L'éditeur qui véhicule le rock !

Booker T & The MG's

Green onions and Memphis soul

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Par Eric Tessier
22 novembre 2017
Prix : 32 €

Extrait :

Principal créateur de la soul de Memphis, BOOKER T & THE MG's a laissé une empreinte fondatrice sur la soul, le rhythm and blues en général et le rock and roll dans tous ses états. Outre une brillante carrière personnelle, en tant que groupe ou artistes solos, BOOKER T AND THE MG'S a été l'orchestre maison du célèbre label de Memphis STAX Records. Ils ont ainsi joué, entre autres, avec OTIS REDDING, SAM & DAVE, CARLA & RUFUS THOMAS, EDDIE FLOYD, WILSON PICKETT, ALBERT KING, JOHNNIE TAYLOR, THE STAPLE SINGERS, etc. On les entend sur des classiques comme « Soul Man », « Walking The Dog », « Try A Little Tenderness », « I've Been Loving You Too Long (To Stop Now) »… Loin d'être un groupe de requins de studio, les musiciens de BOOKER T AND THE MG'S étaient aussi des compositeurs. Pour eux-mêmes (leur répertoire est parmi les plus beaux de la soul) comme pour les autres - on doit notamment à Booker T. Jones des classiques comme « Born Under A Bad Sign », « I've Never Found A Girl (Like You To Love Me) », à Steve Cropper « (Sittin' On) The Dock of the Bay », « Hold On I'm Coming », « In The Midnight Hour », « Ninety-Nine and a Half (Won't Do) » et autres friandises. On compte au nombre de leurs fans JOHN LENNON (qui rêvait de composer un morceau pour eux), NEIL YOUNG, CARLOS SANTANA, CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL, LOU REED, ROD STEWART, STEPHEN STILLS, STEPPENWOLF, PAUL WELLER le Modfather et la cohorte des mods déchaînés sur leurs scooters, JOHNNY THUNDERS le prince du punk, THE CLASH, les rockeuses garage japonaises de THE 5,6,7,8's, RANCID, les avantgardistes THE RESIDENTS (qui écrivirent « The Booker Tease ») et les psychédéliques pop toulonnais STEREOSCOPE JERK EXPLOSION (« Mooger Tea »). Bien que leur histoire soit intimement liée à celle de STAX, c'est bien de BOOKER T AND THE MG'S dont parle ce livre. C'est la première biographie qui leur est consacrée, à notre connaissance, en France comme dans le monde.

Bootleg

Les flibustiers du disque

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Par Alain Gaschet
16 mars 2015
Prix : 32 €

Extrait :

Ce livre vaut combien ? Un an (avec sursis) ! Il vous dévoile l'histoire des disques « pirates » largement racontée par ceux qui les ont créés. Il vous offre un voyage dans une discothèque interdite, sans cesse pourchassée par les chiens de garde des majors, sans cesse renaissant de ses cendres, avec ses labels loufoques, ses brouillons inaudibles mais aussi ses perles rares, ses oeuvres d'art, ses ratages et ses heures de gloire ! « Une plongée dans la face B du business musical, celle des chutes de studio volées, des inédits tombés d'un camion et des concerts de légende captés à l'arrachée, des white labels californiens aux triple vinyles hollandais, des presses à CD d'Europe de l'Est aux Blu-ray nippons. » (Tsugi Mag) « Mais, derrière l'histoire du disque pirate qui inclut celle des bootleggers, des labels, logos et autres slogans, c'est aussi une autre histoire du rock'n'roll (sorte de dark side) que relate ici Alain Gaschet, celle de véritables fouineurs prêts à tout pour partager leur passion de la musique. Il montre également très bien comment cette industrie parallèle à celle des majors, très créative, ludique mais également lucrative, doit sans cesse se déplacer, disparaître pour mieux renaître ailleurs afin de déjouer tous les pièges et éviter la prison. Ce que montre aussi l'auteur c'est qu'en véritable phénix, le bootlegger, après la course effrénée aux vinyles, CD et DVD commencée à la fin des années 60 dans les foires et chez les disquaires, a aujourd'hui trouvé sa place dans tous les foyers ainsi que sur la Toile. » (blog ePagine). Cette édition augmentée « REMIX 2015 » a été enrichie d'anecdotes, de nombreuses photos, d'un chapitre supplémentaire (quel bootleg n'a pas de « bonus track ? ») et d'une documentation qui ravira sans doute les amateurs de raretés ! En achetant ce livre, vous devenez complices. Bienvenue au club. Et puis, après tout, qu'est-ce qu'un an ? Comme le disaient si bien nos amis de Swingin'Pig : If it ain't no dangerous, it ain't no rock'n'roll

