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L'âge d'or du rock progressif anglais 1976 - 1979

Tome 3

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Par Didier Gonzalez
23 juin 2025
Prix : 44 €

Extrait :

Vous tenez entre vos mains le troisième tome de l'Age d'Or du Rock Progressif Anglais 1965-1979 proposant une revue alphabétique des artistes et groupes constituant ce mouvement musical. Ce tome 3 retrace l'itinéraire, les biographies et l'analyse musicale le plus souvent détaillée de PINK FLOYD, THE PRETTY THINGS, PROCOL HARUM, RARE BIRD, REFUGEE, RENAISSANCE ROXY MUSIC, SKY, SOFT MACHINE, SPIROGYRA, SPOOKY TOOTH, STACKRIDGE, STONE THE CROWS, STRAWBS, STREETWALKERS, 10CC, SUPERTRAMP, TEN YEARS AFTER, TRAFFIC, U.K, URIAH HEEP, VAN DER GRAAF GENERATOR, YES, pour ne citer que les principaux acteurs du genre. Tous ces artistes ont apporté un éclairage différent du rock progressif anglais qui s'est graduellement défini et affirmé comme tel, avec ses prémisses situées à partir de l'album RUBBER SOUL des BEATLES en 1965 aboutissant à la pleine éclosion du genre à partir de 1967, avec les parutions de SERGEANT PEPPER'S LONELY HEARTS BAND des BEATLES, ARE YOU EXPERIENCED du JIMI HENDRIX EXPERIENCE, THE PIPER AT THE GATES OF DAWN de PINK FLOYD, le premier et éponyme album de THE SOFT MACHINE, le premier et éponyme album de PROCOL HARUM et DAYS OF FUTURE PASSED des MOODY BLUES. La période 1970 à 1972 constitue une période de pleine expansion du genre avec l'avènement d'EMERSON, LAKE & PALMER, CURVED AIR, GENTLE GIANT, RENAISSANCE, VAN DER GRAAF GENERATOR et d'une myriade de formations talentueuses, sans toutefois obtenir la notoriété des précédentes. La période 1973 à 1976 a été considérée comme celle de l'apogée de ce genre musical, avec l'éclosion de chefs-d'oeuvre comme GRAND HOTEL de PROCOL HARUM, TALES FROM TOPOGRAPHIC OCEANS de YES, THE LAMB LIES DOWN ON BROADWAY de GENESIS, THE DARK SIDE OF THE MOON de PINK FLOYD, A PASSION PLAY de JETHRO TULL, BRAIN SALAD SURGERY d'EMERSON, LAKE & PALMER, THE SNOW GOOSE de CAMEL. La période 1977-1979 a été considérée comme celle du déclin avec cependant l'éclosion des formations U.K. et BRUFORD d'une part mais aussi l'affadissement de la production des grands ténors du genre.

Vangelis

Lumière et ombre

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Par Pierre Graffin
25 avril 2025
Prix : 28 €

Extrait :

« Je ne donne pas d'interviews, car cela m'incite à exprimer des choses qui n'ont pas lieu d'être dites. La seule chose qui compte pour moi, c'est de faire de la musique. » (Vangelis) Pourtant, en avril 2022, Vangelis m'avait fait savoir, par l'entremise de son avocat, qu'il acceptait de me rencontrer pour que je lui présente mon projet de livre d'entretiens avec lui. Quelques semaines plus tard, il s'éteignait brusquement, laissant derrière lui une oeuvre magistrale et une aura de mystère. Peu enclin à se livrer, le Maestro a passé sa vie à cultiver une distance presque sacrée entre lui et le monde, préférant laisser ses créations parler pour lui. Ce livre est né d'un travail de recherche et de synthèse, c'est une quête pour approcher l'homme derrière le génie. Faute d'avoir pu entendre ses confidences, j'ai exploré les nombreux fragments laissés derrière lui : articles, documentaires, DVD, témoignages épars et ouvrages spécialisés. Chaque source, chaque anecdote, est une pièce d'un puzzle complexe qui esquisse le portrait d'un artiste complexe, insaisissable et fascinant. De ses premières expérimentations sonores en Grèce à ses chefs d'oeuvre intemporels comme Chariots de Feu, Blade Runner ou 1492 : Christophe Colomb, j'ai essayé de retracer le parcours d'un autodidacte visionnaire et brillant. Vangelis a non seulement révolutionné la musique électronique et orchestrale, mais il a aussi su toucher à l'universel, faisant vibrer l'âme humaine à travers ses compositions. Le compositeur demeure un mystère, mais à travers ces pages, je tente de l'approcher, guidé par le seul héritage qu'il a choisi de nous laisser : sa musique, cette langue universelle où se mêlent la lumière éclatante et les ombres de son âme.

