L'éditeur qui véhicule le rock !

Deep Purple

Paroles de fans

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Par Christophe Moussé
28 octobre 2020
Prix : 30 €

Extrait :

Qui est Deep Purple ? Rien de moins que l'inventeur du hard rock ! Survivant de cette époque qui a vu également éclore Led Zeppelin et Black Sabbath, Deep Purple est un groupe phénomène depuis plus de 50 ans, qui a enregistré davantage d'albums live que d'albums studio. Le dernier et 21ème du nom, Whoosh!, est sorti en août 2020 avec, en son sein, trois des membres emblématiques du célèbre « Mark II », connu pour avoir gravé parmi les plus belles pages de l'histoire de la musique avec In Rock, Machine Head ou Made in Japan. Toutefois, un seul des membres fondateurs est toujours présent aujourd'hui en la personne du batteur, l'immense Ian Paice. Le grand public et tous les apprentis guitaristes connaissent la formation à travers son hit planétaire, « Smoke on the water », mais ce titre cache de nombreux autres morceaux tout aussi légendaires qui ont fait la réputation du groupe sur l'ensemble de la planète. Dans cet ouvrage, Christophe Moussé décrit les rapports fusionnels, presque magiques, entre le groupe et les fans qu'il draine depuis cinq décennies, construisant une communauté d'admirateurs unique en son genre, élargie à toute la « Purple Family » (Whitesnake, Rainbow, Glenn Hughes, etc.). 41 fans francophones se confient à l'auteur sur la place de choix qu'a le « Pourpre profond » dans leur vie et leur coeur. Pour eux, c'est Deep Purple à la vie à la mort !

Dancehall Explosion

Les DJ et Singjays des années 1980 en Jamaïque

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Par Eric Doumerc et James Danino
24 février 2021
Prix : 30 €

Extrait :

La musique “dancehall” apparut vers la fin des années 1970 à la Jamaïque, et sembla établir une coupure nette avec la tradition du “reggae roots” développée par des artistes comme Bob Marley, Peter Tosh, Burning Spear, et Culture entre autres. De nouveaux artistes occupèrent le devant de la scène et un nouveau son émergea grâce à des musiciens comme les Roots Radics, ou Sly Dunbar et Robbie Shakespeare. Les DJ commencèrent à prendre une place très importante dans la musique jamaïcaine, ainsi que les “sound systems”, véritables sonos ambulantes qui avaient déjà contribué énormément à façonner le son du reggae pendant les années 1970. Des DJ comme Yellowman, Lone Ranger, et Papa Michigan et General Smiley, devinrent extrêmement populaires et supplantèrent même certains chanteurs dans le coeur des amateurs de reggae. Après une première vague “dancehall” entre 1979 et 1985, la révolution numérique fit déferler une seconde vague, avec de nouvelles méthodes de production et des artistes comme Shabba Ranks, Ninjaman, et Tiger. Cet ouvrage propose au lecteur curieux ou à l'amateur de reggae un voyage dans le dancehall des années 1980 à travers une série de portraits de DJ et singjays de cette époque-là, portraits qui tentent d'aller au-delà d'une opposition convenue entre “culture” et “slackness”, qui semble avoir dominé la perception de cette musique en Europe. Populaire, provocatrice, et toujours dynamique, la musique “dancehall” des années 1980 représente une étape importante dans le développement de la musique de la Jamaïque, et nous espérons que cet ouvrage en fera percevoir la complexité et l'humanité.

Thurston Moore

We sing a new language

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Par Nick Soulsby
18 janvier 2019
Prix : 34 €

Extrait :

