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Swans

Sacrifice et transcendance, l'histoire orale

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Par Nick Soulsby
29 avril 2023
Prix : 34 €

Extrait :

En près de quarante ans, de ses origines chaotiques au sein de la scène No Wave new-yorkaise, Swans s'est élevé pour devenir l'un des groupes de rock les plus acclamés ces dernières années. La formation, réputée « la plus bruyante du monde » dans les années 80, a traversé plusieurs métamorphoses avant de s'effondrer, épuisée, brisée et découragée, à la fin des années 1990. Revenu triomphalement à la vie en 2010, Swans a désormais acquis le statut de légende auprès des fans et des critiques pour lesquels il fait aujourd'hui figure de survivant de la scène underground. À sa tête se trouve Michael Gira, dont le désir a toujours été de créer une musique telle que le public en oublie toute matérialité pour ne plus percevoir que l'énergie pure - et transcendante - que recèlent ces sonorités. À travers ces pages, de nombreux musiciens, intervenants et membres de Swans racontent l'histoire de l'une des formations les plus significatives de l'ère post-punk américaine. S'appuyant sur plus de 125 interviews, Sacrifice et transcendance est le récit ultime des hauts et des bas de Swans et du travail fourni des années 80 à nos jours. Implication, détermination, refus du compromis, Michael Gira, c'est Swans - et Swans, c'est Michael Gira. Voici donc le parcours hors norme de cet artiste d'avant-garde et de ses formations, dont Swans restera la plus célèbre.

Blood Fire Death

L'histoire du death metal suédois

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Par Ika Johannesson
22 mars 2023
Prix : 36 €

Extrait :

Au début des années 90, le death metal suédois révolutionna le monde de la musique. Grâce à l'imagerie scandaleuse et aux sons terrifiants de groupes tels qu'Entombed, Dismember et At The Gates, la douce Scandinavie se retrouvait à l'avant-garde d'un mouvement à l'impact planétaire. La naissance du black metal entraîna la jeune culture metal à de nouvelles extrémités. Les sonorités en étaient aussi brutales que macabres, jusqu'à la vénération de la mort. Bientôt, des églises brûlèrent en Suède et en Norvège, et l'iconographie sataniste à laquelle recouraient les formations et les fans dépassa la seule volonté de choquer les sensibilités scandinaves. Comment cette vague démarra-t-elle ? Pourquoi la Suède devint-elle le foyer d'une musique aussi agressive et nihiliste ? Blood Fire Death - l'Histoire du Metal Suédois relate pas à pas l'évolution d'un genre, depuis les énormes murs d'amplis du rock des années 70 jusqu'aux manifestations diverses et paradoxales de la scène actuelle, en passant par les années 90 et les méfaits des satanistes. L'ouvrage propose des interviews des membres d'Entombed, Nifelheim et Dissection notamment, ainsi que des portraits de Bathory, Pelle « Dead » Ohlin et Watain, les maîtres incontestés du black metal actuel. Bienvenue dans les symboles et les logos extravagants, la mort et la pénombre, mais aussi le dévouement, la camaraderie, la communauté et l'amour profond de la musique.

L'âge d'or du rock progressif anglais 1965 - 1979

Tome 2

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Par Didier Gonzales
22 mars 2023
Prix : 40 €

Extrait :

