L'éditeur qui véhicule le rock !

Le Reggae en Angleterre

1967 - 1997

image du l'article

Par Eric Doumerc
6 octobre 2016
Prix : 30 €

Extrait :

Pendant les années 1950, de nombreux immigrés jamaïquains s'installèrent en Angleterre afin d'améliorer leurs conditions de vie et de travail, et aussi afin de donner un meilleur avenir à leurs enfants. Cette « génération Windrush » devait transformer durablement la structure démographique du pays, mais aussi sa culture populaire et musicale lorsque, avec l'arrivée des années 1960, le ska, puis le rock steady et le reggae, imprimèrent leur marque sur les goûts musicaux des jeunes Britanniques. Entre la fin des années 1960 et la fin des années 1990, les musiques populaires jamaïquaines (ska, rock steady, reggae, style DJ, et dub) influencèrent considérablement différents courants musicaux comme le reggae roots britannique, la musique punk, et le mouvement Two Tone par exemple. Ces influences témoignent de différentes réactions des jeunes britanniques face à la culture jamaïquaine et aussi des différentes tensions sociales et raciales qui caractérisent la période étudiée. Depuis les Clash qui reprirent « Police and Thieves » de Junior Murvin jusqu'aux Specials qui offrirent leur propre interprétation de « A Message to You, Rudie » de Dandy Livingstone en passant par le fulgurant succès de Musical Youth avec « Pass the Kutchie », ce fut tout un pays qui se mit à découvrir le ska et le reggae. Cette découverte eut pour conséquence avec l'arrivée des années 1980 et 1990 l'apparition de nouvelles formes musicales comme le trip-hop, le jungle, et les fusions diverses. L'Angleterre fut donc le premier relais de la musique jamaïquaine en Europe, et devait servir plus tard de caisse de résonance pour sa diffusion dans d'autres pays. Eric Doumerc enseigne l'anglais à l'Université Toulouse-Jean Jaurès. Ses domaines de spécialité sont la tradition orale aux Caraïbes anglophones, et plus particulièrement sa relation avec la poésie et les traditions musicales de cette région.

Pushin' The Limits

Anthologie de l’extrémisme et de la transgression dans la musique moderne

image du l'article

Par Jérôme Alberola
20 avril 2016
Prix : 40 €

Extrait :

Attention ! En lisant ce livre, vous allez pénétrer dans le côté obscur de la force ! Au cours de ses 1000 pages, préparez-vous à croiser les groupes les plus sulfureux et méchants, les artistes les plus désaxés et les musiciens qui ont été le plus loin dans l'expérimentation et la haine sonores. Attendez-vous à découvrir les albums et les titres les plus violents, les plus rapides, les plus sombres, les plus barrés, les plus morbides, les plus transgressifs, les plus angoissants, les plus nihilistes, dans quasiment tous les genres de la musique moderne : rock, metal extrême, punk, hardcore, grindcore, new wave, rap, électro, musiques indus, d'avant-garde et expérimentales, etc. 371 disques de 334 groupes et artistes de toutes les époques depuis 1954 sont ainsi analysés dans cette nouvelle anthologie, la plus complète sur le sujet au point d'être quasi définitive car toutes les limites ont été atteintes. Jérôme Alberola parachève son exploration de la matière musicale, en s'enfonçant profondément au-delà des frontières du conformisme artistique et commercial, mais aussi dans les ténébreuses et tourmentées circonvolutions de l'âme de musiciens qui, parfois avec génie, parfois en pleine démence, ont eu pour ambition de repousser ces limites, quitte à s'injecter les pires susbtances, commettre les actes réprouvés par la morale et la loi, ou faire hurler de véritables pensionnaires d'hôpital psychiatrique. Quelles ont été leurs motivations, quelles sont celles des auditeurs qui s'adonnent à leurs excès ?

Vangelis

Lumière et ombre

image du l'article

Par Pierre Graffin
25 avril 2025
Prix : 28 €

Extrait :