The Gun Club

L'épopée musicale de Jeffrey Lee Pierce

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Par Sébastien Darchen
30 novembre 2024
Prix : 26 €

Extrait :

Jeffrey Lee Pierce, le leader du Gun Club d'origine Américano-mexicaine, grandit à Los Angeles dans la banlieue hispanique d'El Monte puis dans celle de Granada Hills, une banlieue plus huppée et dominée par la culture et les valeurs de l'Amérique blanche où il ne se retrouve pas. D'abord passionné de théâtre, il se tourne finalement vers la musique. À la même époque il découvre le mouvement punk qui envahit Hollywood à Los Angeles à la fin des années 1970. Après avoir été critique de disques pour le fanzine punk Slash Magazine dirigé par le Français Claude Bessy, Pierce fonde le Gun Club fin 1979 avec son acolyte Brian Tristan également d'origine Américano-mexicaine. Sans être directement politique, la musique du Gun Club nous livre une critique sociale de l'Amérique et nous fait découvrir sa face cachée : l'envers du décor où se côtoient prostituées, junkies, vétérans de la guerre : les laissés-pour-compte de l'Amérique. Jeffrey Lee Pierce, promoteur infatigable de son art ne veut pas faire de compromis commerciaux. Son épopée est une trajectoire de l'ombre qui le pousse à quitter Los Angeles vers New York puis Londres fin 1984. Le Gun Club est plus apprécié en Europe qu'aux États-Unis et l'industrie du disque y est un peu plus ouverte à la musique Underground non-commerciale que l'Amérique des années 1980. Après une brève carrière solo, Pierce ressuscite le Gun Club en Europe et développe une musique de plus en plus introspective qui rompt finalement avec ses racines punks. Pierce est un innovateur, de par la fusion des musiques traditionnelles américaines comme le blues avec l'agressivité du punk et ses paroles qui mêlent expériences de vie et fictions, il propose un catalogue musical impressionnant encore vénéré aujourd'hui, comme en témoignent les quatre albums posthumes dirigés par Cypress Grove. Basée sur des entretiens avec les musiciens qui ont travaillé avec Pierce, cette biographie délivre un acompte précis de cette quête identitaire qui a marqué la musique du Gun Club.

Everything Keeps Dissolving

Conversations avec Coil

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Par Nick Soulsby
29 octobre 2024
Prix : 46 €

Extrait :

Nous n'acceptons pas d'être interprétés et nous n'attendons pas de commentaires. Une totale désorientation des sens, tel est notre but. Nous n'avons pas de passé. Nous n'avons pas de passé ! Entre 1983 et 2004, le légendaire groupe Coil s'est établi comme le doyen de la culture ésotérique ; formation britannique expérimentale en constante évolution, son influence a pris une ampleur spectaculaire depuis sa fin prématurée. Avec une musique sombre, étrange, voire difficile d'accès, mais qui recèle souvent une sensibilité pop tordue, les albums de Coil constituent des recueils polymorphes de connaissances mystiques et de sagesse teintée d'acide lysergique, mâtinés d'un humour féroce. Dans Everything Keeps Dissolving, ses membres, John Balance (1962-2004) et Peter Christopherson (1955-2010), racontent au présent l'histoire de Coil de leur propre point de vue, au fil des événements jalonnant les deux décennies de l'histoire du groupe. Accompagnés de divers collaborateurs, nos deux protagonistes à l'esprit particulièrement incisif décrivent l'éruption fertile des idées, de leurs sources d'inspiration et des errances qui ont nourri leur vision, tant au niveau des paroles que de la musique - ainsi que les impasses et les concepts abandonnés en cours de route. En plus de constituer un ample regard sur la carrière de Coil, ces interviews tissent le récit d'une fantastique culture britannique underground de la fin du XXe siècle.

