Parcours hors pistes

Le Rock de l'ombre à la lumière

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Par Jean-Marie VANDERSMISSEN
26 novembre 2010
Prix : 32 €

Extrait :

Grâce au bouillonnement des années soixante, le rock a peu à peu forgé ses lettres de noblesse. De grands noms ont vu le jour ; d'autres - moins prestigieux mais au talent indéniable - furent contraints d'évoluer dans l'ombre des maîtres. Graduellement, les courants ont évolué et les genres se sont mis en place autour des formations-clés. Cet ouvrage convie le lecteur à un cheminement dans le temps où, chronologiquement au fil des concerts, se côtoient les artistes majeurs et ceux que les pages du rock ont quelquefois injustement abandonnés sur le bord de la route. Ainsi assisterons-nous à l'émergence du rock progressif par le biais d'artistes tels que Renaissance, Barclay James Harvest ou, dans un registre plus dur, Uriah Heep, Rush ou Golden Earring. Seront évoqués les débuts fracassants d'AC/DC (au détriment de Black Sabbath…), l'éclosion de Judas Priest, la fratrie UFO - Scorpions, le tragique parcours de Wendy O. Williams des Plasmatics, la maestria de Ritchie Blackmore, le rock théâtral de Meat Loaf ou celui, plus léché, de Dire Straits. Nous lierons connaissance avec Roy Harper, Budgie, retrouverons les chefs de file de la New Wave of British Heavy Metal à travers Saxon, Riot et Ozzy sans oublier les instigateurs que furent Montrose, Rory Gallagher ou, outre-Atlantique, Ted Nugent, Little Feat ou les Doobie Brothers. Le tout sur fond de Led Zeppelin, Deep Purple, Jethro Tull, Dylan, Santana, Bowie et les rencontres imprévues de l'auteur avec certains musiciens.

Blue Öyster Cult

La carriere du mal

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Par Mathieu Bollon et Aurélien Lemant
17 mai 2013
Prix : 38 €

Extrait :

« Comic books. Télévision. Cauchemars. » Telle est la trinité pop-culturelle à l'oeuvre derrière les cinq hommes qui fondèrent à Long Island, sur les ruines de l'été de l'amour, le Blue Öyster Cult, seul « groupe de heavy metal pour intellectuels ». Dans un foisonnement d'influences coagulant rhythm'n'blues, hard boogie, pop psychédélique et rock progressif, des Doors à Steppenwolf et des Who aux Beach Boys, le Blue Öyster Cult est, tel que son nom le lui présageait, une formation culte au coeur du panthéon Rock'n'Roll. À ce jour, jamais aucun ouvrage en français n'avait été consacré à cette formation pourtant en exercice depuis la fin des années soixante : quatorze albums studio, quatre live épiques, les tournées mondiales en compagnie de Black Sabbath ou Uriah Heep, les textes signés Patti Smith ou Richard Meltzer, les collaborations avec les écrivains Michael Moorcock, Jim Carroll ou John Shirley, sans oublier Sandy Pearlman, l'homme dont la légende rapporte qu'il appliqua le concept de heavy metal au champ musical. Mathieu Bollon et Aurélien Lemant livrent avec La carrière du mal un rockumentaire écrit à quatre mains / deux cerveaux et qui, tout en s'éloignant des bio classiques, s'attaque chronologiquement à la discographie du B.Ö.C, dans une analyse des contenus (lyrics, pochettes, morceaux) mise en relation avec l'Histoire du XXe siècle : conspiracy theory, nazisme, aliens, spiritisme, paranormal, cinéma d'horreur, littérature SF, Hells Angels, hermétisme, sorcellerie, SM, fétichisme, polémologie… et tout ce qui a pu inspirer les mouvements punks et new wave dans leurs thèmes de prédilection et leurs esthétiques paramilitaires et cryptofascistes. Par-delà le hard rock, ce livre est une invitation à s'immerger dans les musiques ensorcelées issues du blues et à se poser la question de la nature magique du rock'n'roll.

Opeth

Damnation et Délivrance

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Par Nicolas Bénard et Robert Culat
21 mars 2013
Prix : 36 €

Extrait :

Royaume de Suède, début des années 1990. Dans le pays en crise, la scène métal trouve un terrain de jeu idéal. Chaque semaine, de nouvelles formations voient le jour. Originaire de Stockholm, Opeth fait partie de ces groupes de death metal aux riffs novateurs, mais dont le caractère extrême de la musique limite a priori sa diffusion. Pourtant, sous la houlette de son maître à penser Mikael Åkerfeldt, Opeth sort progressivement de l'ombre. 20 ans après sa création, la formation suédoise fait partie du gotha métallique non seulement local, mais international. Mieux : depuis ABBA, aucun artiste suédois n'a connu un tel engouement à l'échelle planétaire. Nicolas Bénard et Robert Culat décryptent les raisons de ce succès en étudiant l'histoire et l'imaginaire d'Opeth. Une lecture non exclusive, mais qui lève le voile sur un groupe dont l'obscurité du discours ne freine nullement sa dynamique de progression. Nicolas Bénard est docteur en histoire, enseignant et chercheur associé à l'université de Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines. Ses recherches portent sur l'histoire des musiques extrêmes sous l'angle de la production, de la diffusion et de la réception. Il a publié plusieurs ouvrages sur le sujet, notamment Métalorama, ethnologie d'une culture contemporaine, 1983-2010, paru en 2010 chez Camion Blanc. Robert Culat est né à Marseille le 11 février 1968. Après une licence canonique en philosophie de l'Université Pontificale Grégorienne (Rome), il devient prêtre du diocèse d'Avignon en 1993. Depuis 2010, il est aumônier de la Communauté catholique francophone de Copenhague. Robert Culat est l'auteur de L'âge du Metal, publié chez Camion Blanc en 2007.

Van Halen

Everybody Wants Some

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Par Ian Christe
21 novembre 2013
Prix : 36 €

Extrait :

Van Halen, c'est toute une histoire ! C'est aussi la vôtre, souvenez-vous, au driving du coin dans le pick-up de papa… La Saga Van Halen vous fera vivre les aventures du groupe qui a révolutionné le rock, ses débuts et son ascension, puis les allées et venues des uns et des autres, la valse des chanteurs, les concerts annulés et les rumeurs les plus folles. Comment deux petits Hollandais formés à la musique classique vont-ils fonder le plus grand groupe de hard rock américain ? Quel secret détient Eddie pour avoir une telle maîtrise de sa guitare ? Qui, mis à part David Lee Roth et Sammy Hagar, a ce petit je-ne-sais-quoi dans son ADN lui permettant de chanter dans Van Halen ? Doit-on croire les légendes concernant les groupies, les nains et les détails des contrats ? Voici la vérité toute nue malicieusement étalée dans ces pages - c'est tout ce que vous avez voulu savoir sur ce groupe légendaire sans jamais oser l'imaginer. Ian Christe s'est livré pour nous à un travail d'historien. Dûment informé, l'auteur d'une Histoire complète du Heavy Metal a su saisir à la fois l'enthousiasme passionné des fans et l'absurdité inhérente à cet égo collectif nommé Van Halen. Dans une prose alerte, Everybody Wants Some est un conte de fées en lumière réelle… Vive, entraînante, cocasse et riche en anecdotes, la saga Van Halen couvre l'épopée de ce groupe mythique, jusqu'aux diverses reformations. Entrez dans la légende qui a bercé votre adolescence.