We Sing A New Language est le premier compte-rendu minutieux du travail de Thurston Moore qui compte des centaines d'enregistrements, que ce soit en solo ou via des collaborations, par la voix de ses divers collègues relatant ses réussites dans une grande variété de démarches pleine d'inventivité, le fil conducteur restant le dévouement passionné de Moore à la musique. De la célébration de Fluxus au noise et à l'improvisation en passant par la guitare acoustique et le black metal, sa carrière défie tout résumé mais méritait amplement cette exploration soigneuse. S'étendant de 1978 - avec Sonic Youth, présent bien avant le « rock alternatif » et toujours prêt à expérimenter - à aujourd'hui, l'ouvrage de Nick Soulsby emmène le lecteur à l'intérieur de ce processus créatif, se saisissant de chaque changement clé, de chaque nouveau développement dans l'oeuvre de Moore, depuis l'époque où il fonctionnait dans l'orchestre de guitares de Glenn Branca jusqu'à son adoption sans réserve du free jazz et de l'impro au milieu des années 90. Ces pages sont remplies d'anecdotes issues de la scène rock new-yorkaise, au fil de l'évolution de l'industrie du disque, depuis le commerce de cassettes et de radiocassettes jusqu'aux actuels Spotify et autre PayPal. Anti-rock-star devenu de son vivant monument de la musique, c'est par sa curiosité insatiable que Thurston Moore, toujours heureux d'expérimenter, ne craignant pas de s'immerger dans de nombreux domaines musicaux et auprès d'un grand nombre d'artistes de toute discipline, a su rester un éternel adolescent. We Sing A New Language n'est pas une biographie de Thurston Moore mais un recueil d'anecdote par les musiciens et les artistes qui l'ont côtoyé. Les fans et les musiciens enthousiastes se régaleront de ces récits.

Elton John, parcours 70's

Le musicien derrière la rock star

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Par Eric Smets
23 décembre 2021
Prix : 28 €

Extrait :

Suite à la sortie du film Rocket Man, approuvé par le principal intéressé, ainsi que la publication de son autobiographie Moi, Elton John, il semblait tout à fait inutile de vouloir revenir, de quelque manière que ce soit, sur l'histoire personnelle de cet incroyable musicien car, qui mieux que lui pouvait nous en dire plus sur sa vie et ce qu'il a traversé. Nulle envie non plus de revenir sur ses frasques, ses excès, sa vie sentimentale ou ses délires de rock star. De nombreux tabloïdes s'en sont chargés et l'on y fait largement allusion dans presque tous les livres écrits sur lui depuis le milieu des 70's. Non, dans ce livre qui se concentre sur les années 70, nous allons tenter d'aller à la rencontre de l'artiste qui se cachait derrière ses incroyables lunettes ou ses tenues de scène excentriques. Qui se soucie encore aujourd'hui des costumes de Léonard de Vinci, de la vie familiale de Jean-Jacques Rousseau ou de la sexualité d'Arthur Rimbaud ? On ne s'intéresse heureusement plus maintenant qu'à leurs oeuvres. Alors pourquoi ne pas essayer de jeter un regard en arrière nouveau sur le parcours artistique de ce musicien d'exception qui aura cumulé toute une série de réussites commerciales durant toutes les 70's, devenant l'équivalant pour cette décennie de ce qu'avaient été les Beatles lors de la précédente. Ce retour en arrière, où l'on ne parlera pratiquement que de musique, va peut-être vous permettre de redécouvrir un musicien doté d'un talent de mélodiste pour le moins hors du commun mais surtout toute une série de disques dont certains (Honky Château, Goodbye Yellow Brick Road, Captain Fantastic And The Brown Dirt Cowboy) ont profondément marqués la décennie en ce qui concerne ce que l'on appelle maintenant le Classic Rock. Car oui, Elton John est bel et bien un artiste appartenant initialement au monde du Rock. Ce n'est qu'après les 70's qu'il va tout doucement glisser vers le monde de la Pop, tout en gardant toujours présents ses premières amours pour les pionniers du Rock'n'Roll et tous ces musiciens dont il avait collectionné les disques durant son enfance… Ce livre est également l'occasion de lever une partie du voile sur le mode de fonctionnement du music business à la fin des années 60 et de constater que cet artiste solo a été, en fait, toujours accompagné par presque le même groupe de personnes (musiciens, producteurs, ingénieurs du son, managers, etc.) depuis ses débuts. Une fidélité rare dans le métier… Mais, encore une fois, cet ouvrage n'est en réalité qu'une excuse pour se replonger dans l'histoire du Rock et s'amuser à l'observer par le petit bout de la lorgnette ou plutôt à travers les loufoques lunettes d'Elton John !