« Je ne donne pas d'interviews, car cela m'incite à exprimer des choses qui n'ont pas lieu d'être dites. La seule chose qui compte pour moi, c'est de faire de la musique. » (Vangelis) Pourtant, en avril 2022, Vangelis m'avait fait savoir, par l'entremise de son avocat, qu'il acceptait de me rencontrer pour que je lui présente mon projet de livre d'entretiens avec lui. Quelques semaines plus tard, il s'éteignait brusquement, laissant derrière lui une oeuvre magistrale et une aura de mystère. Peu enclin à se livrer, le Maestro a passé sa vie à cultiver une distance presque sacrée entre lui et le monde, préférant laisser ses créations parler pour lui. Ce livre est né d'un travail de recherche et de synthèse, c'est une quête pour approcher l'homme derrière le génie. Faute d'avoir pu entendre ses confidences, j'ai exploré les nombreux fragments laissés derrière lui : articles, documentaires, DVD, témoignages épars et ouvrages spécialisés. Chaque source, chaque anecdote, est une pièce d'un puzzle complexe qui esquisse le portrait d'un artiste complexe, insaisissable et fascinant. De ses premières expérimentations sonores en Grèce à ses chefs d'oeuvre intemporels comme Chariots de Feu, Blade Runner ou 1492 : Christophe Colomb, j'ai essayé de retracer le parcours d'un autodidacte visionnaire et brillant. Vangelis a non seulement révolutionné la musique électronique et orchestrale, mais il a aussi su toucher à l'universel, faisant vibrer l'âme humaine à travers ses compositions. Le compositeur demeure un mystère, mais à travers ces pages, je tente de l'approcher, guidé par le seul héritage qu'il a choisi de nous laisser : sa musique, cette langue universelle où se mêlent la lumière éclatante et les ombres de son âme.

Metal et genre

Essai sur les rapports de genre au sein de la culture metal

image du l'article

Par Florence Allain
26 décembre 2020
Prix : 36 €

Extrait :

À la fin des années 1960 apparaît le Heavy Metal, musique aux sonorités profondes et saturées. Aujourd'hui, le terme « Metal » regroupe l'ensemble des musiques extrêmes. Il se caractérise par sa diversité, proposant ainsi à ses adeptes un large choix de styles musicaux et de nombreux sous-genres : heavy metal, glam'metal, trash metal, death metal, black metal, metal symphonique, metal folklorique, metalcore, metal industriel… Malgré sa variété et son développement toujours croissant, le Metal reste mal connu du grand public. De nombreux chercheurs et observateurs le présentent comme une contre-culture. Le plus souvent, il est encore considéré par les médias grand public comme un monde peuplé de marginaux peu fréquentables. Il reste perçu comme une musique au mieux simpliste au pire malsaine, comme une culture dangereuse et décadente, sexiste et misogyne. Pourtant les références culturelles et les imaginaires de cette musique sont riches de sources historiques, mythologiques, religieuses et artistiques. La multiplicité de visions et d'imaginaires genrés développés par ce style musical permet de l'étudier dans le cadre de l'histoire du genre et ouvre un large champ d'investigations. Cet essai, qui présente des styles spécifiques des musiques extrêmes, permet de découvrir leurs sources d'inspiration et leurs univers ; il interroge, à travers l'histoire du genre, le concept de contre-culture attaché à la culture Metal.

Les Who chantent leur génération

Peter Townshend, Roger Daltrey, Keith Moon, John Entwistle

image du l'article

Par Didier Delinotte
2 septembre 2020
Prix : 34 €

Extrait :

Ils avaient été cette bande de mods dynamiteurs de hit-parades avec les hymnes sauvages d'une jeunesse rebelle. Plus tard, ils ont fait accéder le rock à l'âge adulte et ont amené tout le Swinging London à l'opéra après un ultime hommage aux radio pirates. À l'âge où la plupart des groupes se séparent ou se répètent, eux ont encore su donner des albums originaux, intelligents et surtout lucides sur leur milieu, sur la condition de pop star, mais aussi et au-delà, sur la société, sur le monde, sur la vie. Lucides et honnêtes sont les maîtres mots pour les Who, toujours en exercice ; ils ont mis un point d'honneur à respecter leur public et à donner le meilleur d'euxmêmes, sur disque et sur scène. Ils représentent l'honneur du rock et Townshend, leur leader, est l'un des plus grands artistes (tous terrains) de sa génération, sans conteste. Avec Ray Davies, et ce nom n'est pas fortuit tant il a toujours confessé une admiration sans borne pour le prince poète des Kinks, il reste l'incarnation et la mémoire de ces années-lumière où l'imagination et la créativité faisaient reculer les limites du champ des possibles. C'était il y a environ un demi-siècle et l'on pourrait croire, au vu de l'époque, que ces temps appartiennent à un passé révolu, obscur et enfoui. Sauf qu'il en reste des vestiges et des traces. Sauf qu'il reste, toujours en exercice, les Who !

© 2025 Camion Blanc - Réalisation & Hébergement  image entreprise de la réalisation de la page