L'éditeur qui véhicule le rock !

Etienne Daho

Paroles de fans

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Par Nathalie Pillet
30 décembre 2018
Prix : 32 €

Extrait :

« Un parcours ça ne se fait jamais seul. Le talent, le travail et la chance, ça ne suffit pas. Il faut être accompagné par les bonnes personnes et depuis mes débuts, j'ai eu la chance de l'être. Le travail, le talent, la chance et les bonnes personnes, ça ne suffit pas non plus si on n'est pas élu par les autres, si on n'est pas élu par les gens qui vous regardent, qui vous aiment et qui aiment vos chansons et par cette personne qui est à la fois multiple et unique qui s'appelle le public. » (Victoires de la Musique, 2018). C'est de cette « personne à la fois multiple et unique » dont il est question dans ce livre : les fans d'Étienne Daho. Certains l'appellent familièrement « Étienne ». D'autres lui préfèrent la sobriété d'un « Daho » peut-être plus distancié mais tellement emblématique. Tous évoquent pourtant le même artiste. Celui avec lequel ils tissent un lien majuscule et indéfectible depuis plusieurs décennies. En livrant leurs témoignages sur les « collisions » entre leur existence et l'univers d'Étienne Daho, ces enfants pop sacrés mettent en lumière cette figure iconique de la scène française unanimement saluée tant pour la qualité de son oeuvre que pour l'exemplarité de son attitude. En remontant le cours de leur histoire commune, ils évoquent avec une sincérité poignante l'homme admirable, l'artiste singulier aux mille influences, se remémorent ces précieux premiers instants qui les ont fait coincer leur bulle dans la bulle pop du chanteur et revisitent avec le même émoi sa discographie de Mythomane à Blitz. En faisant parler d'une seule voix ces (sempiternels) petits enfants du siècle réunis pour le luxe et le mieux, l'auteure s'applique à rendre hommage à l'artiste à l'heure où celui-ci vient d'achever un Blitz Tour triomphal au cours duquel la magie et l'alchimie auront de nouveau opéré. Encore et toujours une nouvelle « étincelle ». Comme à chaque rendez-vous. Pas de hasard… Jamais.

Blondie

Biographie et discographie détaillée

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Par Adrian Michenet-Delys
22 août 2019
Prix : 32 €

Extrait :

Groupe phare des années 70 et 80, Blondie est l'auteur de tubes intemporels (« Call Me », « Heart Of Glass », « The Tide Is High » ou encore « One Way Or Another ») que l'on retrouve dans toutes les compilations pop-rock. Issu du mouvement punk américain puis classé new wave, Blondie a su très tôt se jouer des étiquettes en adoptant un son power pop reconnaissable entre mille et en expérimentant avec la curiosité et l'enthousiasme pour ligne directrice. Mais si Blondie est bel et bien un groupe de rock, sa figure de proue féminine, Deborah Harry, immortalisée sur des photographies glamour, qui n´a pas laissé indifférentes Madonna ou Shirley Manson, a semé la confusion. Blondie, était-ce Deborah Harry ou un véritable groupe ? Ce livre offrira une réponse à cette question légitime. Cette promenade dans le monde réel vous permettra de suivre le parcours de chacun de ses membres, sans négliger leurs efforts en solo, discographiques et même cinématographiques. Arpentons ensemble les pavés de l'enfer du CBGB, l'ascension foudroyante du groupe jusqu'à son départ précipité par la petite porte puis son retour triomphal au crépuscule des années 90 et sa longévité qui se vérifie encore de nos jours, le groupe ne cessant d'enregistrer de nouveaux albums et de tourner aux quatre coins de la planète. Donnons la parole à un guitariste adepte de soli stratosphériques, un batteur jamais avare de coups, une chanteuse tendrement psychopathe, un claviériste rutilant, un manager méphistophélique et bien d'autres... Croisons des figures familières comme Andy Warhol, David Bowie, Iggy Pop, James Woods ou encore Paul McCartney. Il est temps de dénouer les noeuds de l'affaire Blondie ! Né à Châteauroux en 1986, Adrian Michenet-Delys est l'auteur d'un livre sur Jethro Tull, Madness In The Spring publié chez Camion Blanc en 2018. Il est chroniqueur pour le webzine Music Waves, spécialisé dans le rock progressif, la pop, le rock et le metal industriel.