The Gun Club

L'épopée musicale de Jeffrey Lee Pierce

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Par Sébastien Darchen
30 novembre 2024
Prix : 26 €

Extrait :

Jeffrey Lee Pierce, le leader du Gun Club d'origine Américano-mexicaine, grandit à Los Angeles dans la banlieue hispanique d'El Monte puis dans celle de Granada Hills, une banlieue plus huppée et dominée par la culture et les valeurs de l'Amérique blanche où il ne se retrouve pas. D'abord passionné de théâtre, il se tourne finalement vers la musique. À la même époque il découvre le mouvement punk qui envahit Hollywood à Los Angeles à la fin des années 1970. Après avoir été critique de disques pour le fanzine punk Slash Magazine dirigé par le Français Claude Bessy, Pierce fonde le Gun Club fin 1979 avec son acolyte Brian Tristan également d'origine Américano-mexicaine. Sans être directement politique, la musique du Gun Club nous livre une critique sociale de l'Amérique et nous fait découvrir sa face cachée : l'envers du décor où se côtoient prostituées, junkies, vétérans de la guerre : les laissés-pour-compte de l'Amérique. Jeffrey Lee Pierce, promoteur infatigable de son art ne veut pas faire de compromis commerciaux. Son épopée est une trajectoire de l'ombre qui le pousse à quitter Los Angeles vers New York puis Londres fin 1984. Le Gun Club est plus apprécié en Europe qu'aux États-Unis et l'industrie du disque y est un peu plus ouverte à la musique Underground non-commerciale que l'Amérique des années 1980. Après une brève carrière solo, Pierce ressuscite le Gun Club en Europe et développe une musique de plus en plus introspective qui rompt finalement avec ses racines punks. Pierce est un innovateur, de par la fusion des musiques traditionnelles américaines comme le blues avec l'agressivité du punk et ses paroles qui mêlent expériences de vie et fictions, il propose un catalogue musical impressionnant encore vénéré aujourd'hui, comme en témoignent les quatre albums posthumes dirigés par Cypress Grove. Basée sur des entretiens avec les musiciens qui ont travaillé avec Pierce, cette biographie délivre un acompte précis de cette quête identitaire qui a marqué la musique du Gun Club.

Little Steven

The disciple of soul

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Par Thierry Jourdain
29 septembre 2020
Prix : 24 €

Extrait :

Steven Van Zandt peut se vanter d'avoir intégré deux des plus belles familles artistiques du vingtième siècle, toutes deux liées à l'humanité et à la fidélité qu'il incarne aux yeux de ses pairs. Au début des années mille-neuf-cent-soixante-dix, ses amis musiciens du New Jersey lui trouvent rapidement le surnom de « Miami Steve » puis il se crée celui de « Little Steven » qui deviendra son nom de scène à part entière. S'il est avant tout connu pour être l'ami fidèle de Bruce Springsteen, qui lui fait intégrer officiellement en 1975 son E Street Band, il fait également partie du casting mafieux le plus populaire des séries américaines, The Sopranos. Auteur, compositeur, arrangeur, producteur, il fonde son propre label, Wicked Cool Records, et anime également, depuis 2002, Little Steven's Underground Garage, un podcast célébrant chaque semaine le Rock dans tous ses états, des années mille-neuf-cent-cinquante à aujourd'hui. Homme de coeur, fidèle à ses origines et n'ayant jamais oublié le milieu très modeste d'où il vient, Steve Van Zandt est aussi un activiste qui s'investit politiquement et socialement, notamment dans toutes sortes d'associations caritatives, qu'elles soient en faveur des droits de l'Homme en Afrique du Sud ou en Amérique Latine ou qu'elles soient en lien avec l'éducation et le milieu scolaire. Il lance d'ailleurs en 2007 la fondation Rock and Roll Forever qui a pour but de venir en aide au système éducatif et faire reculer le décrochage scolaire, tout niveau confondu, à travers la musique par toutes sortes d'aides matérielles et de moyens financiers. En novembre 2020, Little Steven fête ses 70 ans et près de 50 ans de carrière. Il était bien temps qu'un ouvrage raconte son histoire.