Vous tenez entre vos mains le deuxième tome de l'Age d'Or du Rock Progressif Anglais 1965-1979 proposant une revue alphabétique des artistes et groupes constituant ce mouvement musical. Ce tome 2 retrace l'itinéraire, les biographies et l'analyse musicale le plus souvent détaillée de GENTLE GIANT, GONG, GREENSLADE, STEVE HACKETT, PETER HAMMILL, HAWKWIND, STEVE HILLAGE, STEVE HOWE, ILLUSION, JETHRO TULL, KHAN, KING CRIMSON, LED ZEPPELIN, MAN, MANFRED MANN'S EARTH BAND, MATCHING MOLE, THE MOODY BLUES, NATIONAL HEALTH, THE NICE, ANTHONY PHILLIPS, pour ne citer que les principaux acteurs du genre. Tous ces artistes ont apporté un éclairage différent du rock progressif anglais qui s'est graduellement défini et affirmé comme tel, avec ses prémisses situées à partir de l'album RUBBER SOUL des BEATLES en 1965 aboutissant à la pleine éclosion du genre à partir de 1967, avec les parutions de SERGEANT PEPPER'S LONELY HEARTS BAND des BEATLES, ARE YOU EXPERIENCED du JIMI HENDRIX EXPERIENCE, THE PIPER AT THE GATES OF DAWN de PINK FLOYD, le premier et éponyme album de THE SOFT MACHINE, le premier et éponyme album de PROCOL HARUM et DAYS OF FUTURE PASSED des MOODY BLUES. La période 1970 à 1972 constitue une période de pleine expansion du genre avec l'avènement d'EMERSON, LAKE & PALMER, CURVED AIR, GENTLE GIANT, RENAISSANCE et d'une myriade de formations talentueuses, sans toutefois obtenir la notoriété des précédentes. La période 1973 à 1976 a été considérée comme celle de l'apogée de ce genre musical, avec l'éclosion de chefs-d'oeuvre comme GRAND HOTEL de PROCOL HARUM, TALES FROM TOPOGRAPHIC OCEANS de YES, THE LAMB LIES DOWN ON BROADWAY de GENESIS, THE DARK SIDE OF THE MOON de PINK FLOYD, A PASSION PLAY de JETHRO TULL, BRAIN SALAD SURGERY d'EMERSON, LAKE & PALMER, THE SNOW GOOSE de CAMEL. La période 1977-1979 a été considérée comme celle du déclin avec cependant l'éclosion des formations U.K. et BRUFORD d'une part mais aussi l'affadissement de la production des grands ténors du genre.

Ferry, Eno, Roxy

Le Rock BCBG

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Par Jérôme Pintoux
20 janvier 2023
Prix : 28 €

Extrait :

Roxy Music, ce n'était pas un groupe lambda. Ces musiciens faisaient un rock glamour, à la fois progressif et rétro, futuriste, passéiste, ironique, distant, dérangeant. On les écoutait, intrigués. On perdait vite ses repères. Ces Anglais avaient un look pas possible, comme des rockers fifties échappés du futur. Les lunettes de mouches mortes de Phil Manzanera, les fourrures « mère-grand » de Brian Eno, c'était décadent. Au milieu de tant de disques fanés, qui rappellent à quel point les seventies furent parfois décevantes, Roxy Music brille encore. Bryan Ferry au chant, Andy Mackay au saxophone, Phil Mazanera à la guitare, Paul Thompson à la batterie, Brian Eno au synthé... Eno ne restera pas longtemps au sein du groupe. Il préférera tenter l'aventure en solo. Il sera l'un des pionniers de l' « ambient music » et un producteur recherché. Nous avons tenté d'esquisser des vies parallèles de Brian Ferry, rocker BCBG, et de Brian Eno, pionnier de l'électronique. Comment Roxy Music a-t-il été perçu à l'époque ? On ne savait pas trop si c'était de l'art ou du cochon. En 1973, on les considérait un peu comme le groupe à la mode, mais moins intéressant que David Bowie, moins mélodique. On croyait avoir affaire à un feu de paille. Ce ne fut pas le cas. Bryan Ferry a poursuivi une carrière solo, avec le succès que l'on sait. On l'a pris pour un mondain, c'est avant tout un cinéphile. Il a hanté les années 30, le répertoire de Cole Porter. Il a même repris du Dylan. L'étiquette « rock BCBG » est un peu ironique. Pourtant elle semble moins péjorative que celle de « rock FM », qui désigne un rock formaté pour les radios américaines, un rock commercial et souvent insipide. Le rock BCBG, c'est une esthétique - un rock raffiné, sans être du rock prog. Sorti en mai 1982, l'album Avalon, par exemple, n'est ni new wave ni after punk. C'est plutôt un album anti-punk, mais sans agressivité aucune, sans déclaration de guerre. Pas du rock engagé. Plutôt du rock dégagé. Des airs qui se perdent dans les brumes, vers l'île des fées. Bryan Ferry a dû détester le punk qui lui avait coupé les ailes en 1977, l'avait terriblement ringardisé et réduit à l'image de crooner rétro. Il a attendu son heure, sinon sa revanche. Cinq ans après les Sex Pistols et les Clash, Roxy Music publie Avalon. C'est au tour des punks de se sentir relégués, de voir leur image ternie.