Hard Rock & Heavy Metal

40 années de purgatoire - Tome 3

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Par Thierry Aznar
20 mai 2015
Prix : 38 €

Extrait :

Les albums essentiels du hard rock et du heavy metal sont, pour la plupart, déjà bien identifiés par tous les amateurs de musique plombée et à haut voltage, les grands noms du genre aussi. De Led Zeppelin IV à Paranoid de Black Sabbath en passant par Machine head de Deep Purple ou Back in black d'AC/DC, tous ces disques et bien d'autres sont probablement déjà dans toutes les discothèques hard rock et heavy metal du monde entier. Nul besoin donc d'en dresser une nouvelle liste superflue ou d'en proposer des chroniques redondantes : ces grands disques ont déjà reçu tous les honneurs ! En revanche, d'autres, parfois tout aussi essentiels mais bien moins connus, pourrissent dans les enfers du hard rock et du heavy metal depuis trop longtemps entre indifférence, mépris et ignorance. Il est temps d'en entrebâiller les portes pour tenter de réhabiliter quelques-uns de ces disques maudits, de ramener à la lumière une poignée d'albums oubliés et de faire changer d'avis sur certains autres mal considérés. Ce livre, troisième tome d'une trilogie, en est l'occasion à travers les chroniques, soit d'albums de groupes méprisés par les critiques, soit de groupes inconnus ou sous-estimés, soit enfin d'albums mal aimés de formations pourtant célèbres. Ces chroniques s'étalent, entre 1968 à 2014, sur plus de quatre décennies de purgatoire du hard rock et du heavy metal...

Le Reggae en Angleterre

1967 - 1997

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Par Eric Doumerc
6 octobre 2016
Prix : 30 €

Extrait :

Pendant les années 1950, de nombreux immigrés jamaïquains s'installèrent en Angleterre afin d'améliorer leurs conditions de vie et de travail, et aussi afin de donner un meilleur avenir à leurs enfants. Cette « génération Windrush » devait transformer durablement la structure démographique du pays, mais aussi sa culture populaire et musicale lorsque, avec l'arrivée des années 1960, le ska, puis le rock steady et le reggae, imprimèrent leur marque sur les goûts musicaux des jeunes Britanniques. Entre la fin des années 1960 et la fin des années 1990, les musiques populaires jamaïquaines (ska, rock steady, reggae, style DJ, et dub) influencèrent considérablement différents courants musicaux comme le reggae roots britannique, la musique punk, et le mouvement Two Tone par exemple. Ces influences témoignent de différentes réactions des jeunes britanniques face à la culture jamaïquaine et aussi des différentes tensions sociales et raciales qui caractérisent la période étudiée. Depuis les Clash qui reprirent « Police and Thieves » de Junior Murvin jusqu'aux Specials qui offrirent leur propre interprétation de « A Message to You, Rudie » de Dandy Livingstone en passant par le fulgurant succès de Musical Youth avec « Pass the Kutchie », ce fut tout un pays qui se mit à découvrir le ska et le reggae. Cette découverte eut pour conséquence avec l'arrivée des années 1980 et 1990 l'apparition de nouvelles formes musicales comme le trip-hop, le jungle, et les fusions diverses. L'Angleterre fut donc le premier relais de la musique jamaïquaine en Europe, et devait servir plus tard de caisse de résonance pour sa diffusion dans d'autres pays. Eric Doumerc enseigne l'anglais à l'Université Toulouse-Jean Jaurès. Ses domaines de spécialité sont la tradition orale aux Caraïbes anglophones, et plus particulièrement sa relation avec la poésie et les traditions musicales de cette région.