Billy Joel

L’histoire du Piano Man

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Par Dominique Grandfils
18 mars 2019
Prix : 30 €

Extrait :

Enfant du baby-boom, Billy Joel a débuté sa carrière de musicien au milieu des années 60 après avoir eu une révélation en regardant le passage des Beatles au Ed Sullivan Show. Le pianiste s'est essayé au psychédélisme et même au hard rock avant de s'orienter vers la pop. Le succès ne fut pas immédiatement au rendez-vous et Billy Joel douta de ses capacités au point de tenter de mettre un terme à sa propre vie. Son indéniable talent fut reconnu et le petit musicien de Long Island devint une star internationale qui raconta sa vie à travers ses chansons. Après son divorce, en 1994, Billy Joel décida qu'il ne se livrerait plus à travers ses textes et prit l'incroyable décision d'arrêter de publier de nouvel album pop. Homme de parole, il n'a jamais trahi ce serment, sauf pour deux titres. Il se contente de retrouver son public sur scène et de puiser dans son immense répertoire. Depuis janvier 2014, il se produit, une fois par mois, au Madison Square Garden de New York devant ses fans venus des quatre coins de la planète. Ces concerts mensuels affichent complets dès la mise en vente des billets et permettent à l'artiste de poursuivre cette franchise exceptionnelle signée avec le music-hall new-yorkais. Dans cet ouvrage, vous retrouverez le parcours musical d'un musicien hors norme avec ses moments de gloire et des périodes plus sombres. Vous croiserez également quelques amis de Billy Joel : Paul McCartney, Elton John, Bruce Springsteen, Ray Charles, Paul Simon et bien d'autres.

1973

L'excellence rock

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Par Laurence Le Roy
30 mai 2020
Prix : 30 €

Extrait :

1973 s'inscrit comme un millésime dans l'histoire de la musique rock, caractérisé par la percée d'un modernisme qui ouvre de nouvelles capacités instrumentales et suscite de nouveaux champs d'inspiration. C'est l'effervescence de tendances musicales novatrices comme le glam ou l'expérimental, tandis que dans d'autres styles, comme le progressif ou le heavy metal, les artistes semblent aussi rivaliser d'ingéniosité. Le cinéma, la BD, la science-fiction, tout contribue à hisser cette année 1973 au rang d'année phare, de référence toujours actuelle. « J'ai passé ma vie à essayer d'obtenir de ma Fender Stratocaster toutes les couleurs et inflexions de la voix humaine. Je me voyais comme un peintre du son, un fabricant de paysages sonores abstraits » (David Gilmour). « L'Art ne devrait jamais essayer d'être populaire, le public devrait essayer d'être artistique » (Oscar Wilde). « Il n'y a pas de progrès sans déviance » (Frank Zappa). « Au départ, le peintre a une toile, l'écrivain a une feuille de papier, le musicien, lui, a le silence » (Keith Richards). « De toutes les choses que j'ai perdues, c'est mon esprit qui me manque le plus » (Ozzy Osbourne). « Nous étions criblés de dettes, et, s'il n'y avait pas eu Tommy, le groupe aurait sûrement cessé d'exister » (Pete Townshend). « Avec la Reine, je suis sans doute ce que l'Angleterre a de mieux » (Mick Jagger). « La seule drogue qui aurait pu m'intéresser était le LSD, mais je n'en ai jamais pris - je trouvais mes rêves suffisamment effrayants » (Peter Gabriel). « Je ne suis pas fou ; j'ai une bonne connaissance du mysticisme, c'est tout » (Jimmy Page). « Chez moi, choquer fait partie du spectacle. Les gens viennent à mes concerts pour voir la guillotine, et, si on ne la sort pas, ils se sentent floués » (Alice Cooper).

Marianne Faithfull, La Petite Soeur Du Rock

La Scandaleuse De Londres

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Par Didier Delinotte
30 décembre 2018
Prix : 30 €

Extrait :

Elle est dans le premier carré des grandes dames du rock, avec quelques noms parmi lesquels Janis Joplin, Joni Mitchell, Patti Smith ou sa copine P.J Harvey. Elle aura été l'une de ces rock stars qui ont survolé six décennies, semblable à ses héros, les Bob Dylan, Leonard Cohen, Lou Reed, Neil Young et autres Van Morrison. L'art de durer, après ce qui a pu s'apparenter à un faux départ puis à une longue absence avant le retour tonitruant de Broken English. Certes, la comparaison a ses limites dans la mesure où Marianne Faithfull a presque toujours laissé ses musiques à d›autres. Mais la véritable poétesse qu›elle est n›a pas vraiment de leçons à recevoir de ses pairs masculins. Et puis il y a l›actrice, au cinéma comme au théâtre, dont la carrière ne se résume pas à deux ou trois films cultes plus ou moins sulfureux de la génération hip. Un faux départ folky avant de passer des années à l'ombre des Stones pour s'anéantir, sombrer et ressusciter après avoir fait l'expérience de la déchéance, après avoir frôlé la mort. Elle nous est revenue à l'ère du punk, avec un message extrêmement fort conjuguant féminisme, révolte et outrage. Elle a maintenu le cap dans les années 80, malgré la neige de l'hiver new-yorkais, avant de retrouver sa vieille passion théâtrale à travers Weill et Brecht. Mais, plus près de nous, il y aura eu cette demi-douzaine d'albums exemplaires où elle se révèle enfin telle qu'en elle-même : lucide, émouvante, sincère et ayant réussi à faire une force de ses fragilités. On a loué sa beauté, son intelligence et sa grande sensibilité, mais l'honnêteté est sûrement le mot qui pourrait la définir le mieux. Une dernière fois, so long Marianne, et merci pour tout.