Portraits chantés de la société française

De la La Marseillaise à Antisocial en passant par Le Déserteur

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Par Daniel Lesueur
21 décembre 2022
Prix : 30 €

Extrait :

Nos grands-parents ne reconnaîtraient pas la Terre qu'ils ont quittée... Beaucoup moins terre que béton, d'ailleurs ! Paradoxalement, la mentalité des Français fut moins transformée par la Seconde Guerre mondiale et par Mai- 68 que par 14-18 - dépréciation de la ruralité - et par les Trente Glorieuses : déification du pognon de dingue. Que penseraient-ils des golden boys qui, en quelques minutes, gagnent autant que ce qu'ils avaient épargné toute leur vie pour payer leur masure et leur petit jardin aujourd'hui transformé en parking ? Leurs petites villes se sont vidées, et les grandes sont devenues invivables. L'automobile, qui pour eux était un rêve rarement accessible, est devenu pour beaucoup un cauchemar. Les familles sont désormais monoparentales ; les derniers couples ne se parlent plus, chacun de son côté « cause dans une boîte » pendant que les enfants tripotent nerveusement un rectangle en matière plastique. Les clochards sympa ont été chassés par des SDF agressifs. La drogue a infiltré tous les niveaux de la société et les élites se délitent... Tout a changé, sauf l'esprit belliqueux : toujours autant de violence tandis que prospèrent les marchands d'canons, fers de lance de notre économie. Tout cela, nos artistes l'ont remarqué, chanté voire hurlé, délivrant un réquisitoire en bonne et due forme !

Rod Stewart

Sir Rod superstar, la période américaine (depuis 1975)

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Par Eric Tessier
26 septembre 2022
Prix : 32 €

Extrait :

1975, c'est l'année de tous les changements pour Rod Stewart. Il s'installe aux États-Unis, à Los Angeles. Terminé les Faces. Fini les groupes. Le pas est sauté : Rod Stewart devient définitivement un artiste solo. Dans cette seconde partie de carrière, il produira 27 albums studios. Albums qui le verront s'essayer avec brio à des styles différents : du folk rock qui lui est habituel à la new wave, en passant par le rock and roll, la soul, les standards américains des années trente/quarante. Ce tome 2 relate cette partie de sa carrière, longue et passionnée qui, vue aujourd'hui avec le recul du temps, s'avère d'une grande qualité, en dépit des polémiques suscitées à l'époque, particulièrement en ce qui concerne « Da Ya Think I'm Sexy? » qui lui valut le mépris de la critique (critique s'extasiant devant le « Miss You » des Rolling Stones, allez comprendre) ainsi que des dérives totalitaires de la part de certains allumés anti-disco. Il eut même droit à voir ses disques brûlés par des fanatiques, pseudo-rockers et vrais réactionnaires qui se rangèrent de fait du côté des fondamentalistes religieux qui, dans les années soixante, organisèrent des autodafés avec les disques des Beatles. Rod Stewart a mené sa barque en haussant les épaules, fort qu'il était de l'amour indéfectible de son public qui, lui, avait dansé avec entrain sur « Da Ya Think I'm Sexy? ». Car il est clair que, depuis les Faces, Rod Stewart est toujours resté proche de ses fans. Mieux, il a gagné l'attention du grand public, à l'image d'un Elvis Presley, passant du statut de star à celui de superstar. Après un léger passage à vide en tant qu'auteur, mais pas en tant qu'interprète, il connaît un regain de créativité avec ses quatre derniers disques : Time (2013), Another Country (2015), Blood Red Roses (2018) et The Tears of Hercules (2021). Depuis 2016, il est devenu sir Rod Stewart, rejoignant ses pairs, tels Paul McCartney, Mick Jagger ou encore Elton John. Sir Rod superstar, la période américaine (depuis 1975), suite de Rod The Mod, la période anglaise (1945-1975), vous fait pénétrer dans les coulisses à la fois professionnelles et personnelles de Rod Stewart, et des différents Rod Stewart Group, tout en analysant chacun de ses disques, depuis Atlantic Crossing (1975) jusqu'à The Tears of Hercules (2021).