Norden Prog

Musiques progressives nordiques

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Par Henri Vaugrand
29 septembre 2024
Prix : 28 €

Extrait :

À partir des années quatre-vingt-dix, les pays nordiques ont été considérés comme les nouvelles terres d'expression d'un rock progressif qui, à l'instar de bien d'autres mouvements musicaux, avait mangé son pain noir durant la décennie précédente. Ce renouveau, souvent influencé par un retour vers l'écoute des grands noms du prog, a pour beaucoup été porté par la domination du metal sur la scène internationale. Néanmoins, le mouvement progressif nordique a des racines plus profondes et plus anciennes. En effet, dès la fin des années soixante et au début des années soixante-dix, bon nombre de musiciens découvrent et s'essaient aux développements progressistes, y ajoutant leur touche nationale ou régionale, leur langue, leur folklore, mais aussi leurs aspirations politiques et identitaires. C'est à cette promenade musicologique qu'invite Norden Prog : musiques progressives nordiques au travers de cent-cinquante chroniques d'albums qui font visiter Suède, Danemark, Norvège, Finlande et Islande, mais aussi Groenland, Îles Féroé, Estonie, Lettonie et Lituanie, dans une acception politique et culturelle large de ce que sont les pays nordiques. Ce sont également toutes les tendances progressistes qui sont représentées ici, que ce soit le progressif symphonique, le metal progressif, les musiques électroniques, le jazz-rock, le style Canterbury, le folk progressif, le krautrock, l'avant-prog ou le Rock in Opposition (RIO)… Voyage intemporel au sein de larges espaces, l'ouvrage propose de dépasser la seule perspective historique afin de montrer l'étendue musicale et l'importance majeure d'un mouvement progressif nordique trop souvent réduit à son expression scandinave et métallique.

Heavy metal et postmodernité

Archétypes et hybridations au sein d'un genre polymorphe

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Par Vincent Guérin
31 août 2024
Prix : 30 €

Extrait :

Agrégé de musique, guitariste et compositeur, Vincent Guérin nous livre ici le fruit de ses recherches universitaires dans un ouvrage qui s'articule en 3 parties : 1) Un inventaire des principaux archétypes du metal : techniques instrumentales et vocales, rythmes typiques et surtout modes et structures caractéristiques des riffs sont passés au crible pour tenter de dresser un large panorama des archétypes propres au genre metal. 2) Le recensement et l'analyse des métissages du metal avec d'autres genres musicaux au sein de sous-genres hybrides (symphonic metal, folk metal, funk metal, néo metal, jazz metal, etc.). 3) La mise en perspective des deux parties précédentes autour de la question de la postmodernité : au regard de l'analyse de ses archétypes et de ses hybridations, peut-on affirmer que le metal est une musique résolument postmoderne ? Factuels, portés sur l'analyse et gorgés de nombreux extraits de partitions, ces travaux sont une mine de références pour tout métalleux, musicien, enseignant ou chercheur qui s'intéresse au genre metal ou à la postmodernité. La plupart des sous-genres majeurs y sont abordés (heavy, thrash, death, black, djent, etc.) au travers de l'analyse de riffs des groupes les plus emblématiques (Iron Maiden, Metallica, Slayer, Death, Meshuggah, Korn, RATM, Rammstein…). Ce décryptage des particularités les plus marquantes de la musique metal et de ses passerelles stylistiques avec d'autres genres musicaux éloignés permet de rattacher ces observations à la question de la postmodernité et ainsi déduire quels sont les traits communs ou les dissemblances entre le metal et les oeuvres postmodernes.