Dave Mustaine

Splendeur et misère d'une icône thrash

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Par Dave Mustaine & Joe Layden
14 février 2011
Prix : 36 €

Extrait :

Dave Mustaine est le premier à reconnaître que sa vie a été compliquée, et qu'il a connu tous les déboires possibles : une enfance détruite, des parents alcooliques, une éducation religieuse aliénante, une dépendance à toutes les substances imaginables, des revers professionnels violents… Après avoir été viré sans cérémonie de Metallica, il a créé Megadeth dont il est le chanteur-guitariste-compositeur-PDG, et s'est battu sans relâche contre ses démons pour mener à bien sa mission. Il livre ici une confession sans concessions. Considéré comme le père fondateur du thrash metal, il a créé quasiment tout seul ce style qui a fait la gloire de Megadeth et de Metallica. Avec plus de douze albums à son actif - de Killing is my Business… and Business is Good en 1985 au récent Endgame - Mustaine a composé des morceaux qu'on a qualifiés tout à la fois de poignants, introspectifs, ironiques et énervés. Megadeth a été nommé huit fois aux Grammy et a gagné six disques de platine. Mustaine vit à San Diego, en Californie. Joe Layden est un journaliste reconnu et auteur de best-sellers. Il a écrit plus de trente ouvrages, dont The Great Last Fight, que Sports Illustrated et l'American Library Association ont salué comme l'un de meilleurs livres sportifs de 2007. Il a également co-écrit There And Back Again et The Rock Says…, deux best-sellers du New York Times.

Etat des lieux des musiques extrêmes

Les albums essentiels d’un demi siècle de transgression hard rock, metal, punk, hardcore & Co

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Par Damien Chaney, Antoine Petite et Ludovic Chaney
20 décembre 2011
Prix : 40 €

Extrait :

Du hard rock le plus traditionnel (Led Zeppelin, Airbourne, Ugly Kid Joe…) au black metal le plus virulent (Bathory, Emperor, Dimmu Borgir…), de la déferlante grunge des années 90 (Nirvana, Pearl Jam…) au punk sous toutes ses formes (Ramones, NOFX, Rise Against, Blink 182...), de l'indus le plus froid (Throbbing Gristle, Ministry…) au hardcore le plus enragé (Bad Brains, Cro-Mags, Comeback Kid…) en passant par les mastodontes du genre (Metallica, AC/DC, Slipknot, Offspring, Guns'N'Roses, Rage Against The Machine, Iron Maiden…) et les ovnis underground (Repulsion, Breach, Sunn o, Acid Bath, Skyclad, Dub War, Hellhammer, Envy…), voici, pour la première fois réunis, 450 albums fondamentaux couvrant toutes les directions déviantes qu'a pu prendre le rock'n'roll. Démarrant en 1965 avec les Sonics et s'étalant jusqu'aux récentes sorties de Arch Enemy, Fucked Up, Mastodon ou encore Sonata Arctica, ce voyage musical vous fera traverser un demi-siècle de musique extrême et plus de vingt-cinq pays. Ces disques essentiels sont décryptés par un panel de mélomanes éclairés, amateurs, journalistes, mais aussi musiciens reconnus issus de groupes aussi incontournables que Lofofora, Peter and The Test Tube Babies ou encore Treponem Pal ! Metalleux, punk, hardos, coreux de tous bords : vous tenez entre vos mains votre nouvelle bible !!!

Dimebag Darrell

Un cowboy en enfer

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Par Zac Crain
21 novembre 2011
Prix : 34 €

Extrait :

Un cowboy en enfer est la première autobiographie non-autorisée de « Dimebag » Darrell Abbott, le guitariste texan légendaire de Pantera, tragiquement assassiné sur scène le 8 décembre 2004, par un « fan » dément - vingt-quatre ans jour pour jour après l'assassinat de John Lennon, dans des circonstances similaires. Né à Arlington (Texas) dans la banlieue de Dallas, Darrell Abbott s'est rapidement révélé être un prodige de la guitare. Fils d'un musicien country et producteur, Darrell et son frère Vinnie ont passé des années dans un groupe de reprises, avant de finaliser le line-up de Pantera avec le chanteur Phil Anselmo. S'ensuivit un succès phénoménal, grâce aux albums Cowboys from Hell et Far Beyond Driven, classé numéro un, des années de concerts devant des foules de plus en plus frénétiques, et des nuits de débauche dans la plus pure tradition rock'n'roll. Malgré l'explosion de Pantera, Dimebag est resté une figure très appréciée du metal ; c'est un « guitar hero » pour d'innombrables adolescents, et tous ceux qui ont eu la chance de le rencontrer évoquent sa personnalité généreuse et chaleureuse. Sa mort à Columbus (Ohio), lors d'une tournée avec son nouveau groupe, Damageplan, a frappé de stupeur toute la communauté metal. Dimebag est enterré dans un cercueil KISS offert par Gene Simmons, avec la mythique guitare Charvel rayée noir et jaune d'Eddie Van Halen.

Deep Purple

De la fumée sur l'eau

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Par Martin Popoff
15 avril 2014
Prix : 34 €

Extrait :

Que s'est-il vraiment passé pendant les années soixante ? Qu'est-ce que le heavy metal ? Ça va durer encore longtemps ? Comment peut-on faire une chose pareille ? Tu te prends pour qui, bordel ? Tom Jones ? Apprêtons-nous à traverser la planète de part en part et dans tous les sens, durant l'une des périodes d'activité musicale et artistique les plus passionnantes qui soient. Les héros de cette cavale se nomment Ritchie Blackmore, Ian Gillan, Roger Glover, Jon Lord et Ian Paice ou David Coverdale, Glenn Hugues, Tommy Bolin, de même qu'une poignée d'autres. Ils tentent tous de répondre dans ce livre à ces quelques interrogations, chacun à sa façon, entre deux cuites et une Fender Stratocaster balancée en flammes dans le public : où et comment leurs routes se sont-elles croisées, pourquoi ont-ils opté pour la batterie, la guitare, le hard funk ou le blues, croient-ils aux fantômes, à un monde parallèle, que signifient les textes de leurs chansons, qui a fait quoi ? Dans cette histoire, qui est celle du rock'n'roll, on rencontrera au choix Jimi Hendrix, Phil Lynott, Carlos Santana, Johnny Winter ou Frank Zappa, on donnera la parole à des témoins directs tels que Ronnie James Dio (Rainbow, Black Sabbath), Lars Ulrich (Metallica), Joe Bouchard (Blue Öyster Cult), vous écouterez les explications astrologiques de Ken Hensley (Uriah Heep), les souvenirs de concert de Uli Jon Roth (Scorpions), les analyses critiques de Bill Steer et Michael Amott (Carcass), ou l'enthousiasme extatique de l'inénarrable Yngwie Malmsteen. Parce que, ainsi que nous le fait savoir l'auteur, « Deep Purple vibre et respire organiquement, comme le chaos enchevêtré de la vie elle-même ». Martin Popoff est né en Colombie-Britannique, Canada, en 1963. Critique rock inépuisable autant que collectionneur de disques passionné, il est l'auteur de près d'une trentaine de monographies de référence consacrées au heavy metal. Deep Purple : De la fumée sur l'eau est son tout premier ouvrage à être publié en français.

Le Metal dans les pays musulmans

Cette jeunesse qui a contribué au Printemps arabe

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Par Mark LeVine
16 janvier 2014
Prix : 34 €

Extrait :

Le metal, c'était vraiment le son qui correspondait parfaitement à l'agressivité qu'on ressentait en vivant dans une dictature. Et c'est ce qui nous a permis de faire sortir sainement notre colère (Sajid, Pakistan). Le metal est dans notre sang. C'est pas un divertissement, c'est notre souffrance, et aussi un antidote à l'hypocrisie de la religion qui est injectée en chacun de nous dès notre naissance (Tarantist, Iran). Quand on est palestinien, pakistanais ou même marocain et qu'on a le malheur d'être fan de metal, on comprend très vite que ce n'est pas que de la musique. Non. On comprend qu'on doit engager toute sa vie. Et c'est ce qui renforce paradoxalement le degré d'attachement. Ceux qui auront été emprisonnés pour cela en témoignent dans cette enquête du professeur à l'Université de Californie et docteur en études islamiques, Mark LeVine. Il a réalisé vingt voyages et parcouru seize pays pour en rapporter ce livre fondamental. En tant que guitariste semi-pro, il a pu aussi partager la scène et enregistrer avec les musiciens qu'il interviewait (Orphaned Land, Khalas, Junoon, les filles de Mystik Moods…). Il a rencontré aussi des activistes et des islamistes. Il revient en détail sur les affaires amalgamant metal et satanisme en 1997 en Egypte et au Liban, et en 2003 au Maroc qui virent plusieurs métalleux condamnés et torturés sur de fausses accusations. Plus je voyageais, plus je rencontrais de musiciens et plus je saisissais à quel point on pouvait améliorer notre compréhension de l'Islam en apprenant à connaître ces artistes censés être marginaux. Je connais tous vos artistes et vos icônes : Hendrix, Coltrane, Scott Fitzgerald. Je connais aussi ma culture : Oum Kalthoum, Farid al-Atrache et Adonis. Mais combien d'Américains [ou d'Occidentaux] voudraient ne serait-ce que connaître ma culture, sans parler d'y consacrer du temps ? (Oday Rasheed). Ce livre est justement une façon d'y remédier.