Under the big black sun

Punk in Los Angeles

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Par John Doe et Tom DeSavia
23 mai 2017
Prix : 34 €

Extrait :

Under The Big Black Sun est un compte rendu intimiste de la scène punk de Los Angeles, racontée par les protagonistes, peaufinée par John Doe de X et accompagnée de photos rares - l'exploration inédite du jeune mouvement punk de Los Angeles et de son évolution vers le hardcore. Les auteurs, John Doe et Tom DeSavia, tissent une narration fascinante de la légendaire scène de la côte ouest entre 1977 et 1982 en donnant voix au chapitre à ses acteurs majeurs. Ce livre égrène vingt-sept récits, de la bouche même des fameux - voire infâmes - protagonistes de la scène, dont Exene Cervenka (X), Henry Rollins (Black Flag), Mike Watt (the Minutemen), Jack Grisham (TSOL), Teresa Covarrubias (the Brat), ainsi que des têtes pensantes et journalistes Pleasant Gehman, Kristine McKenna et Chris Morris. John Doe nous invite au pays ensoleillé des films noirs, à travers les ruelles d'Hollywood et l'expansion urbaine, où il rencontra ses homologues artistiques Exene, DJ Bonebreak et Billy Zoom pour former X, le groupe qui deviendrait synonyme du punk de L.A. Se concentrant sur les années de développement du punk, Under The Big Black Sun relate des histoires d'amour et d'amitié, d'ambitions et de querelles, de rêves grandioses et de colères culturelles, se combinant avec le lustre brillant et dépenaillé d'une étrange culture populaire illustrant parfaitement la face cachée d'Hollywood. Le lecteur plongera dans les clubs qui définirent le mouvement, au fond d'impasses ou sur des parkings vides, dans les immeubles et les squats où trônaient les musiciens, les artistes et les seconds couteaux façonnant ce qui deviendrait le punk de Los Angeles, né de la country, du rock'n'roll, du blues et de la musique latino - incontestablement l'étape suivante dans l'histoire du rock -, de l'art et de la culture, ainsi que de la frustration politique et économique. Un punk à l'image même de Los Angeles. Pour la première fois, les histoires et les photos de cette époque mythique sont présentées par ceux qui se trouvaient en première ligne. Des récits dont la plupart d'entre nous n'ont jamais entendu parler, nés sous le grand soleil noir.

Ike & Tina Turner

Le père du rock'n'roll et la reine du rock'n'roll

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Par François Guillez
27 décembre 2023
Prix : 24 €

Extrait :

À ce jour aucun livre en français n'a couvert la biographie de Ike Turner, et celle de Tina Turner n'est écrite que dans ses propres livres. Cet ouvrage comble ce manque, en s'attachant principalement aux faits, relatés par les deux protagonistes ou par d'autres personnes qui les ont côtoyés. Ike Turner a la réputation d'un homme infidèle, drogué et violent, qui a battu Tina pendant des années, c'est la réalité, mais on oublie trop souvent qu'il fut aussi un innovateur musical, respecté par ses pairs. Ike Turner a contribué à abolir la ségrégation qui était la règle dans le sud des Etats-Unis. Il était parmi les premiers à jouer une musique qui touchait les gens de toutes couleurs et cultures aux Etats-Unis, et il a obligé les producteurs de spectacles à accepter tous les publics. Certains disent qu'il a inventé le rock'n'roll, en tous cas il est sûr que sa musique a permis à certains de l'inventer. Il avait un caractère tyrannique et coléreux, mais était aussi travailleur, discipliné, et généreux. L'enfance d'Ike Turner a été très dure, dans un environnement qui ne faisait pas de cadeau. Bref, c'était loin d'être un homme parfait, il avait de grandes qualités et d'énormes défauts, mais c'était une personnalité hors du commun, née à une époque et dans un milieu qu'on a du mal à concevoir aujourd'hui. Tina Turner était une femme d'exception, la seule sans doute à réussir en deuxième partie de sa vie à devenir une star. La vice-présidente des États-Unis Kamala Harris publia à sa disparition un long hommage : « Tina Turner parlait un langage universel. À travers sa musique, elle racontait des histoires d'amour et de perte, de triomphe et de douleur, et elle le faisait d'une manière que les gens du monde entier pouvaient comprendre et à laquelle ils pouvaient s'identifier. Ses chansons, et la force avec laquelle elle les chantait, ont ému des millions de personnes. Elle a contribué à faire évoluer la musique de notre pays. Tout au long de sa vie, elle a subi le racisme, le sexisme et la violence conjugale, des expériences auxquelles personne ne devrait jamais être confronté. Mais elle a relevé ces défis avec courage et conviction. »