Black Metal

L'évolution du culte

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Par Dayal Patterson
1er mai 2024
Prix : 75 €

Extrait :

Le black metal est probablement la plus extrême de toutes les musiques, véritable démon dévorant ses adeptes. Cet ouvrage est une anthologie couvrant presque trente années de ce courant musical extrême, comprenant plusieurs centaines de pages de photographies et d'interviews des membres de : Venom, Mercyful Fate, Bathory, Hellhammer, Celtic Frost, Sodom, Slayer, Kreator, Destruction, Vulcano, Sarcofago, Blasphemy, Samael, Rotting Christ, Necromantia, VON, Tormentor, Master's Hammer, Gehenna, Gorgoroth, Trelldom, Cradle of Filth, Dimmu Borgir, Mütiilation, Vlad Tepes, Belketre et les Légions Noires, Dissection, Watain, Marduk, Funeral Mist, Shining, Graveland, Infernum, Behemoth, Enslaved, Satyricon, Isengard / Storm, Ulver, Windir, Negura Bunget, Hades, Primordial, Arcturus, Manes, In the Woods, Ved Buens Ende, Fleurety, Sigh, Dodheimsgard, Mysticum, Aborym, Blacklodge, Amesoeurs / Alcest, Fen, Wolves in the Throne Room et bien d'autres ! Constitué par des entretiens exclusifs avec les figures essentielles de ce genre musical, Black Metal L'Évolution du Culte est à ce jour le guide le plus complet sur cette forme fascinante et controversée du metal extrême. Par son ampleur et sa profondeur, cet ouvrage épique tient de l'encyclopédie. Des pionniers des années 80 à la renaissance explosive du genre en Scandinavie, sans oublier les rejetons les plus divers d'aujourd'hui, Black Metal se saisit du développement de ce mouvement musical in extenso. L'auteur, Dayal Patterson, a commencé sa carrière professionnelle en 2005, après avoir lancé son propre magazine musical, Crypt. Depuis lors, il contribue régulièrement à des publications comme Record Collector, The Quietus, Terrorizer, Decibel, Classic Rock Presents… et, surtout, le magazine Metal Hammer, pour lequel il écrit depuis 2006. Il a également participé aux notes d'albums de célèbres groupes, dont les pionniers du post-punk Killing Joke et les légendes du black metal Marduk.

Front 242

Catch The Men

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Par Eric Duboys
1er mai 2024
Prix : 75 €

Extrait :

En dépit de ses 40 ans d'existence, Front 242 est demeuré un groupe dont, sur le plan biographique, même la part la plus fervente de son public n'avait jusque-là à sa disposition qu'une quantité très limitée d'informations. Non que le quatuor ait travaillé à toute force à cultiver le mystère, mais tant son esthétique visuelle et sonore que ses modes d'intervention, le concept même de « commando » caractéristique de sa démarche, ont pu, par la force des choses, laisser dans l'ombre une bonne part de ce qui avait fait son histoire, envisagée en tant qu'aventure humaine. Il s'agissait donc, en premier lieu, de retracer dans le détail le singulier parcours de la formation, qui l'aura vu en l'espace de quelques années passer du statut de petit groupe belge confidentiel à celui de figure majeure, internationalement reconnue, dans l'histoire des musiques électroniques. Front 242 l'a dû à des productions discographiques aussi novatrices que dépourvues de concessions, mais peut-être plus encore à un exercice de la scène sans commune mesure avec ce qui pouvait alors se pratiquer au sein de ce genre d'expression musicale, encore très mal considéré lorsque le groupe est apparu. Mais l'enjeu consistait aussi et surtout à s'efforcer de creuser aussi loin que possible derrière les seules données factuelles, et de rendre compte de ce qu'aura représenté un tel parcours aux yeux des protagonistes eux-mêmes, qui jusque-là s'étaient toujours montrés relativement réticents à tout épanchement d'ordre personnel. Catch the Men est donc le fruit de nombreux entretiens, ayant couru sur près de trois années, réalisés avec les quatre membres du groupe (Richard 23, Jean-Luc De Meyer, Patrick Codenys et Daniel B.), qui chacun livrent, en s'opposant parfois, leurs sentiments sur pareille aventure. L'oeuvre discographique (mais également visuelle) est, elle aussi, analysée au plus près, afin d'en dégager toute la pertinence et la richesse, tout comme sont également largement abordés les chemins musicaux parallèles qu'ont pu emprunter au fil du temps chacun des membres en dehors de la formation mère, ayant produit au final un corpus d'oeuvres tout à fait considérable et d'une surprenante variété.