Hawkwind

La Saga

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Par Carol Clerk
21 mars 2013
Prix : 40 €

Extrait :

This is Hawkwind… Soyez prudent ! Chaos, drogues, sexe, bagarres, complots, menaces, mutineries et vengeances sont au menu. L'histoire d'Hawkwind est une histoire incomparable où tous les coups sont permis. Lemmy, futur leader de Motörhead et Ginger Baker, légendaire batteur de Cream, ont été tous les deux recrachés comme des noyaux par ce groupe livré au chaos perpétuel. Ils se battaient contre le pouvoir, mais aussi entre eux, comme des chiffonniers, et souvent pour des pacotilles. Mais cette histoire regorge aussi de poésie, de fantastique, de science-fiction haut de gamme, de danseurs et de costumes extravagants, de spectacles hors normes, de sons électroniques et de stridences, de folie psychédélique et de grosses lignes de basse, de light-shows et de riffs hypnotiques. Hawkwind, c'est tout cela jeté dans un énorme shaker, et même beaucoup plus encore. Cette saga chaotique s'étend sur quatre décennies. C'est l'histoire d'un groupe issu de l'underground anglais des années soixante et qui, jusqu'à aujourd'hui, s'est bâti une solide réputation, en jouant dans les festivals gratuits et en donnant des concerts de soutien. Avec l'invention de la transe à base de riffs hypnotiques, Hawkwind était diablement en avance sur son temps. Mick Slattery, premier guitariste du groupe, en frémit encore : « Dikmik bidouillait son générateur, Nik soufflait comme un dingue dans son sax, Dave et moi on jouait en feedback, comme Jimi Hendrix, et Terry massacrait ses fûts. Les stroboscopes jetaient dans ce chaos une pointe de folie furieuse ! » Ce space-rock psychédélique et électronico-punkoïde unique au monde qui flirtait avec l'avant-garde va d'ailleurs initier la scène électro en Angleterre. Les fans de metal et les bikers sont toujours venus grossir les rangs d'un public resté fidèle. Comme par miracle, Hawkwind a survécu. Tel un vieux capitaine de flibuste, Dave Brock maintient le cap, l'oeil rivé sur l'horizon.

White Metal

Du bruit pour l'homme en croix

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Par Esychia Pneuma
18 juin 2014
Prix : 34 €

Extrait :

In Nomine Metallus ! Le White Metal, ou Metal Chrétien est, sans aucun doute, le sous-genre de Metal le moins connu et le plus sous-estimé. Les rares personnes a en avoir entendu parler ne se rappellent que de la période « paillettes » de Stryper, et ont gardé une vision Hard FM gentillet. Cette histoire, cette aventure dont vous allez parcourir les pages, va vous emmener de surprise en surprise. Nous commencerons par les années 60 et le Jesus Movement, une bande de rockers freaks chrétiens allumés et, pas à pas, nous arriverons jusqu'à nos jours, en faisant connaissance avec des groupes de Black Metal, grindcore ou Death Metal chrétien, aussi extrêmes que leurs homologues séculiers ou satanistes. Bienvenue dans l'univers de Horde, Antestor, Crimson Moonlight, Mortification et les autres. La scène underground d'Amérique du Sud, absolument fascinante, sera également du voyage. Vous n'allez pas reconnaître le jardin d'Eden… À propos de l'auteur : Esychia Pneuma est un ancien musicien de Metal reconverti dans l'écriture. Son propos n'est pas de convertir les masses au christianisme, mais de faire découvrir un genre musical incroyablement riche et vivant, loin des feux médiatiques… de faire découvrir des artistes talentueux, ouverts d'esprit, fans de Metal autant que de spiritualité, et souvent en rupture avec les institutions religieuses traditionnelles car trop rebelles pour s'adapter. Des hommes et des femmes qui n'ont de compte à rendre qu'à Dieu lui-même. Bref, un voyage dans un underground fascinant et regorgeant de merveilles triées dans la partie « Anthologie » du présent ouvrage.

Frenchy But Chic

Chroniques 1979-1982

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Par Jean-Eric Perrin
17 mai 2013
Prix : 34 €

Extrait :

À la rentrée de 1978, un jeune homme franchit le seuil du prestigieux magazine Rock & Folk, et propose la tenue d'une rubrique mensuelle consacrée aux groupes post-punk français. « Ça s'appellerait Frenchy But Chic ! » Sans raison évidente, on lui dit banco, et Frenchy But Chic naît, sur une page mensuelle, dans le numéro de novembre. Militant d'une vision moderne et d'une éthique vintage du rock, Frenchy But Chic va devenir rapidement l'organe officiel de la french new wave, et l'endroit où, pour la première fois, furent imprimés les noms de Taxi Girl, Étienne Daho, Lio, Rita Mitsouko, KaS PRODUCT, Orchestre Rouge, Elli et Jacno, Indochine, Les Avions, La Souris Déglinguée, et tant d'autres à la gloire plus fugace. Près de 35 ans plus tard, tandis que les vagues de nouveaux groupes se succèdent depuis, et que ceux du moment se réfèrent clairement à cette période, cette épopée méritait bien qu'on la fasse revivre, à travers la réimpression de l'intégrale des 47 épisodes de cette rubrique mythique. Pour saluer cette renaissance, nombre d'acteurs de la saga ont offert leur contribution à ce livre : Étienne Daho, Elli Medeiros, Lio, Artefact, Métal Urbain, Marie et les Garçons, Modern Guy, KaS PRODUCT, Marie France, Extraballe, Ici Paris, Tai Luc, Les Avions, Indochine, Daniel Darc et d'autres reviennent en 2013 sur leurs souvenirs d'un temps où tout était à créer.

Anthologie du bonheur musical moderne

Pourquoi aime t-on le rock, la pop, le metal, le funk, l’électro, etc ?

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Par Jérôme Alberola
22 mai 2014
Prix : 38 €

Extrait :

Unique en son genre, ce livre s'adresse à tous les mélomanes qui veulent comprendre comment et pourquoi s'est créée et perdure leur relation intime avec le rock ou les autres styles apparentés, depuis qu'une chanson, un album ou un groupe a changé - et change encore - leur vision de la vie, en leur apportant ce flot de sentiments puissants, parfois contraires, mais toujours indéfinissables. Synthétisant les travaux les plus récents de neuroscientifiques internationaux, cette anthologie précise aussi les raisons subjectives et sensibles qui constituent les fondements du bonheur généré par l'écoute des musiques actuelles. Y est notamment établi le lien avec la création d'images mentales issues de nos souvenirs et de notre imaginaire personnel, de la mémoire collective ou du mélange des deux,illustré par 366 oeuvres commentées et extraites des divers genres de la musique moderne. Jérôme Alberola est l'auteur de trois Anthologies de référence parues chez Camion Blanc et consacrées respectivement au hard rock, au rock progressif et au rock au féminin. Celle-ci est sa plus ambitieuse et elle changera votre regard sur votre rapport au rock. Postfaces de Francis Zégut, Christophe Conte, Ludovic Egraz, Emmanuel Hennequin, Frédéric Delâge, Romuald Ollivier, Olivier Roubin, Philippe Richard et Pierre Bordage.