The Byrds

Des cowboys de l'espace

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Par Didier Delinotte
19 mai 2016
Prix : 28 €

Extrait :

Il fallait beaucoup de goût et de discernement, dans les années soixante, pour faire une place importante aux Byrds, ce groupe d'Angelinos issus du folk-song souvent assimilé à des sous-Beatles qui auraient chanté du Dylan. Hérésie ! Groupe pour rock-critiques, voire pour musiciens, les Byrds n'auront jamais eu, en France en tout cas, le succès qu'ils auraient mérité. Pourtant, ils furent à l'origine du Folk-rock, de la vague pop psychédélique, de l'Acid-rock et du Country-rock, soit de presque tous les genres musicaux nés sur le sol américain dans les années 60. Les Byrds sont avant tout la réunion miraculeuse de personnalités aussi disparates que complémentaires. Jim / Roger McGuinn, cérébral et mystique, passionné de sciences et de technologie, qui conduira presque militairement un groupe d'anthologie dont il se voudra jusqu'au bout le leader. David Crosby, à la révolte sincère mais brouillonne, véritable écorché vif qui annonce, dès 1964, la révolution hippie. Gene Clark, troubadour inspiré et mélancolique natif du Midwest, devenu l'oiseau neurasthénique qui ne savait plus voler. Chris Hillman, jeune homme en colère, sincère et généreux, qui sera à l'origine des nombreux tournants musicaux du groupe. Sans oublier Gram Parsons, l'ange blessé dont les ailes ont frôlé la nébuleuse Byrds, humainement pour le pire et musicalement pour le meilleur. Soit dix années intenses de clarté musicale dans la sombre et réactionnaire Amérique de Lyndon B. Johnson et de Richard Nixon, là même où nos cow-boys californiens vont devenir des citoyens de l'univers, toutes frontières abolies. Ce livre n'est autre que le récit de cette métamorphose : la riche histoire des Byrds qui auront incarné, dix ans durant, le meilleur de l'Amérique.

Punk Outsiders 1975 - 1985

Les meilleurs albums de l'underground punk international

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Par François Ibanez
28 septembre 2019
Prix : 30 €

Extrait :

L'univers du punk-rock a été décrypté dans de nombreux ouvrages qui évoquent les grandes stars que sont les Ramones, les Sex Pistols, le Clash, les Damned ou les Heartbreakers. Le genre a été documenté et évoqué par des journalistes, des journaux spécialisés, ou exploité à des fins romanesques au travers de marqueurs spécifiques qui font tout le sel du punk-rock : liberté, provocation, anarchie, rébellion, do it yourself, marginalité, drogues, violence, looks délirants et musique survitaminée. Pourtant ce genre, généralement assimilé à l'année 1977, et rapidement rattrapé par l'industrie du disque qui a vite récupéré les idoles les plus en vogue, cache une pléiade de formations restées dans l'ombre qui possédaient, à la même époque, un talent indéniable. Ces petits groupes, souvent locaux, ou au mieux nationaux, méritent d'être redécouverts aujourd'hui. Qui se souvient de Pekinška Patka, le meilleur combo de Novi Sad, ou des Rats, qui précèdent Dead Moon, formation underground mythique de Portland ? Punk Outsiders retrace par l'exploration de 99 albums underground idéaux à travers le monde, un passé punk qui s'étire de 1975 à 1985, de précurseurs comme Mike Rep ou Rob Jo Star Band au milieu des années 1970, jusqu'aux formations du début des années 1980 comme les Fungus Brains ou les Easter Monkeys. Ces disques démontrent que le punk-rock recèle une foule d'artistes incroyables oubliés des médias, ayant su contourner les contraintes du système pour proposer leur propre vision de la musique, dépassant même parfois en qualité, les classiques du style. Les Desperate Bicycles, les Snivelling Shits, Hubble Bubble, Kriminella Gitarrer, Big Balls & The Great White Idiot, Tutu And The Pirates, Pelle Miljoona & N.U.S., les Dinosaurs, les Homosexuals et bien d'autres encore en sont quelques exemples.