GG Allin

Antéchirst de l'extrême

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Par Pierre Avril
29 septembre 2018
Prix : 28 €

Extrait :

Le punk fut-il un mouvement urbain bannissant les limites ? Oui. Pourtant, un white trash du New Hampshire allait encore dépasser les limites du no future : Jésus Christ Allin. Cela ne s'invente pas. Connu pour ses excès en tous genres, ceux-ci l'ont mené plus d'une fois en prison avant de causer sa mort. Mais Allin n'est-il que cela ? 2018 marque le 25e anniversaire de son départ pour un monde meilleur et GG Allin reste un sujet inépuisable. Fut-il un clown suivi par un public masochiste ? Un authentique détenteur de la flamme rock'n'roll en mission de sauvetage ? Un artiste ou une attraction foraine ? Et si, au fond, Jesus Christ Allin avait été tout cela à la fois ? Et si son influence était bien plus importante et artistique et ne se résumait pas à des faits divers? Adeline Wall et Pierre Avril partent sur les traces de ce kid du New Hampshire qui se rêvait en nouvel Alice Cooper et finit par croire sérieusement à sa vocation de prophète. Ses chansons? “Suck My Ass It Smells”, “I Wanna Fuck Myself”, “Bite It You Scum”. Ses groupes ? Les Texas Nazis, les Murder Junkies, les scumfucs. Délestez-vous des oripeaux du politiquement correct, ils n'ont pas leur place ici. Les auteurs exposent aussi pourquoi il est pertinent de voir en GG Allin un authentique performer de l'extrême, évoquant des artistes aussi (voire plus) dangereux que lui. Manger sa merde et la jeter sur le public et cependant réaliser une oeuvre d'art ? Oui. Il l'a fait. Chez les performers de l'art contemporain, ce fut le cas aussi. Le parallèle méritait donc d'être fait. Enfin, ce livre évoquera l'influence de GG sur d'autres artistes, avec un champ qui va du punk au black metal en passant par le grindcore - avec Anal Cunt, Watain, The Mentors... Il ne fut également pas seul à mener sa mission d'authentique terroriste du rock. Extrême, il le fut dans tous les compartiments de sa vie et de son art. Mais une chose est certaine : son oeuvre mérite d'être réévaluée à la hausse. Bienvenue dans le premier ouvrage biographique en français consacré à GG Allin.

Assimilate

A critical history of industrial music

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Par Alexander Reed
17 février 2018
Prix : 36 €

Extrait :