Hard Rock & Heavy Metal

40 années de purgatoire - Tome 1

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Par Thierry Aznar
15 avril 2014
Prix : 38 €

Extrait :

Beaucoup considèrent « Helter Skelter » des Beatles (1968) comme le premier titre de hard rock. Au printemps 1970, lorsque le grand groupe anglais annonça officiellement sa séparation, une autre formation, anglaise elle aussi, avait déjà pris la relève : l'album Led Zeppelin 2 était au sommet des hit-parades du monde entier. Dans un déferlement de solos de guitare ravageurs et de roulements de batterie propres à assommer un éléphant, les kids de 1970 balançaient leur argent de poche dans les juke-boxes pour s'éclater aux sons de « Whole Lotta Love » du Zep déjà cité, de « Black Night » de Deep Purple et de « Paranoid » de Black Sabbath. La Sainte-Trinité du riff qui tue ! Au total, en moins de dix minutes, le hard rock était rentré dans les moeurs. Et cela fait près d'un demi-siècle que ça dure ! Une fois en terrain conquis, les p'tits gars aux cheveux longs comme un jour sans pain allaient pouvoir se lâcher sur des morceaux beaucoup plus élaborés : le même trio infernal publiera « Kashmir », « Child In Time » et « Sleeping Village ». Thierry Aznar, discothéquaire, développe dans le présent volume sa passion et sa ferveur pour le hard rock et le heavy metal en nous proposant d'innombrables chroniques d'albums, connus ou moins connus, à emporter sur une île déserte… Question valises, c'est du lourd. Du heavy, le terme s'impose !

Punk & Metal

Des liaisons dangereuses

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Par Pierre Avril
6 octobre 2016
Prix : 32 €

Extrait :

Quarante ans que ça dure, quarante ans que les guerriers du Punk et du Metal nous montrent leur détermination à ferrailler avec leur public et même, parfois, entre eux. « Nous étions les premiers Punks » déclare Ozzy Osbourne à propos des débuts de Black Sabbath. Malgré les apparences, les frontières entre les deux genres sont parfois trompeuses et plus fines que ce que l'on croit. Ce livre va vous donner à lire les exploits de Black Sabbath, Motörhead, Discharge, GG Allin, Bathory et de tous ces acteurs qui ont tant contribué à la naissance du Rock « extrême ». Le propos de l'auteur est bien de démontrer que les objectifs communs aux deux genres sont nombreux, et que la révolte, la frustration et la colère y ont trouvé différentes formes d'exutoires. Embarquez donc pour un voyage qui va démarrer dans les années 50 et la naissance du Rock'n'Roll pour vous emmener, par étapes, à découvrir tous les paliers franchis dans l'extrême et la provocation, que ce soit chez les Punks anglais de The Exploited, le malade mental du Grindcore Seth Putnam ou les étonnants artistes qui composent Diapsiquir. Punk, Hardcore, Thrash, Black, Death, Grind, Indus, Heavy ou Speed y trouveront toute leur place, pour aboutir à un questionnement autour de l'impact de ces fous furieux du Rock sur notre monde et l'avenir potentiel de ces mouvances. Embarquez à bord pour faire monter les décibels !

The Hellacopters

Du kérosène dans les veines

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Par Rudy Charis
17 mars 2016
Prix : 32 €

Extrait :

Monté en 1994 comme un projet parallèle par Nick Andersson avec ses trois roadies sur les tournées d'Entombed, The Hellacopters furent pendant 14 ans les fers de lance d'un rock à forte intensité, le High Energy Rock'n'Roll, induisant un engouement pour ce style suivi par la renaissance, au début du millénaire, de modèles du genre tels le MC5, The Stooges ou Radio Birdman. De leurs débuts garage tonitruants récompensés d'un Grammy Award inattendu jusqu'à leur dernier album composé de reprises de groupes de la même trempe, les hélicoptères de l'enfer ont symbolisé cette haute-fidélité envers la musique (envers la leur et celle des autres donc) chère aux amateurs de vinyles, sans jamais se renier pour une valise de billets. Qui d'autre que Nick Andersson, qui par ailleurs créera avec The Solution l'un des premiers groupe de white soul deux ans avant le succès de Amy Winehouse & co., peut se targuer d'être un musicien précurseur et respecté de ses pairs dans des styles aussi différents que le Death Metal (Entombed) le Rock au sens large (The Hellacopters) ou la Soul (The Solution) ? De leurs premiers pas dans la musique jusqu'à leurs derniers projets en 2015, cet ouvrage retrace le parcours des membres du groupe, avec leur participation directe ainsi que celles de nombreux autres artistes ayant été survolés par les Suédois, qui ont mené leur carrière comme personne d'autre - Like no other men.

Pushin' The Limits

Anthologie de l’extrémisme et de la transgression dans la musique moderne

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Par Jérôme Alberola
20 avril 2016
Prix : 40 €

Extrait :

Attention ! En lisant ce livre, vous allez pénétrer dans le côté obscur de la force ! Au cours de ses 1000 pages, préparez-vous à croiser les groupes les plus sulfureux et méchants, les artistes les plus désaxés et les musiciens qui ont été le plus loin dans l'expérimentation et la haine sonores. Attendez-vous à découvrir les albums et les titres les plus violents, les plus rapides, les plus sombres, les plus barrés, les plus morbides, les plus transgressifs, les plus angoissants, les plus nihilistes, dans quasiment tous les genres de la musique moderne : rock, metal extrême, punk, hardcore, grindcore, new wave, rap, électro, musiques indus, d'avant-garde et expérimentales, etc. 371 disques de 334 groupes et artistes de toutes les époques depuis 1954 sont ainsi analysés dans cette nouvelle anthologie, la plus complète sur le sujet au point d'être quasi définitive car toutes les limites ont été atteintes. Jérôme Alberola parachève son exploration de la matière musicale, en s'enfonçant profondément au-delà des frontières du conformisme artistique et commercial, mais aussi dans les ténébreuses et tourmentées circonvolutions de l'âme de musiciens qui, parfois avec génie, parfois en pleine démence, ont eu pour ambition de repousser ces limites, quitte à s'injecter les pires susbtances, commettre les actes réprouvés par la morale et la loi, ou faire hurler de véritables pensionnaires d'hôpital psychiatrique. Quelles ont été leurs motivations, quelles sont celles des auditeurs qui s'adonnent à leurs excès ?

Hard Rock & Heavy Metal

40 années de purgatoire - Tome 3

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Par Thierry Aznar
20 mai 2015
Prix : 38 €

Extrait :

Les albums essentiels du hard rock et du heavy metal sont, pour la plupart, déjà bien identifiés par tous les amateurs de musique plombée et à haut voltage, les grands noms du genre aussi. De Led Zeppelin IV à Paranoid de Black Sabbath en passant par Machine head de Deep Purple ou Back in black d'AC/DC, tous ces disques et bien d'autres sont probablement déjà dans toutes les discothèques hard rock et heavy metal du monde entier. Nul besoin donc d'en dresser une nouvelle liste superflue ou d'en proposer des chroniques redondantes : ces grands disques ont déjà reçu tous les honneurs ! En revanche, d'autres, parfois tout aussi essentiels mais bien moins connus, pourrissent dans les enfers du hard rock et du heavy metal depuis trop longtemps entre indifférence, mépris et ignorance. Il est temps d'en entrebâiller les portes pour tenter de réhabiliter quelques-uns de ces disques maudits, de ramener à la lumière une poignée d'albums oubliés et de faire changer d'avis sur certains autres mal considérés. Ce livre, troisième tome d'une trilogie, en est l'occasion à travers les chroniques, soit d'albums de groupes méprisés par les critiques, soit de groupes inconnus ou sous-estimés, soit enfin d'albums mal aimés de formations pourtant célèbres. Ces chroniques s'étalent, entre 1968 à 2014, sur plus de quatre décennies de purgatoire du hard rock et du heavy metal...