New York Sixties

Le rock à New York 1963 - 1969

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Par Didier Delinotte
19 avril 2019
Prix : 30 €

Extrait :

Sur les décombres de la beat generation, des protest-singers, des éphémères idoles du college rock et des girls groups (les Shangri La's venaient de là-bas), une faune bizarre dans son anti-conformisme et sa diversité d'inspiration bâtissait disques après disques le nouveau son de la ville. Ils s'inspiraient de leurs aînés du folk et du blues, mais y insufflaient l'énergie prométhéenne du rock tout en s'éclatant dans toutes les directions (folk-rock, blues-rock, jazz-rock ou protest-song dadaïste à la Fugs, les Mothers Of Invention de là-bas). Ils jouaient dans les mêmes lieux, le Nite Owl Café, le Club Au Gogo, le Café Wah, le Gaslight, le Gerde's Folk City, le Bitter End, le Village Gate, qui avaient vu débuter des folk-singers empruntés ou gueulards, des plus connus (Dylan) aux plus obscurs (tous ces Llewyn Davis oubliés). New York Sixties donc : quatorze groupes, un duo et un chanteur, tous new-yorkais (ou assimilés) dont on narrera l'histoire, sans oublier la figure totémique de Dylan - new-yorkais du Minnesota - qui n'apparaîtra dans ces pages que comme un deus ex machina. Pour le reste, les Four Seasons, le Lovin' Spoonful, Simon & Garfunkel, les Young Rascals, Tommy James & The Shondells, le Blues Project, Vanilla Fudge, les Blues Magoos, le Band, le Paul Butterfield Blues Band, les Fugs, le Velvet Underground, Tim Hardin, Neil Diamond, Jimi Hendrix ; jusqu'à Blood Sweat And Tears et des groupes moins connus de cet underground newyorkais qui allait jeter les bases du punk-rock américain. New York City / New York Sixties. Le jeu de mots est facile, mais la scène rock de ce New York des années 60 méritait bien un livre et c'est chose faite.

Procol Harum

Une ombre blanche

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Par Jérôme Pintoux
24 avril 2020
Prix : 30 €

Extrait :

Dictionnaire Procol Harum : l'auteur a couvert en long et en large la carrière de Procol Harum, ses reformations successives, mais aussi les carrières solos des anciens membres du groupe, Robin Trower, Gary Brooker, Keith Reid, Matthew Fisher. Procol Harum a toujours fait figure de groupe mystérieux. Dès 1967, le nom même de « Procol Harum » semblait surgir de nulle part, ou alors d'une vieille version latine oubliée, sur laquelle on aurait peiné tout un samedi, sans en trouver la solution. Le son de l'orgue était majestueux, mais les textes nous laissaient perplexes : des histoires de naufrages et de losers, parfois impossibles à situer, à contextualiser. Keith Reid, le parolier, c'est une sorte d'Edgar Poe qui se serait égaré dans les années soixante, quelque part du côté de Soho. Procol Harum, ce n'est pas rien. C'est peut-être le groupe qui a inventé le rock prog, ce mélange de rock et d'expérimentations sonores, d'emprunts à la musique classique et de paroles bizarres. « A Whiter Shade of Pale », leur titre de gloire, c'était un slow pour emballer les nanas. Souvent la pop music se limitait à cela. Mais c'est aussi un slow qui nous a fait découvrir la poésie, avec ses « seize vestales vierges » et « son ombre blanche ». C'est l'histoire d'une fille qui fait un malaise - ou une overdose - dans une boîte de nuit. Elle est tellement « blanche » qu'on dirait un fantôme, une « ombre blanche » d'une pâleur mortelle.