« Industriel » est une épithète que les fans et les critiques appliquent à une grande variété de musiques - le battement sur des bidons de Einstürzende Neubauten, le grognement électronique de Throbbing Gristle, le cliquetis rythmique en boucle de Skinny Puppy et les compositions synthpop de VNV Nation, pour ne citer que quelques groupes. Mais l'ampleur stylistique et la longévité de cette contre-culture musicale suggèrent que le terrain commun pourrait bien ne pas être un son particulier, mais plutôt un réseau d'idéologies. Ce livre retrace les attitudes et les pratiques de la musique industrielle, depuis ses premières articulations - il y a cent ans -, durant les années préfigurant le genre, puis les années 70, jusqu'à son développement d'aujourd'hui et de demain. S'inspirant d'intellectuels radicaux comme Antonin Artaud, William S. Burroughs et Guy Debord, les musiciens de l'indus ont toujours cherché à démanteler les hypothèses culturelles si normalisées par les médias, le gouvernement et la religion qu'elles en sont devenues invisibles. Plus extrême que le punk, la musique industrielle s'est révoltée contre les idées mêmes d'ordre et de raison : elle a cherché à éradiquer le lavage de cerveau qu'est l'identité elle-même. Elle a aspiré à provoquer, à étonner et à hurler, par souci d'indépendance. Bien sûr, que cette révolution ait fonctionné ou pas est une autre question. Assimilate est la première étude universitaire jamais publiée sur la musique industrielle. À travers des interventions éclairées de musiciens, d'amateurs, de professionnels du marketing, de cartographies urbaines et l'étude de morceaux, cet ouvrage retrace les valeurs, les méthodes et les buts de la musique industrielle au cours de quarante années de changements technologiques, politiques et artistiques. Musicologue érudit et lui-même musicien indus, S. Alexander Reed apporte un regard profond non seulement sur l'histoire de ce genre, mais aussi sur ses rapports ambigus avec les symboles du totalitarisme et du mal. Exprimant tout à la fois une critique ouverte et beaucoup de tendresse, ce livre révèle les manières exigeantes et parfois libératrices par lesquelles l'indus répond au monde et contribue à le façonner. S. Alexander Reed, musicien et professeur, enseigne à l'Université de New York, à l'Université de Floride et au College of William and Mary. Il a notamment publié des ouvrages sur le minimalisme, dans Flood, à propos de They Might Be Giants. Vétéran de l'indus, DJ, promoteur et journaliste, Reed a également sorti cinq albums avec son groupe, ThouShaltNot.

Led Zeppelin

In the evening and in the light

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Par Mitch' Duterck
23 octobre 2018
Prix : 38 €

Extrait :

Au départ il y avait les champs de coton d'où s'élevaient, telle une brume tragique, les mélopées des captifs arrivés là, portés par les bateaux négriers. Le Blues était en gestation. Bientôt il deviendra la référence absolue pour les nouveaux artistes, qu'ils soient issus du Jazz ou du Rock. Les années soixante vont se révéler un terreau généreux pour quantité de musiciens, chacun y puisant sa dose d'inspiration censée lui assurer les honneurs de l'avenir. Parmi cette multitude : un guitariste de studio. Jeune, plutôt chétif et pétri de talent. Las du travail en studio, il va goûter au plaisir enivrant de la scène aux côtés des Yardbirds déjà moribonds. Ce groupe devient son laboratoire ; il y filtre tous les mystères de ce qui deviendra le monolithe rock le plus colossal jamais érigé. Le jeune homme s'appelle James Patrick Page. Ses complices sont Robert Plant, John Paul Jones et John Bonham. Une réunion qui tient plus de l'alchimie que d'un rapide casting. Led Zeppelin voit le jour en 1968 et règne aujourd'hui encore sans que son rang ne lui soit contesté. En cette année du 50ème anniversaire de Led Zeppelin s'imposait un ouvrage remarquablement documenté : la création, le travail et la technique en studio, la vie « à côté » de Led Zeppelin, les confidences des musiciens et de leur entourage, l'opinion des journalistes, les tournées, les bonheurs et les tragédies. Et peut-être plus…

Deep Purple

La bataille fait rage (1983-2009)

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Par Martin Popoff
19 avril 2019
Prix : 34 €

Extrait :