Soul On Fire

La vie et l’œuvre de Peter Steele

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Par Jeff Wagner
17 février 2015
Prix : 36 €

Extrait :

De ses débuts de barbare clouté à la Mad Max dans Fallout et Carnivore, en passant par le New York Hardcore et la consécration d'un des groupes les plus emblématiques du Metal des années 90, Type O Negative, Peter Steele ne faisait rien dans la demi-mesure. Du haut de ses deux mètres de haut, il était autant à l'aise sur la scène du mythique CBGB de New York que sur la couverture du magazine de charme Playgirl. Son génie musical était immense, ses frasques en tournée étaient légendaires. Groupies, alcool, cocaïne, il a vécu sa vie de rock star dans tous ses excès, malgré une nature introvertie et une sensibilité à fleur de peau. Soul on Fire est une plongée dans la vie publique et privée d'un des plus gros provocateurs du Rock, un homme qui est passé au gré d'une carrière chaotique d'icône de l'ultra-violence skinhead à sex-symbol du vampirisme gothique. Son destin fut tragique : seul, ruiné après avoir gagné une longue bataille contre la dépendance, ressuscité par la foi et hanté par la mort de ses proches, il mourut parmi ses chats, en avril 2010, à l'âge de quarante-huit ans. Ce livre retrace ses débuts sur terre, sa vie mouvementée aux côtés des plus grands noms du Hard Rock, et ses derniers instants tragiques grâce aux témoignages poignants de ceux et celles qui sont restés à ses côtés jusqu'au bout. « Il y a eu beaucoup de tragédies dans ma vie, mais au lieu de sortir de chez moi et de me défouler à coups de poing sur quelqu'un au hasard, j'ai préféré écrire des chansons foireuses. » - Peter Steele

NYHC

New York Hardcore 1980 - 1990

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Par Tony Rettman
26 novembre 2016
Prix : 34 €

Extrait :

Célèbre dans les années 70 pour sa scène punk, New York a cristallisé la sinistre réalité urbaine des années 80 dans un brusque soulèvement musical : le NYHC [New York Hardcore]. Alors que des formations de marginaux issus de la région entière gravitaient aux frontières perdues du Lower East Side de Manhattan, des groupes comme Agnostic Front, Cro-Mags, Murphy's Law ou Youth of Today affrontaient le quotidien avec une énergie croissante lors de concerts à l'A7 ou au CBGB, sans compter la multitude d'autres squats hauts en couleur. Avec une introduction de Freddy Cricien, de Madball, qui a fait ses débuts sur scène avec Agnostic Front à l'âge de sept ans, le compte rendu ambitieux de Tony Rettman couvre dix ans de bataille, abordant notamment les rivalités au sein du mouvement avec Washington et Boston, la naissance du mosh, la fusion du hardcore et du heavy metal, le straight-edge et l'influence inattendue de la Conscience de Krishna. NYHC : New York Hardcore 1980-1990 arpente les trottoirs de la mégapole par ces récits féroces de personnages plus vrais que nature, retraçant des prouesses de volonté inattendues. Ces récits captivants, voire hilarants pour certains, retracent allègrement une histoire de New York, mêlant plus de cent entretiens avec des musiciens de tout bord, d'Absolution à Warzone, en passant par Agnostic Front, Bad Brains, Cause For Alarm, Cro-Mags, Death Before Dishonor, False Prophets, Gorilla Biscuits, Heart Attack, the Misfits, Murphy's Law, Pro Pain, Sick Of It All, et de nombreux autres.

Paulette Pub Rock

343 Rue Régina Kricq

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Par Syned Tonetta
22 août 2019
Prix : 36 €

Extrait :

Peu d'ouvrages ont été consacrés à des salles de spectacles. Le Paulette Pub Rock est une exception dans le paysage musical en France. Syned Tonetta s'est employé à explorer ce lieu qui n'aurait pas perduré sans un couple à la destinée singulière. Paulette, aujourd'hui presque centenaire, et Yves, son mari, ont fait d'un café-épicerie-dancing un temple du rock... à la campagne, dans un village, Pagney-derrière-Barine. Est-ce dû tout simplement à cet amarrage loin des circuits habituels, ou alors à ce public hétérogène dont CharElie a remarqué les « mains calleuses » lors d'une séance de dédicace « plus longue qu'ailleurs » ? L'auteur remonte un siècle en arrière pour comprendre ce lieu à la trajectoire pérenne, ouvert autant sur le passé que sur le présent du rock, qui voit passer des milliers d'artistes et non des moindres : de Vince Taylor à Ange, de Dr Feelgood aux Dogs, du Gun Club à Canned Heat, de Calvin Russell à Blaze Bayley, de Louis Bertignac à No One Is Innocent et tant d'autres. Il doit y avoir une raison ou des raisons pour qu'un nom, une adresse fassent rêver tous les musiciens, des débutants aux plus illustres, tous les fans de blues, rhythm'n'blues, rock'n'roll, punk, metal, stoner et même de prog music. L'auteur, qui a connu un temps ce repaire de rockers de l'intérieur, retrace l'histoire à travers une famille, celle des Bortolotti-Marchal, à l'aide de nombreux témoignages de proches, de clients, d'artistes et de professionnels du show-biz. Un essai sur un carrefour de rencontres et de styles, un phénomène sociétal unique dans les annales du rock.

Ministry

The lost gospels according to Al Jourgensen

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Par Al Jourgensen
28 septembre 2017
Prix : 36 €

Extrait :

« Peu de musiciens se sont permis une vie aussi sex, drugs & rock'n'roll avec une telle envie de défier la mort - et sur une aussi longue période - que Al Jourgensen, le leader de toujours de Ministry. Partout dans le monde, on peut désormais lire sa légende… Une lecture en montagnes russes. En plus de passer derrière le rideau de la création de classiques de metal indus comme The Mind Is A Terrible Thing To Taste et Psalm 69, Jourgensen se permet des potins sur des noms connus dont il a croisé la trajectoire au cours de sa carrière. » - Rollingstone.com Ministry : The Lost Gospels, les mémoires explosifs où tous les coups sont permis, de Al Jourgensen parrain légendaire de l'indus et fondateur de Ministry, est à la fois répugnant et captivant, révélant un personnage sans compromis et dont la vie n'a pas toujours été des plus simples. Jourgensen, l'un des artistes les plus inventifs et les plus prolifiques à s'être jamais emparé d'une guitare, d'une mandoline, d'un harmonica ou d'un banjo, ne voulait qu'être musicien ; il est devenu rock star. Et la gloire et la fortune ont bien failli le tuer. Toxicomane depuis l'âge de quinze ans, Jourgensen s'est vautré durant vingt-deux ans dans l'héroïne, la cocaïne, la méthadone et l'alcool avant de devenir clean, de se racheter une conduite et de trouver de nouvelles raisons de vivre. Avec humour, chaleur et décadence, parsemé de drames, The Lost Gospels se veut le récit épique d'un renégat iconoclaste. « Concernant le sexe, la drogue et le rock'n'roll, on n'en a jamais assez - c'est du moins ce qu'on lit. Mener une telle existence, et si longtemps, tient de l'exploit, de ceux qui valent bien des mémoires, Ministry… » - USA Today Al Jourgensen est un producteur, compositeur et musicien nominé six fois aux Grammy Awards. L'artiste ne compte plus les disques de platine et sa discographie couvre trente années. Après son retour dans le droit chemin en 2002, il produit encore cinq albums avec Ministry et lance son propre label, 13th Planet. Il vit à El Paso au Texas. Jon Wiederhorn est coauteur de l'ouvrage Louder Than Hell: The Definitive Oral History Of Metal, journaliste notoire à Revolver et chroniqueur à Guitar World, Yahoo.com, eMusic.com et Noisey.com. Il vit à Brooklyn, à New York, avec sa famille.