Giallo & Rosso

Le rock progressif italien fait son cinéma

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Par Louis de Ny
26 juin 2022
Prix : 30 €

Extrait :

Quand la rencontre entre le rock progressif italien et le cinéma de son pays a-t-elle eu lieu ? Pourquoi un compositeur aussi réputé que Luis Enriquez Bacalov a-t-il collaboré avec les New Trolls et Osanna ? Comment Goblin est-il devenu le groupe incontournable des musiques du giallo italien ? Quel est le rapport entre Attila et le groupe Premiata Forneria Marconi ? Qui avait remarqué que la bande-son illustrant La Cerimonia dei sensi était un vrai chef-d'oeuvre signé Le Groupe X ? Le film Shock aurait-il eu le même intérêt sans l'étonnante musique de Libra ? Quel compositeur italien de musiques de films d'horreur a-t-il repris un morceau de King Crimson en concert ? Pourquoi Ennio Morricone est-il dans ce livre ? Qui se cachait derrière The Braen's Machine ? Quelle est la véritable histoire de l'album Distorsions du groupe Blue Phantom ? Toutes les réponses à ces questions, avec encore bien d'autres révélations et autant de sujets d'étonnement, sont dans ce livre. Les fans de rock progressif transalpin comme les amateurs du cinéma italien trouveront leur bonheur dans cet ouvrage qui propose également une mise en perspective originale entre chaque film évoqué et sa bande-son grâce aux précieux éclairages de Stéphane Lacombe. Giallo & Rosso est donc un nouvel épisode de la saga de ce rock progressif italien qui n'a décidément pas fini de surprendre plus de cinquante ans après sa naissance.

Johnny et moi

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Par H.M.
26 juin 2022
Prix : 28 €

Extrait :

Malgré ses concessions grand public et ses dérives du côté de la variété, Johnny Hallyday reste le seul rocker français qui ait su fédérer les générations et les publics les plus divers. En cinquante-sept ans d'une carrière prolixe et mouvementée, avec plus de trois mille concerts et une centaine d'albums studio et live ayant généré plus de cent millions de ventes, l'idole des jeunes est devenue un monument national : il a irradié pendant des décennies l'histoire du rock français en y suscitant l'admiration ou le rejet - mais jamais l'indifférence -, il a affirmé son statut de star de tous les excès et de tous les succès et, au milieu de ses errements opportunistes, il n'a jamais délaissé ses fondamentaux, le blues et le rock'n'roll originel. Touché de plein fouet dans les années soixante par ce phénomène incontournable qui lui ouvrit une porte d'accès aux musiques électriques, HM, journaliste spécialisé dans le rock français, a assisté à trente-et-une de ses prestations scéniques entre 1965 et 2017. À partir du récit de ces concerts qu'il replace dans leur contexte sociologique et musical, il retrace la carrière du chanteur par rapport à son propre vécu et son évolution personnelle. À travers ses illusions et ses désillusions, ses emballements et ses critiques, il questionne le mythe, le met en perspective et le décortique pour en faire apparaître aussi bien les failles que les éclats, les échecs que les réussites. La passion dont il fait preuve s'accompagne du refus de toute concession et rejette le piège de l'hagiographie pour mieux cerner l'une des épopées musicales françaises les plus fascinantes de notre époque.

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