On ne change pas une équipe qui gagne. Mais, comme lors d'une compétition de foot, il est bon d'avoir des remplaçants. Ce deuxième et dernier tome, consacré à la folle virée discographique de l'un des plus importants groupes de rock depuis les débuts du genre, redémarre sur les chapeaux de roues d'une Mercedes sans permis, via les facéties de Ritchie Blackmore, l'Homme en Noir, ses guitares et ses perruques, reprenant du service au sein de Deep Purple avec pertes et fracas, mais aussi brio, moult canulars tordants et amour maniaque du ballon rond, avant de reclaquer pour toujours les portes du quintette britannique. Voyant lui succéder la fine fleur des guitar heroes américains - les virtuoses Joe Satriani et Steve Morse -, les increvables ou presque Jon Lord et Ian Paice célèbrent l'arrivée de Don Airey aux grandes orgues et le retour définitif de Roger Glover à la production comme à la quatre-cordes, tandis que ça s'agite devant le micro : qui, de Joe Lynn Turner (ex-Rainbow) et Ian Gillan (jadis tenant du titre) va l'emporter dans cette bataille sans trève et sans merci entre égos explosifs, carrières solos hasardeuses, side-projects séduisants et pannes d'inspiration ? Dans ce chapitre, qui retrace un quart de siècle de heavy metal et pop culture, on empruntera un avion branlant pour l'Ukraine, on sera frappé dans les toilettes par la main de Dieu, on chantera sous la neige, on s'endormira dans des spaghettis, on réveillera Eric Clapton à trois heures du matin, on vivra un accident de montgolfière, on pestera violemment contre l'Union Européenne, on touchera à la musique celtique, au folk, au funk, au 5/4, aux gammes turques, égyptiennes, marocaines ou indiennes, au psyché comme à la variété et au-delà pour produire des albums toujours plus Purplesques, mais pas avant deux ou trois matchs de foot opposant techniciens et musiciens puis une soirée magique au pub. Parce que, même métissé de yankees géniaux, Deep Purple, c'est l'esprit immortel d'une certaine Angleterre, qui résiste à tout. Le présent volume retrace la carrière du groupe depuis sa reformation/déformation perpétuelle en 1984 jusqu'aux premiers disques avec Don Airey et Steve Morse. Il fait suite à Deep Purple : De la fumée sur l'eau (Camion Blanc).

Life From A Window

Paul Weller et l'Angleterre Pop

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Par Nicolas Sauvage
13 juin 2019
Prix : 32 €

Extrait :

Propulsé dans le grand cirque punk suite à une erreur d'aiguillage avec The Jam, Paul Weller a écrit cet hymne à la jeunesse que demeure « In The City » avant même de fêter son vingtième printemps. Loin d'afficher des accointances avec le nihilisme en vigueur du punk britannique, The Jam servira à Weller de véhicule pour faire revivre la culture modernist et, plus largement, pour imposer son groupe comme le plus populaire dans l'Angleterre de Margaret Thatcher. La suite le conduira à se débarrasser de l'encombrant costume de porte-parole générationnel pour entrer, avec le Style Council, en immersion totale dans cette musique afro-américaine sur laquelle s'est largement construite sa passion. L'audacieux pari du Style Council entrainera peu à peu Paul Weller dans une impasse artistique et verra dans un même temps la critique proclamer prématurément la fin de sa carrière. Son retour n'en sera que plus éblouissant. Exemple sans équivalent dans l'histoire de la pop anglaise, la carrière solo de Paul Weller le verra peu à peu se réinventer et révéler une oeuvre polymorphe qui, plus de quarante ans après ses débuts, ne cesse de surprendre par sa fraîcheur et sa recherche constante. Ignorer son parcours ce n'est ni plus ni moins que se priver de l'un des chapitres essentiels de la musique moderne. L'humble pari de ce livre est de rendre justice à l'une des plus belles histoires de la pop anglaise.

Metal et genre

Essai sur les rapports de genre au sein de la culture metal

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Par Florence Allain
26 décembre 2020
Prix : 36 €

Extrait :

À la fin des années 1960 apparaît le Heavy Metal, musique aux sonorités profondes et saturées. Aujourd'hui, le terme « Metal » regroupe l'ensemble des musiques extrêmes. Il se caractérise par sa diversité, proposant ainsi à ses adeptes un large choix de styles musicaux et de nombreux sous-genres : heavy metal, glam'metal, trash metal, death metal, black metal, metal symphonique, metal folklorique, metalcore, metal industriel… Malgré sa variété et son développement toujours croissant, le Metal reste mal connu du grand public. De nombreux chercheurs et observateurs le présentent comme une contre-culture. Le plus souvent, il est encore considéré par les médias grand public comme un monde peuplé de marginaux peu fréquentables. Il reste perçu comme une musique au mieux simpliste au pire malsaine, comme une culture dangereuse et décadente, sexiste et misogyne. Pourtant les références culturelles et les imaginaires de cette musique sont riches de sources historiques, mythologiques, religieuses et artistiques. La multiplicité de visions et d'imaginaires genrés développés par ce style musical permet de l'étudier dans le cadre de l'histoire du genre et ouvre un large champ d'investigations. Cet essai, qui présente des styles spécifiques des musiques extrêmes, permet de découvrir leurs sources d'inspiration et leurs univers ; il interroge, à travers l'histoire du genre, le concept de contre-culture attaché à la culture Metal.