Rod Stewart and the Faces

Rod the mod

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Par Eric Tessier
29 septembre 2020
Prix : 30 €

Extrait :

Rod Stewart est une des plus grandes voix du rock britannique, et du rock en général. Depuis cinq décennies, son succès est planétaire. Une telle longévité est exceptionnelle. Il a débuté dans les années soixante. Sa particularité à cette époque : être à la fois un artiste solo et le chanteur d'un groupe. Il livre plusieurs quarante-cinq tours sous son nom, tout en se produisant avec des groupes de blues comme les Hoochie Coochie Men de Long John Baldry, Steampacket et Shotgun Express, gagnant au passage le surnom de Rod the Mod. Il devient également le chanteur « extraordinaire » du Jeff Beck Group, inventeur d'un hard blues précurseur du hard rock. Avec cette formation, il gravera les albums Truth et Beck Ola. Mais c'est les années soixante-dix qui vont le révéler pleinement. Entre 1969 et 1974, il produit cinq disques essentiels sous son nom (An Old Raincoat Won't Ever Let You Down, Gasoline Alley, Every Picture Tells a Story, Never a Dull Moment, Smiler) et cinq, tout aussi essentiels, avec les Faces (First Step, Long Player, A Nod Is As Good As a Wink… to a Blind Horse, Ooh La La et le live Coast to Coast: Overture and Beginners). Ce qui s'appelle ne pas chômer. En 1971, la chanson « Maggie May », extraite d'Every Picture Tells a Story, le propulse au rang de superstar. Les Faces, eux, s'imposent comme le groupe ultime du rock'n'roll bruyant, joyeux et bordélique, préfigurant dans leur attitude le pub rock et le punk. C'est cette histoire que ce volume raconte. Un second tome traite, lui, de la période américaine de Rod Stewart, c'est-à-dire de sa carrière post-Faces, à partir de 1975 et de l'album Atlantic Crossing.

Les Who chantent leur génération

Peter Townshend, Roger Daltrey, Keith Moon, John Entwistle

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Par Didier Delinotte
2 septembre 2020
Prix : 34 €

Extrait :

Ils avaient été cette bande de mods dynamiteurs de hit-parades avec les hymnes sauvages d'une jeunesse rebelle. Plus tard, ils ont fait accéder le rock à l'âge adulte et ont amené tout le Swinging London à l'opéra après un ultime hommage aux radio pirates. À l'âge où la plupart des groupes se séparent ou se répètent, eux ont encore su donner des albums originaux, intelligents et surtout lucides sur leur milieu, sur la condition de pop star, mais aussi et au-delà, sur la société, sur le monde, sur la vie. Lucides et honnêtes sont les maîtres mots pour les Who, toujours en exercice ; ils ont mis un point d'honneur à respecter leur public et à donner le meilleur d'euxmêmes, sur disque et sur scène. Ils représentent l'honneur du rock et Townshend, leur leader, est l'un des plus grands artistes (tous terrains) de sa génération, sans conteste. Avec Ray Davies, et ce nom n'est pas fortuit tant il a toujours confessé une admiration sans borne pour le prince poète des Kinks, il reste l'incarnation et la mémoire de ces années-lumière où l'imagination et la créativité faisaient reculer les limites du champ des possibles. C'était il y a environ un demi-siècle et l'on pourrait croire, au vu de l'époque, que ces temps appartiennent à un passé révolu, obscur et enfoui. Sauf qu'il en reste des vestiges et des traces. Sauf qu'il reste, toujours en exercice, les Who !

Like a Rolling Stone Revisited

Une relecture de Dylan

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Par Jean-Michel Buizard
23 décembre 2021
Prix : 26 €

Extrait :

C'est une donnée incontournable dans l'oeuvre de Bob Dylan : dans sa période la plus faste, entre 1965 et 1966, ses chansons sont devenues - et sont restées depuis lors - profondément énigmatiques, pour le grand public comme d'ailleurs le plus souvent pour les spécialistes. Des interprétations existent, mais aucune pour leur conférer un sens clair et convaincant. Cet ouvrage revient précisément à ces chansons et à leurs énigmes avec, en figure de proue, la plus fameuse d'entre toutes - « Like a Rolling Stone ». Il en produit des réponses inédites, différentes de tout ce qui a été précédemment écrit sur les textes et la musique de Dylan. On y découvre les identités, parfois plurielles, de nombreux personnages dylaniens : Miss Solitude et son diplomate portant sur l'épaule un chat siamois, Baby Blue et son orphelin armé d'un fusil, la Dame des basses plaines avec ses yeux tristes, et bien d'autres. On y comprend mieux, également, les titres donnés aux trois albums successifs de l'époque : ce qu'il fallait ramener à la maison (Bringing It All Back Home), en quoi la Route 61 se trouve revisitée (Highway 61 Revisited) et qui sont ces blondes superposées (Blonde on Blonde).Comprises - entendues - les chansons de Dylan ne perdent rien de leur profondeur et de leur pouvoir. Elles n'en sont que plus belles. À travers leurs différentes strates de signification, c'est en définitive tout un pays qui apparaît. De la figure souveraine du Mississippi, régnant dans son imaginaire comme au coeur de la géographie américaine, à son histoire du blues revue et corrigée, jusqu'au lien de filiation inattendu le ramenant à Mark Twain, enfant du grand fleuve et premier grand écrivain de la nation, Dylan ne cesse de conter l'Amérique.

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