Ferry, Eno, Roxy

Le Rock BCBG

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Par Jérôme Pintoux
20 janvier 2023
Prix : 28 €

Extrait :

Roxy Music, ce n'était pas un groupe lambda. Ces musiciens faisaient un rock glamour, à la fois progressif et rétro, futuriste, passéiste, ironique, distant, dérangeant. On les écoutait, intrigués. On perdait vite ses repères. Ces Anglais avaient un look pas possible, comme des rockers fifties échappés du futur. Les lunettes de mouches mortes de Phil Manzanera, les fourrures « mère-grand » de Brian Eno, c'était décadent. Au milieu de tant de disques fanés, qui rappellent à quel point les seventies furent parfois décevantes, Roxy Music brille encore. Bryan Ferry au chant, Andy Mackay au saxophone, Phil Mazanera à la guitare, Paul Thompson à la batterie, Brian Eno au synthé... Eno ne restera pas longtemps au sein du groupe. Il préférera tenter l'aventure en solo. Il sera l'un des pionniers de l' « ambient music » et un producteur recherché. Nous avons tenté d'esquisser des vies parallèles de Brian Ferry, rocker BCBG, et de Brian Eno, pionnier de l'électronique. Comment Roxy Music a-t-il été perçu à l'époque ? On ne savait pas trop si c'était de l'art ou du cochon. En 1973, on les considérait un peu comme le groupe à la mode, mais moins intéressant que David Bowie, moins mélodique. On croyait avoir affaire à un feu de paille. Ce ne fut pas le cas. Bryan Ferry a poursuivi une carrière solo, avec le succès que l'on sait. On l'a pris pour un mondain, c'est avant tout un cinéphile. Il a hanté les années 30, le répertoire de Cole Porter. Il a même repris du Dylan. L'étiquette « rock BCBG » est un peu ironique. Pourtant elle semble moins péjorative que celle de « rock FM », qui désigne un rock formaté pour les radios américaines, un rock commercial et souvent insipide. Le rock BCBG, c'est une esthétique - un rock raffiné, sans être du rock prog. Sorti en mai 1982, l'album Avalon, par exemple, n'est ni new wave ni after punk. C'est plutôt un album anti-punk, mais sans agressivité aucune, sans déclaration de guerre. Pas du rock engagé. Plutôt du rock dégagé. Des airs qui se perdent dans les brumes, vers l'île des fées. Bryan Ferry a dû détester le punk qui lui avait coupé les ailes en 1977, l'avait terriblement ringardisé et réduit à l'image de crooner rétro. Il a attendu son heure, sinon sa revanche. Cinq ans après les Sex Pistols et les Clash, Roxy Music publie Avalon. C'est au tour des punks de se sentir relégués, de voir leur image ternie.

Norden Prog

Musiques progressives nordiques

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Par Henri Vaugrand
29 septembre 2024
Prix : 28 €

Extrait :

À partir des années quatre-vingt-dix, les pays nordiques ont été considérés comme les nouvelles terres d'expression d'un rock progressif qui, à l'instar de bien d'autres mouvements musicaux, avait mangé son pain noir durant la décennie précédente. Ce renouveau, souvent influencé par un retour vers l'écoute des grands noms du prog, a pour beaucoup été porté par la domination du metal sur la scène internationale. Néanmoins, le mouvement progressif nordique a des racines plus profondes et plus anciennes. En effet, dès la fin des années soixante et au début des années soixante-dix, bon nombre de musiciens découvrent et s'essaient aux développements progressistes, y ajoutant leur touche nationale ou régionale, leur langue, leur folklore, mais aussi leurs aspirations politiques et identitaires. C'est à cette promenade musicologique qu'invite Norden Prog : musiques progressives nordiques au travers de cent-cinquante chroniques d'albums qui font visiter Suède, Danemark, Norvège, Finlande et Islande, mais aussi Groenland, Îles Féroé, Estonie, Lettonie et Lituanie, dans une acception politique et culturelle large de ce que sont les pays nordiques. Ce sont également toutes les tendances progressistes qui sont représentées ici, que ce soit le progressif symphonique, le metal progressif, les musiques électroniques, le jazz-rock, le style Canterbury, le folk progressif, le krautrock, l'avant-prog ou le Rock in Opposition (RIO)… Voyage intemporel au sein de larges espaces, l'ouvrage propose de dépasser la seule perspective historique afin de montrer l'étendue musicale et l'importance majeure d'un mouvement progressif nordique trop souvent réduit à son expression scandinave et métallique.

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