Sing Backwards And Weep

Mémoires

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Par Mark Lanegan
1er mai 2024
Prix : 34 €

Extrait :

Des coulisses du "rock de Seattle", Lanegan ne nous cache rien. Dans son récit, il y a tout ce qu'on aurait préféré ne pas savoir sur ce courant musical fascinant, et pourtant on se laisse entraîner dans cette existence hors norme peuplée de personnages surprenants. « Mark Lanegan - primitif, brutal, apocalyptique - que demander de plus ! » - Nick Cave, auteur de the Sick Bag Song et The Death Of Bunny Monroe « D'une brutalité pleine d'honnêteté mais ne s'apitoyant jamais sur son sort, Lanegan trace le tableau introspectif de la naissance même du génie, sur le fil du rasoir, entre beauté et annihilation. Comme un Monet recevant un coup de couteau rouillé, Sing Backwards and Weep est un tableau à couper le souffle, mais sa lecture en est douloureuse. Une fois ouvert, il m'a été impossible de reposer ce livre. » - D. Randall Blythe, auteur de Dark Days et chanteur de Lamb of God « Si vous vous êtes déjà demandé comment la musique de Mark Lanegan a pu éclore, voici un aperçu de l'obscure crasse sur laquelle elle a pris racine. Sing Backwards and Weep est bel et bien un récit affreux, nu et authentique. » - Michael C. Hall de Dexter et Six Feet Under « Une autobiographie où tous les coups sont permis, d'une honnêteté sans compromis. Ce qui élève Sing Backwards and Weep au-dessus du lot, c'est qu'il permet un regard sur l'évolution de Lanegan en tant qu'artiste, de ses premières influences musicales au chanteur et compositeur inimitable que l'on connaît aujourd'hui. » - Tom Hansen, auteur de American Junkie et This Is What We Do « Certains livres vous amusent, certains vous intriguent, et d'autres - ils sont rares - comme Sing Backwards and Weep de Mark Lanegan vous prennent à la gorge et vous entraînent dans les tréfonds du cerveau de l'auteur jusqu'à ce que vous voyiez et éprouviez les mêmes choses que lui. C'est le genre de livres que j'aime. Dégueulasse, d'une grande humanité, et aussi douloureux qu'un jet d'acide dans l'oeil. » - Jerry Stahl, auteur de Permanent Midnight, I, Fatty et Happy Mutant Baby Pills

Biblio pop, rock et littérature de William Blake à Bret Easton E

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Par Didier Delinotte
17 mars 2024
Prix : 30 €

Extrait :

La guitare et la plume, ou les noces barbares entre rock et littérature. Deux univers qui, depuis les Saintes écritures et jusqu'à la littérature de genre (Fantastique, Science Fiction, Polar…) se seront toujours côtoyés jusqu'à parfois se percuter, percoler dans une gerbe d'étincelles. Au-delà de Dylan, de Cohen ou de tous ces écrivains-rockers, on voit bien que le monde du rock a toujours puisé dans les livres et a mis au pinacle les grands de la littérature. Kerouac et Dylan, Faulkner et le Band, Alan Sillitoe et Ray Davies, Hubert Selby et Lou Reed, Artaud et Jim Morrison, Rimbaud et Patti Smith, Yeats et Van Morrison … On pourrait multiplier les exemples d'affinités et de liaisons - parfois dangereuses - entre écrivains et rockers. Plus près de nous, des rockers comme Tom Waits ou Nick Cave perpétuent la tradition unissant les mots et les sons à travers une poésie du malaise et des mélodies crépusculaires. C'est avant tout la notion de lyrisme qui est convoquée ici, exprimant aussi bien la lyre des anciens aèdes que la guitare de nos pop stars. Le lyrisme qui, nous dit Wikipedia, est « une tonalité, un registre artistique qui privilégie l' expression poétique et l'exaltation des sentiments personnels, des passions ». Ce lyrisme inspiré sur lequel souffle le vent de l'épopée et qui n'a rien à voir avec les jérémiades auto-complaisantes et narcissiques que l'on entend trop souvent de nos jours. Reste à espérer que nous aurons, avec cet ouvrage, mérité à la fois du rock et de la littérature pour concilier deux passions qui peuvent paraître lointaines en apparence, mais qui sont finalement très proches, grâce à des écrivains qui swinguent, grâce à des musiciens qui se font poètes

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