L'éditeur qui véhicule le rock !

Le Metal dans les pays musulmans

Cette jeunesse qui a contribué au Printemps arabe

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Par Mark LeVine
16 janvier 2014
Prix : 34 €

Extrait :

Le metal, c'était vraiment le son qui correspondait parfaitement à l'agressivité qu'on ressentait en vivant dans une dictature. Et c'est ce qui nous a permis de faire sortir sainement notre colère (Sajid, Pakistan). Le metal est dans notre sang. C'est pas un divertissement, c'est notre souffrance, et aussi un antidote à l'hypocrisie de la religion qui est injectée en chacun de nous dès notre naissance (Tarantist, Iran). Quand on est palestinien, pakistanais ou même marocain et qu'on a le malheur d'être fan de metal, on comprend très vite que ce n'est pas que de la musique. Non. On comprend qu'on doit engager toute sa vie. Et c'est ce qui renforce paradoxalement le degré d'attachement. Ceux qui auront été emprisonnés pour cela en témoignent dans cette enquête du professeur à l'Université de Californie et docteur en études islamiques, Mark LeVine. Il a réalisé vingt voyages et parcouru seize pays pour en rapporter ce livre fondamental. En tant que guitariste semi-pro, il a pu aussi partager la scène et enregistrer avec les musiciens qu'il interviewait (Orphaned Land, Khalas, Junoon, les filles de Mystik Moods…). Il a rencontré aussi des activistes et des islamistes. Il revient en détail sur les affaires amalgamant metal et satanisme en 1997 en Egypte et au Liban, et en 2003 au Maroc qui virent plusieurs métalleux condamnés et torturés sur de fausses accusations. Plus je voyageais, plus je rencontrais de musiciens et plus je saisissais à quel point on pouvait améliorer notre compréhension de l'Islam en apprenant à connaître ces artistes censés être marginaux. Je connais tous vos artistes et vos icônes : Hendrix, Coltrane, Scott Fitzgerald. Je connais aussi ma culture : Oum Kalthoum, Farid al-Atrache et Adonis. Mais combien d'Américains [ou d'Occidentaux] voudraient ne serait-ce que connaître ma culture, sans parler d'y consacrer du temps ? (Oday Rasheed). Ce livre est justement une façon d'y remédier.

Anthologie du bonheur musical moderne

Pourquoi aime t-on le rock, la pop, le metal, le funk, l’électro, etc ?

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Par Jérôme Alberola
22 mai 2014
Prix : 38 €

Extrait :

Unique en son genre, ce livre s'adresse à tous les mélomanes qui veulent comprendre comment et pourquoi s'est créée et perdure leur relation intime avec le rock ou les autres styles apparentés, depuis qu'une chanson, un album ou un groupe a changé - et change encore - leur vision de la vie, en leur apportant ce flot de sentiments puissants, parfois contraires, mais toujours indéfinissables. Synthétisant les travaux les plus récents de neuroscientifiques internationaux, cette anthologie précise aussi les raisons subjectives et sensibles qui constituent les fondements du bonheur généré par l'écoute des musiques actuelles. Y est notamment établi le lien avec la création d'images mentales issues de nos souvenirs et de notre imaginaire personnel, de la mémoire collective ou du mélange des deux,illustré par 366 oeuvres commentées et extraites des divers genres de la musique moderne. Jérôme Alberola est l'auteur de trois Anthologies de référence parues chez Camion Blanc et consacrées respectivement au hard rock, au rock progressif et au rock au féminin. Celle-ci est sa plus ambitieuse et elle changera votre regard sur votre rapport au rock. Postfaces de Francis Zégut, Christophe Conte, Ludovic Egraz, Emmanuel Hennequin, Frédéric Delâge, Romuald Ollivier, Olivier Roubin, Philippe Richard et Pierre Bordage.

Chrissie Hynde

Une rockeuse libre, une artiste engagée

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Par Guy Castagné
18 décembre 2015
Prix : 38 €

Extrait :