Swans

Sacrifice et transcendance, l'histoire orale

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Par Nick Soulsby
29 avril 2023
Prix : 34 €

Extrait :

En près de quarante ans, de ses origines chaotiques au sein de la scène No Wave new-yorkaise, Swans s'est élevé pour devenir l'un des groupes de rock les plus acclamés ces dernières années. La formation, réputée « la plus bruyante du monde » dans les années 80, a traversé plusieurs métamorphoses avant de s'effondrer, épuisée, brisée et découragée, à la fin des années 1990. Revenu triomphalement à la vie en 2010, Swans a désormais acquis le statut de légende auprès des fans et des critiques pour lesquels il fait aujourd'hui figure de survivant de la scène underground. À sa tête se trouve Michael Gira, dont le désir a toujours été de créer une musique telle que le public en oublie toute matérialité pour ne plus percevoir que l'énergie pure - et transcendante - que recèlent ces sonorités. À travers ces pages, de nombreux musiciens, intervenants et membres de Swans racontent l'histoire de l'une des formations les plus significatives de l'ère post-punk américaine. S'appuyant sur plus de 125 interviews, Sacrifice et transcendance est le récit ultime des hauts et des bas de Swans et du travail fourni des années 80 à nos jours. Implication, détermination, refus du compromis, Michael Gira, c'est Swans - et Swans, c'est Michael Gira. Voici donc le parcours hors norme de cet artiste d'avant-garde et de ses formations, dont Swans restera la plus célèbre.

Morrissey

L'insoumis

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Par Nicolas Sauvage
21 février 2022
Prix : 32 €

Extrait :

En rejetant tous les clichés en vigueur dans le monde de la musique pop, Morrissey a révélé l'un des personnages les plus fascinants qu'ait connu la musique britannique moderne. À la tête des Smiths, il est parvenu à imposer un style aussi singulier qu'influant, devenant dans un même temps un chanteur époustouflant doublé d'un styliste instantanément identifiable. Personnalité marginale dotée d'un talent de parolier à la plume acérée, il n'aura fallu qu'un album pour que s'impose une évidence : la pop ne serait plus jamais la même après l'arrivée de ce personnage stupéfiant. De fait, les 40 ans de carrière de Morrissey forment aujourd'hui une histoire anglaise passionnante. Des premiers soubresauts du punk anglais à ses récents concerts à Las Vegas, l'auteur des classiques Meat Is Murder, The Queen Is Dead, Your Arsenal, Vauxhall & I ou encore Ringleader Of The Tormentors, semble avoir eu plusieurs vies. Dans chacune d'entre elles, il est resté fidèle à ses convictions. En prônant le végétarisme et en rejetant la pop insipide de son temps, en se positionnant volontiers en marge, mais affirmant son authenticité et ses différences, celui que l'on surnomme Moz est devenu un personnage clivant et parfois contradictoire, mais systématiquement passionnant. Il est devenu l'une des voix les plus reconnaissables du rock anglais mais également l'un de ses personnages clés. Ce livre retrace l'étonnant parcours de ce Mancunien qui a changé le visage de la musique britannique.