Black Metal

The Cult Never Dies Volume 1

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Par Dayal Patterson
21 juin 2016
Prix : 36 €

Extrait :

L'auteur de Black Metal: Evolution of the Cult, ouvrage encore inédit à ce jour en langue française, présente Black Metal : The Cult Never Dies ! Basé sur des interviews exclusives et illustré de nombreuses images inédites, ce volume de Dayal Patterson creuse plus profond dans l'histoire du black metal pour en livrer quelques arcanes. « Ce livre devrait intéresser tous ceux qui ont été ou qui seront impressionnés par l'influence de ce genre si particulier ». Leere (Silencer) « La scène black metal avait besoin de ce livre. Le travail TITANESQUE de Dayal Patterson est le témoignage de NOTRE existence ». Flauros (Mastiphal) « J'ai toujours l'assurance que mes réponses sont entre de bonnes mains et que le résultat sera aussi au rendez-vous quand je fais une interview avec Dayal. C'est un homme qui sait observer et réfléchir, il a une écriture artistique, intelligente et précise ». Kvitrafn (Wardruna) « Dayal est le genre de personne capable de te faire dire des choses que tu n'aurais jamais dites en public. En 24 ans, je n'ai rencontré qu'un ou deux journalistes qui ont pris les choses vraiment sérieusement… Une telle chance ne se répétera pas de sitôt ». Jürgen Bartsch (Bethlehem)« Le précédent livre de Dayal, Black Metal : Evolution of the Cult était sensationnel… on était plus que prêt à répondre à toutes les questions qu'il pouvait nous poser pour ce livre ». Cernunnus (Manes)

Extremity Retained

Notes sur le Death Metal underground

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Par Jason Netherton
24 avril 2017
Prix : 36 €

Extrait :

Extremity Retained : Notes sur le death metal underground est une contribution sincère et complète à l'histoire du death metal et sa culture. Résultat de trois années de recherches et d'entretiens, Extremity Retained a pour but de saisir l'expérience et l'éthique death metal internationale, depuis ses origines à la fin des années 80, à travers les incarnations et évolutions successives jusqu'au sous-genre puissant qu'il est aujourd'hui. Entièrement composé de récits, d'anecdotes et de souvenirs de première main, ce livre se veut le reflet de diverses expériences, que ce soit des premiers fanzines ou de l'échange de cassettes, des mouvances locales, des performances et des techniques, des processus d'enregistrement, ainsi que de la vie en tournée - donnant une image fidèle de la vitalité et de l'unité qui donne à l'underground son esprit de toujours. Au bout du compte, l'idée est d'explorer le mouvement grâce aux voix de ceux qui ont aidé à le créer, afin de mieux comprendre comment le death metal a fonctionné dès ses premières incarnations, comment il a évolué, et quel pourrait être son avenir. Originaire du Maryland, aux États-Unis, Jason Netherton, l'auteur, est l'un des membres fondateurs du groupe Misery Index, ainsi qu'un ancien membre de Dying Fetus. Il prépare actuellement son doctorat à la Faculty of Information and Media Studies dans l'Ontario. De plus, il est à la tête des archives fanzines metal on line Send Back My Stamps! et il adore les sauces épicées.

Nothin' To Lose

Les origines de Kiss (1972-1975)

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Par Ken Sharp
20 octobre 2017
Prix : 38 €

Extrait :

Nothing To Lose: The Making Of KISS (1972 -1975) relate pour la première fois les années capitales dans la formation de KISS, groupe de rock légendaire, avec, pour point d'orgue, le succès international de « Rock And Roll All Nite », un titre qui, quarante ans plus tard, demeure un hymne rock indestructible. Rassemblant plus de deux cents interviews, cet ouvrage propose le compte rendu captivant, intime et pris sur le vif de leurs débuts, relatant leurs batailles et leurs premières victoires jusqu'au statut de superstars. Compilant les interviews de Paul Stanley, Gene Simmons, Ace Frehley et Peter Criss, ainsi que de producteurs, d'ingénieurs du son, de managers, d'employés de maisons de disques, de roadies, de propriétaires de clubs, d'agents de réservation, de promoteurs de concerts, de designers, de photographes, de publicitaires, de journalistes et de musiciens avec lesquels KISS partagea l'affiche comme Alice Cooper ou Blue Öyster Cult, les New York Dolls ou les Ramones, c'est le récit de l'ascension d'un groupe irrésistible et inoubliable qui écrivit son nom en lettres de feu au panthéon du rock. « Un livre électrisant sur le groupe qui a changé l'histoire du rock'n'roll en restant droit dans ses bottes pour imprimer sa marque d'éclairs heavy metal. J'approuve ! » - Joe Perry, Aerosmith. « Ce texte est la véritable histoire du rêve américain rock'n'roll » - Ted Nugent. « Vous qui croyiez tout savoir sur KISS… vous aviez tort. Retraçant les débuts de KISS, Nothing To Lose propose le son de cloche de ses membres, de leurs amis, d'acteurs de l'industrie du disque - dont votre humble serviteur ! Si vous voulez découvrir comment Gene Simmons a appris à cracher du feu et quel a été le premier maquillage de Paul Stanley, ce livre est pour vous. » - Alice Cooper

GG Allin

Antéchirst de l'extrême

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Par Pierre Avril
29 septembre 2018
Prix : 28 €

Extrait :

Le punk fut-il un mouvement urbain bannissant les limites ? Oui. Pourtant, un white trash du New Hampshire allait encore dépasser les limites du no future : Jésus Christ Allin. Cela ne s'invente pas. Connu pour ses excès en tous genres, ceux-ci l'ont mené plus d'une fois en prison avant de causer sa mort. Mais Allin n'est-il que cela ? 2018 marque le 25e anniversaire de son départ pour un monde meilleur et GG Allin reste un sujet inépuisable. Fut-il un clown suivi par un public masochiste ? Un authentique détenteur de la flamme rock'n'roll en mission de sauvetage ? Un artiste ou une attraction foraine ? Et si, au fond, Jesus Christ Allin avait été tout cela à la fois ? Et si son influence était bien plus importante et artistique et ne se résumait pas à des faits divers? Adeline Wall et Pierre Avril partent sur les traces de ce kid du New Hampshire qui se rêvait en nouvel Alice Cooper et finit par croire sérieusement à sa vocation de prophète. Ses chansons? “Suck My Ass It Smells”, “I Wanna Fuck Myself”, “Bite It You Scum”. Ses groupes ? Les Texas Nazis, les Murder Junkies, les scumfucs. Délestez-vous des oripeaux du politiquement correct, ils n'ont pas leur place ici. Les auteurs exposent aussi pourquoi il est pertinent de voir en GG Allin un authentique performer de l'extrême, évoquant des artistes aussi (voire plus) dangereux que lui. Manger sa merde et la jeter sur le public et cependant réaliser une oeuvre d'art ? Oui. Il l'a fait. Chez les performers de l'art contemporain, ce fut le cas aussi. Le parallèle méritait donc d'être fait. Enfin, ce livre évoquera l'influence de GG sur d'autres artistes, avec un champ qui va du punk au black metal en passant par le grindcore - avec Anal Cunt, Watain, The Mentors... Il ne fut également pas seul à mener sa mission d'authentique terroriste du rock. Extrême, il le fut dans tous les compartiments de sa vie et de son art. Mais une chose est certaine : son oeuvre mérite d'être réévaluée à la hausse. Bienvenue dans le premier ouvrage biographique en français consacré à GG Allin.