Chrissie Hynde, une des plus grandes rockeuses de ces dernières décennies, suscite depuis la fin des années 70 et le début des années 80 le respect de nombreux amateurs de rock. Que ce soit avec son groupe les Pretenders, en accompagnant des dizaines d'artistes ou désormais lancée dans une carrière solo, Chrissie Hynde est une artiste unique. Son itinéraire de rockeuse libre et d'artiste engagée est marqué par la passion. Impliquée dans de nombreuses causes, elle se bat avec ferveur pour ses convictions. Se lisant comme un roman, son histoire est celle d'une fan de rock qui va rencontrer ses héros et partager sa vie avec Ray Davies des Kinks et épouser Jim Kerr des Simple Minds. Cette biographie retrace minutieusement la vie de Christine Ellen Hynde depuis son enfance aux États Unis. Elle vous fait vivre ses pérégrinations à Paris et à Londres au coeur du punk rock et détaille l'étonnante carrière des Pretenders, entre gloire, drames et résilience. Comme un résumé de l'histoire du rock'n'roll. Illustré de photos rares et de témoignages inédits, l'ouvrage est complété d'une discographie exhaustive, mentionnant ses très nombreuses participations sur scène et sur disque. Passionné de rock depuis sa jeunesse, Guy Castagné rend hommage à travers cet ouvrage à l'une de ses stars féminines les plus attachantes. Premier ouvrage rédigé en français, c'est aussi le plus complet édité jusqu'alors sur la grande dame du rock.

Bootleg

Les flibustiers du disque

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Par Alain Gaschet
16 mars 2015
Prix : 32 €

Extrait :

Ce livre vaut combien ? Un an (avec sursis) ! Il vous dévoile l'histoire des disques « pirates » largement racontée par ceux qui les ont créés. Il vous offre un voyage dans une discothèque interdite, sans cesse pourchassée par les chiens de garde des majors, sans cesse renaissant de ses cendres, avec ses labels loufoques, ses brouillons inaudibles mais aussi ses perles rares, ses oeuvres d'art, ses ratages et ses heures de gloire ! « Une plongée dans la face B du business musical, celle des chutes de studio volées, des inédits tombés d'un camion et des concerts de légende captés à l'arrachée, des white labels californiens aux triple vinyles hollandais, des presses à CD d'Europe de l'Est aux Blu-ray nippons. » (Tsugi Mag) « Mais, derrière l'histoire du disque pirate qui inclut celle des bootleggers, des labels, logos et autres slogans, c'est aussi une autre histoire du rock'n'roll (sorte de dark side) que relate ici Alain Gaschet, celle de véritables fouineurs prêts à tout pour partager leur passion de la musique. Il montre également très bien comment cette industrie parallèle à celle des majors, très créative, ludique mais également lucrative, doit sans cesse se déplacer, disparaître pour mieux renaître ailleurs afin de déjouer tous les pièges et éviter la prison. Ce que montre aussi l'auteur c'est qu'en véritable phénix, le bootlegger, après la course effrénée aux vinyles, CD et DVD commencée à la fin des années 60 dans les foires et chez les disquaires, a aujourd'hui trouvé sa place dans tous les foyers ainsi que sur la Toile. » (blog ePagine). Cette édition augmentée « REMIX 2015 » a été enrichie d'anecdotes, de nombreuses photos, d'un chapitre supplémentaire (quel bootleg n'a pas de « bonus track ? ») et d'une documentation qui ravira sans doute les amateurs de raretés ! En achetant ce livre, vous devenez complices. Bienvenue au club. Et puis, après tout, qu'est-ce qu'un an ? Comme le disaient si bien nos amis de Swingin'Pig : If it ain't no dangerous, it ain't no rock'n'roll

Jamaïca Session

Tome 1

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Par Yannick Maréchal
15 juin 2015
Prix : 40 €

Extrait :

Une des spécificités du Reggae est d'être composé de multiples courants musicaux. Les racines de ce mouvement prennent naissance en Jamaïque dès la fin des années 50 avec le Mento / Calypso et le Jamaican Shuffle débouchant sur le Ska, puis évoluant à travers le Rock Steady et l'Early Reggae pour aboutir au Roots Reggae / Dub, dont l'apogée se situe au milieu des années 70. Cette période, couvrant globalement une vingtaine d'années (du tout début des années 60 jusqu'au tout début des années 80), est sans conteste l'Âge d'Or de la musique jamaïquaine : les disques se succèdent à une cadence infernale et la qualité est toujours au rendez-vous. Dans cet ouvrage sont traités uniquement les innombrables enregistrements originaux de ces deux décennies, à travers plus de 250 groupes et artistes et 1 400 albums. L'auteur : Yannick Maréchal est passionné de musique jamaïquaine (sous tous ses aspects). À partir des années 80 il édite trois fanzines, Jamaica Session, Trumpet Of Zion puis The Reggae Injection. Il est l'auteur en 2005 de l'Encyclopédie du Reggae parue aux éditions Alternatives. Grand amateur de littérature et de cinéma fantastique il a également participé à l'ouvrage Gore - Dissection d'une collection de David Didelot sorti aux éditions Artus Films en 2014. Il prépare actuellement un ouvrage sur les loups-garous et les vampires dans l'histoire du cinéma, des origines à nos jours.