Portraits chantés de la société française

De la La Marseillaise à Antisocial en passant par Le Déserteur

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Par Daniel Lesueur
21 décembre 2022
Prix : 30 €

Extrait :

Nos grands-parents ne reconnaîtraient pas la Terre qu'ils ont quittée... Beaucoup moins terre que béton, d'ailleurs ! Paradoxalement, la mentalité des Français fut moins transformée par la Seconde Guerre mondiale et par Mai- 68 que par 14-18 - dépréciation de la ruralité - et par les Trente Glorieuses : déification du pognon de dingue. Que penseraient-ils des golden boys qui, en quelques minutes, gagnent autant que ce qu'ils avaient épargné toute leur vie pour payer leur masure et leur petit jardin aujourd'hui transformé en parking ? Leurs petites villes se sont vidées, et les grandes sont devenues invivables. L'automobile, qui pour eux était un rêve rarement accessible, est devenu pour beaucoup un cauchemar. Les familles sont désormais monoparentales ; les derniers couples ne se parlent plus, chacun de son côté « cause dans une boîte » pendant que les enfants tripotent nerveusement un rectangle en matière plastique. Les clochards sympa ont été chassés par des SDF agressifs. La drogue a infiltré tous les niveaux de la société et les élites se délitent... Tout a changé, sauf l'esprit belliqueux : toujours autant de violence tandis que prospèrent les marchands d'canons, fers de lance de notre économie. Tout cela, nos artistes l'ont remarqué, chanté voire hurlé, délivrant un réquisitoire en bonne et due forme !

Ferry, Eno, Roxy

Le Rock BCBG

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Par Jérôme Pintoux
20 janvier 2023
Prix : 28 €

Extrait :

Roxy Music, ce n'était pas un groupe lambda. Ces musiciens faisaient un rock glamour, à la fois progressif et rétro, futuriste, passéiste, ironique, distant, dérangeant. On les écoutait, intrigués. On perdait vite ses repères. Ces Anglais avaient un look pas possible, comme des rockers fifties échappés du futur. Les lunettes de mouches mortes de Phil Manzanera, les fourrures « mère-grand » de Brian Eno, c'était décadent. Au milieu de tant de disques fanés, qui rappellent à quel point les seventies furent parfois décevantes, Roxy Music brille encore. Bryan Ferry au chant, Andy Mackay au saxophone, Phil Mazanera à la guitare, Paul Thompson à la batterie, Brian Eno au synthé... Eno ne restera pas longtemps au sein du groupe. Il préférera tenter l'aventure en solo. Il sera l'un des pionniers de l' « ambient music » et un producteur recherché. Nous avons tenté d'esquisser des vies parallèles de Brian Ferry, rocker BCBG, et de Brian Eno, pionnier de l'électronique. Comment Roxy Music a-t-il été perçu à l'époque ? On ne savait pas trop si c'était de l'art ou du cochon. En 1973, on les considérait un peu comme le groupe à la mode, mais moins intéressant que David Bowie, moins mélodique. On croyait avoir affaire à un feu de paille. Ce ne fut pas le cas. Bryan Ferry a poursuivi une carrière solo, avec le succès que l'on sait. On l'a pris pour un mondain, c'est avant tout un cinéphile. Il a hanté les années 30, le répertoire de Cole Porter. Il a même repris du Dylan. L'étiquette « rock BCBG » est un peu ironique. Pourtant elle semble moins péjorative que celle de « rock FM », qui désigne un rock formaté pour les radios américaines, un rock commercial et souvent insipide. Le rock BCBG, c'est une esthétique - un rock raffiné, sans être du rock prog. Sorti en mai 1982, l'album Avalon, par exemple, n'est ni new wave ni after punk. C'est plutôt un album anti-punk, mais sans agressivité aucune, sans déclaration de guerre. Pas du rock engagé. Plutôt du rock dégagé. Des airs qui se perdent dans les brumes, vers l'île des fées. Bryan Ferry a dû détester le punk qui lui avait coupé les ailes en 1977, l'avait terriblement ringardisé et réduit à l'image de crooner rétro. Il a attendu son heure, sinon sa revanche. Cinq ans après les Sex Pistols et les Clash, Roxy Music publie Avalon. C'est au tour des punks de se sentir relégués, de voir leur image ternie.

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