l'enluminure, la mosaïque, le vitrail, la gravure, la peinture et le dessin. Le septième art et la musique se sont également emparés de ces thématiques infernales et les ont grandement popularisées. Le portrait du Diable est présent de nos jours sur d'innombrables affiches de films fantastiques et pochettes de disques de nombreux groupes de rock. De tous temps pourtant, l'être humain a été terrorisé par le sentiment d'impuissance et d'inconnu devant la mort, et par la vision sombre et maléfique de ces Enfers grouillant de créatures abominables nées de l'imagination des sculpteurs de l'Antiquité et des peintres médiévaux. L'art pictural des enluminures des parchemins ou des frontons des cathédrales entre autres a alors cherché à enseigner une certaine conduite morale à suivre afin d'échapper à l'horreur de l'enfer tout en nous montrant tous les pires tourments de la damnation. Voici l'histoire du Diable et de l'enfer à travers une iconographie sélective. Mais comme nous prévient l'inscription qui accueille les damnés dans l'Inferno de Dante : « Toi qui entres ici, abandonne toute espérance.»

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