Guns N'Roses

Paroles de fans

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Par Gilles Rolland
22 novembre 2017
Prix : 36 €

Extrait :

Guns N' Roses n'a rien d'un groupe de hard rock conventionnel. Axl Rose, Slash, Duff McKagan, Steven Adler et Izzy Stradlin n'ont pas pris une place vacante. Ils se sont imposés et ont exacerbé une formule qu'ils ont su s'approprier, dans le bruit et la fureur, afin de faire entendre leur voix et leurs riffs en accompagnant la lente agonie des tumultueuses années 80. Entraînant dans son sillage une horde grandissante de fans qui aujourd'hui, 30 ans plus tard, ne cesse de grandir, le groupe le plus dangereux du monde a brillé par son refus des conventions. Clivant, scandaleux et impétueux, il a redéfini les contours du heavy metal sans faire de prisonniers. Aujourd'hui à nouveau (presque) réunis, après des années de conflits ayant fait les choux gras de la presse, les Gunners peuvent compter sur une communauté d'aficionados aussi fidèles que portés par un enthousiasme flamboyant. Des fans qui se livrent avec passion dans cet ouvrage. Entre anecdotes et analyses, ce Paroles de fans dédié aux Guns N' Roses part à la rencontre de celles et ceux qui ont fait du combo californien le centre névralgique de leur passion pour la musique. Il donne la parole, sans détour, aux fans de tous les âges, qu'ils aient connu le groupe à ses débuts ou plus récemment, avec Chinese Democracy, avant la reformation. Il laisse la place à toutes les sensibilités, mais aussi aux critiques, et entend illustrer ce rapport si spécial qui nous unit tous aux Guns N' Roses. You know were you are ?

Cattle Decapitation

Ecologie Gore

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Par Robert Culat
29 septembre 2018
Prix : 30 €

Extrait :

Avec Cattle Decapitation, groupe de death-grind californien fondé en 1996, on atteint sans doute le paroxysme en termes d'obscénité. Ici, nul verni visant à adoucir la violence du message. Sa production est un condensé de rage : musique, graphisme et paroles sont jetés à la figure de l'auditeur, sans aucun filtre. L'objet de tant de haine ? L'élevage intensif aux Etats-Unis et ses conséquences sur l'environnement et, indirectement, sur l'homme. Quelle place celui-ci doit-il trouver dans l'écosystème-terre ? Quel rôle doit-il jouer pour maintenir son équilibre naturel ? Après avoir parlé de la culture metal, puis s'être penché sur la poésie de certains de ses représentants (Opeth, Katatonia), Robert Culat plonge cette fois dans la fosse à purin, enfonce ses mains dans la m**** pour tenter de comprendre les raisons de cette rage qui semble incontrôlée. Il fallait oser ! Mais avec le Padre, tout est possible. Et puis, les chercheurs en sciences humaines et sociales savent que, derrière chaque objet culturel se cache une perception, une sensation et donc une analyse du monde qui, il faut bien l'avouer, ne tourne pas toujours très rond. Cet ouvrage témoigne de la nécessité d'écouter l'artiste, même lorsque son message semble totalement inaudible, au sens propre comme au figuré. Cette analyse méticuleuse et pleine d'érudition des sept albums du groupe fera date dans les écrits sur la musique metal.

Odyssées éléctro-acoustiques et mythes stéréophoniques

Les saveurs merveilleuses du Rock

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Par Julien Deléglise
23 mai 2017
Prix : 32 €

Extrait :

Si vous souffrez d'aigreur intestinale liée à la musique insipide de votre environnement quotidien, si vos oreilles ne supportent plus la musique industrielle à réchauffer au four micro-onde, cet ouvrage est pour vous. Si vous désirez découvrir de nouvelles saveurs musicales, à table mes ami(e)s. Le Rock est une musique riche de mille ingrédients aussi surprenants que variés : le Jazz, le Blues, le Folk, et même la musique classique. Vous allez désormais pouvoir agrémenter vos oreilles de nouvelles recettes surprenantes : les saveurs boisées d'un bourbon dans un club accompagné des roulements de caisses de Art Blakey, un dessert acidulé aux agrumes dans un jardin anglais au son de Kevin Ayers, une épaisse tranche d'entrecôte saignante en compagnie du Heavy-Metal anglais de Savage… Et puis vous découvrirez les nouvelles audaces culinaires de Grand Magus, Yellow Town, ou Sungrazer. Tous vous redonneront bien-être et vitalité dans un monde de stress et de vacuité. Tous ces artistes ont en commun de créer une musique sans concession, faisant parler l'âme avant de réfléchir à la bienséance. Certains d'entre vous seront sans doute rebutés par l'acidité du Jazz de Miles Davis, l'amertume du Blues du Jeff Beck Group, ou par la rugosité métallique de Diamond Head. Pourtant, c'est à leur contact que votre espace gustatif va s'ouvrir à de nouveaux horizons. Voici en tous cas quelques clés aussi subjectives que sincères pour découvrir le monde merveilleux de cette musique toujours verte et contestataire, j'ai nommé le Rock'N'Roll !

Le Heavy Metal au cinéma

De Spinal Tap à Rob Zombie

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Par Gilles Rolland
17 février 2018
Prix : 32 €

Extrait :

Cinéma et musique ont toujours fait bon ménage. Le rock en particulier a depuis ses premiers rugissements trouvé un écho sur grand écran. Avec le King Presley puis avec les Beatles et beaucoup d'autres grands noms qui, un jour, ont souhaité faire le lien et offrir à leurs univers des évocations filmiques plus ou moins inspirées. Le metal lui, ne fait pas exception et s'est abondement nourri de références cinématographiques. Les headbangers sont souvent de grands cinéphiles et bien sûr, les stars du genre, parmi lesquelles Black Sabbath, Alice Cooper, Rob Zombie ou encore Metallica ont, à un moment ou à un autre, participé à ce dialogue si galvanisant, donnant naissance à des morceaux remplis de références, à des films cultes et à des longs-métrages propulsés par la puissance évocatrice de la musique sur-amplifiée. Que l'on parle de films d'horreur, de drames, de comédies ou de documentaires, le cinéma heavy metal est d'une richesse exemplaire. Voici plusieurs décennies que cette love story incendiaire perdure. Une histoire de laquelle surgissent des classiques et des curiosités. Des longs-métrages mais aussi des bandes originales. Car parfois, si le film n'a rien de metal, la musique, elle,, l'est carrément. C'est de cela dont il est question ici. De This Is Spinal Tap à Wayne's World, en passant par Rob Zombie, Decline Of The Western Civilization Part II : The Metal Years, Lemmy The Movie, Métal Hurlant, Le Fleuve de la mort ou encore Anvil !, ce livre raconte la grande odyssée d'un genre extrême et insouciant qui fédère depuis une quarantaine d'années dans le bruit et la fureur, mais aussi dans le rire, le sang et les larmes.

Les cheveux de la chèvre chauve

Musicus Delirium : une conspiration

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Par Jérôme Alberola
20 octobre 2017
Prix : 34 €

Extrait :

La musique adoucirait les moeurs. Mais, avec l'avènement de la techno transhumaniste et de la révolution industrielle qui a aussi bouleversé rock et metal, elle peut aussi les transgresser, en se révélant une arme de séduction lascive, voire de destruction massive. Reste à savoir - et à accepter - le prix à payer pour tous ceux qui veulent en goûter tous les délices et les vices. Est-il celui de la jeunesse sacrifiée par les décibels, les riffs et les blast-beats, ou celui de la damnation qui a marqué tant d'artistes depuis Robert Johnson qui, dans sa jeunesse, aurait vendu son âme au diable en échange de l'invention du blues, jusqu'aux fans hardcore des sulfureux death ou black metal, accusés de pervertir les âmes innocentes et les oreilles chastes ? Ce roman, délirant et effrayant thriller, vous apportera les réponses au travers d'une conspiration pour le contrôle psychique des humains, impliquant un psychiatre animalier français dont les méthodes thérapeutiques consistent, entre autres, à offrir des tours de micro-ondes à un dindon mythomane, un agent russe triple à la quadruple identité abusant de ses performances sexuelles, un patron à la fois suisse, véreux et parano de multinationale pharmaceutique, un comptable radin comme son nom l'indique, de superbes créatures fatales mais rédemptrices, un chauffeur de taxi buvant du détergent bio made in Africa, des coups de marteau en dehors des clous, des testicules enfoncés dans un grille-pain, des faux vaccins, des vrais implants cérébraux, des morts en cascades par chutes de piano, météore, foudre, etc., etc. Vous serez surtout hanté par une chèvre mystérieuse qui, sans être le bouc du diable ni le double d'une biatch, n'emmène pas moins ses disciples dans l'écoute des musiques extrêmes ou envoûtantes, sur un chemin chaotique et initiatique menant vers la sagesse et la découverte du sens de la vie. Et ceci, bien mieux qu'au cinéma, comme vous pourrez le découvrir !