Arvö Part / Philip K Dick

Ethiques du Temps

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Par Christophe Franco-Rogelio
21 novembre 2014
Prix : 30 €

Extrait :

Chose notable dans nos sociétés adeptes du culte de l'individu, leurs noms n'ont pas encore atteint le degré de notoriété qu'ont gagné leurs oeuvres. Prenons quelques films : Gerry, The Place Beyond the Pines, There Will Be Blood d'un côté, Minority Report, Blade Runner, Total Recall de l'autre. Les premiers font tous appel à la musique d'Arvo Pärt, les derniers sont tous basés sur des histoires écrites par Philip K. Dick. Point commun entre les deux hommes : tous deux sont contemporains et issus d'une société répressive dont ils ont subi la coercition et contre laquelle ils se sont battus : respectivement l'URSS et les USA. Tous deux ont trouvé dans une approche mystique du temps une manière d'orienter leur oeuvre vers une singularité qui dépasse les simples carcans des genres, que ceux-ci soient appelés « minimalisme » ou « science-fiction ». Tous deux ont eu pour objectif de créer des oeuvres qui soient comme un triomphe contre la tyrannie : celle des cadres esthétiques comme celle des sociétés de contrôle. Récemment encore, Pärt dédiait sa 4e symphonie à un opposant au régime de Vladimir Poutine ; et on ne peut que constater que Dick avait anticipé la plupart des problématiques qui fracturent la société américaine post-11 septembre. Autant de raisons de rendre un hommage volontairement aventureux à des oeuvres qui continuent de marquer profondément notre culture, populaire comme « savante ». Autant de raisons d'écrire sur un dialogue qui n'a jamais eu lieu, et qui pourtant continue de se produire. Un paradoxe à la hauteur de leurs éthiques du temps.

Musiques noires

L'histoire d'une résistance sonore

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Par Jérémie Kroubo
6 octobre 2016
Prix : 32 €

Extrait :

Sous la direction de Jérémie Kroubo Dagnini, vingt intellectuels de haute facture, parmi lesquels Christian Béthune (Université Jean Monnet), Éric Doumerc (Université de Toulouse 2), Steve Gadet (Université des Antilles), Stéphanie Melyon-Reinette (Université des Antilles), Christine Dualé (Université de Toulouse 1), Marco Robinson (Rust College, Mississippi), mais aussi le conteur franco-camerounais André Ze Jam Afane et le chanteur réunionnais Danyel Waro, rendent un vif hommage aux musiques noires, recensées désormais au patrimoine musical mondial. Dans le cadre d'une approche pluridisciplinaire faisant appel autant aux réflexes d'historien que de sociologue, d'anthropologue, d'ethnologue, de musicologue, de spécialiste des études postcoloniales, de caraïbéaniste ou tout simplement d'artiste, ces penseurs ont décidé d'oeuvrer en commun pour répondre à de nombreuses interrogations sur le sujet : dans quel(s) contexte(s) se sont développées ces musiques ? Quel est leur but ? Quelles pratiques comportementales (rituelles, vestimentaires, corporelles, sexuelles) les accompagnent ? Quels messages (politique, social, idéologique) se diffusent par leur biais ? Quelle a été la réaction des pouvoirs publics face à celles-ci ? En quoi s'inscrivent-elles dans une culture de résistance ? Résistance contre qui ou quoi ? En quoi jouent-elles un rôle de contre-pouvoir ? Une liste qui n'est évidemment pas exhaustive. Le tout en gardant à l'esprit les notions de « production », de « réception », de « circulation » et d' « hybridation », et en prenant ces manifestations culturelles noires comme objets d'analyse dans un monde qui change. Et pour le plaisir des mélomanes, le blues, le jazz, le bebop, la soul, le maloya, la dub poetry, le dancehall, le reggaeton, le zouk, le gwoka, le rap, le krumping et les musiques afro-brésiliennes sont à l'honneur dans cette collection d'essais inédits. Un véritable « must have » pour tous les passionnés de musiques noires. Jérémie Kroubo Dagnini est chercheur associé au laboratoire POLEN (POuvoirs, LEttres, Normes) et à sa composante, le CEPOC (Centre d'Études POlitiques et Contemporaines), à l'Université d'Orléans. Il est spécialiste des musiques populaires jamaïcaines et l'auteur de nombreux ouvrages, dont Vibrations jamaïcaines. L'Histoire des musiques populaires jamaïcaines au XXe siècle (Camion Blanc, 2011). Il est également co-scénariste du documentaire Le souffle du Reggae (Theorem, 2016, 52 min.).

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