Thurston Moore

We sing a new language

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Par Nick Soulsby
18 janvier 2019
Prix : 34 €

Extrait :

We Sing A New Language est le premier compte-rendu minutieux du travail de Thurston Moore qui compte des centaines d'enregistrements, que ce soit en solo ou via des collaborations, par la voix de ses divers collègues relatant ses réussites dans une grande variété de démarches pleine d'inventivité, le fil conducteur restant le dévouement passionné de Moore à la musique. De la célébration de Fluxus au noise et à l'improvisation en passant par la guitare acoustique et le black metal, sa carrière défie tout résumé mais méritait amplement cette exploration soigneuse. S'étendant de 1978 - avec Sonic Youth, présent bien avant le « rock alternatif » et toujours prêt à expérimenter - à aujourd'hui, l'ouvrage de Nick Soulsby emmène le lecteur à l'intérieur de ce processus créatif, se saisissant de chaque changement clé, de chaque nouveau développement dans l'oeuvre de Moore, depuis l'époque où il fonctionnait dans l'orchestre de guitares de Glenn Branca jusqu'à son adoption sans réserve du free jazz et de l'impro au milieu des années 90. Ces pages sont remplies d'anecdotes issues de la scène rock new-yorkaise, au fil de l'évolution de l'industrie du disque, depuis le commerce de cassettes et de radiocassettes jusqu'aux actuels Spotify et autre PayPal. Anti-rock-star devenu de son vivant monument de la musique, c'est par sa curiosité insatiable que Thurston Moore, toujours heureux d'expérimenter, ne craignant pas de s'immerger dans de nombreux domaines musicaux et auprès d'un grand nombre d'artistes de toute discipline, a su rester un éternel adolescent. We Sing A New Language n'est pas une biographie de Thurston Moore mais un recueil d'anecdote par les musiciens et les artistes qui l'ont côtoyé. Les fans et les musiciens enthousiastes se régaleront de ces récits.

Rammstein

Paroles de fans

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Par Gilles Rolland
22 mai 2018
Prix : 34 €

Extrait :

Rammstein. Un nom qui résonne avec force et qui va de pair avec de spectaculaires gerbes de flammes. L'outrance, le scandale, le déraisonnable, la fureur, le métal en fusion et les grosses guitares. Les étincelles qui jaillissent sur les muscles saillants d'un chanteur dont l'exubérance s'exprime de bien des façons. En 2018, le rock n'a rien d'aussi subversif qu'avant. Aujourd'hui, on s'offusque et on préfère caresser dans le sens du poil. Faire semblant et courber l'échine devant la bienséance. Sauf Rammstein. Les six musiciens qui composent le mastodonte teuton n'ont rien de politiquement correct. Ils ne font pas semblant. Quand ils jouent, sur scène, ils jouent fort. Très fort. Ils savent soigner leurs mises en scène, ruent dans les brancards, convoquent une imagerie scandaleuse, quitte à se faire taxer de ce qu'ils ne sont pas. Le sexe et la violence sont au centre de leurs performances et de leur musique, mais ne la définissent pas pour autant. Car plus que tout, Rammstein est imprévisible. Sa poésie est brutale et sans concession. Son humour ne prend pas de détour. Depuis 1994 et la naissance du groupe, des millions de fans, en Europe tout d'abord puis dans le monde entier, ont succombé aux riffs de Rammstein. Emmenés par la voix gutturale de Till Lindeman, ces mêmes fans ont suivi le vaisseau amiral au fil de ses nombreux morceaux de bravoure, remplissant les gradins et faisant enfler les ventes de disques à une époque où ceux-ci ont justement du mal à se vendre. À lui tout seul, Rammstein a réussi à fédérer plusieurs publics. À ce jour, aucun groupe allemand, chantant en allemand, n'est parvenu à avoir autant de succès. C'est notamment ce qu'illustre ce livre. Un livre constitué de témoignages de fans. À l'instar de Rammstein, ils se confient sans concession, soulignent le rôle du groupe dans leur existence, abordent la question de l'évolution de la musique et des textes, se souviennent des grands moments en live... Paroles de fans donne une tribune à celles et ceux qui ont fait de Rammstein l'un des derniers véritables phénomènes mondiaux du metal. « Nun liebe Kinder gebt fein Acht »...

Blondie

Biographie et discographie détaillée

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Par Adrian Michenet-Delys
22 août 2019
Prix : 32 €

Extrait :

Groupe phare des années 70 et 80, Blondie est l'auteur de tubes intemporels (« Call Me », « Heart Of Glass », « The Tide Is High » ou encore « One Way Or Another ») que l'on retrouve dans toutes les compilations pop-rock. Issu du mouvement punk américain puis classé new wave, Blondie a su très tôt se jouer des étiquettes en adoptant un son power pop reconnaissable entre mille et en expérimentant avec la curiosité et l'enthousiasme pour ligne directrice. Mais si Blondie est bel et bien un groupe de rock, sa figure de proue féminine, Deborah Harry, immortalisée sur des photographies glamour, qui n´a pas laissé indifférentes Madonna ou Shirley Manson, a semé la confusion. Blondie, était-ce Deborah Harry ou un véritable groupe ? Ce livre offrira une réponse à cette question légitime. Cette promenade dans le monde réel vous permettra de suivre le parcours de chacun de ses membres, sans négliger leurs efforts en solo, discographiques et même cinématographiques. Arpentons ensemble les pavés de l'enfer du CBGB, l'ascension foudroyante du groupe jusqu'à son départ précipité par la petite porte puis son retour triomphal au crépuscule des années 90 et sa longévité qui se vérifie encore de nos jours, le groupe ne cessant d'enregistrer de nouveaux albums et de tourner aux quatre coins de la planète. Donnons la parole à un guitariste adepte de soli stratosphériques, un batteur jamais avare de coups, une chanteuse tendrement psychopathe, un claviériste rutilant, un manager méphistophélique et bien d'autres... Croisons des figures familières comme Andy Warhol, David Bowie, Iggy Pop, James Woods ou encore Paul McCartney. Il est temps de dénouer les noeuds de l'affaire Blondie ! Né à Châteauroux en 1986, Adrian Michenet-Delys est l'auteur d'un livre sur Jethro Tull, Madness In The Spring publié chez Camion Blanc en 2018. Il est chroniqueur pour le webzine Music Waves, spécialisé dans le rock progressif, la pop, le rock et le metal industriel.

1973

L'excellence rock

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Par Laurence Le Roy
30 mai 2020
Prix : 30 €

Extrait :

1973 s'inscrit comme un millésime dans l'histoire de la musique rock, caractérisé par la percée d'un modernisme qui ouvre de nouvelles capacités instrumentales et suscite de nouveaux champs d'inspiration. C'est l'effervescence de tendances musicales novatrices comme le glam ou l'expérimental, tandis que dans d'autres styles, comme le progressif ou le heavy metal, les artistes semblent aussi rivaliser d'ingéniosité. Le cinéma, la BD, la science-fiction, tout contribue à hisser cette année 1973 au rang d'année phare, de référence toujours actuelle. « J'ai passé ma vie à essayer d'obtenir de ma Fender Stratocaster toutes les couleurs et inflexions de la voix humaine. Je me voyais comme un peintre du son, un fabricant de paysages sonores abstraits » (David Gilmour). « L'Art ne devrait jamais essayer d'être populaire, le public devrait essayer d'être artistique » (Oscar Wilde). « Il n'y a pas de progrès sans déviance » (Frank Zappa). « Au départ, le peintre a une toile, l'écrivain a une feuille de papier, le musicien, lui, a le silence » (Keith Richards). « De toutes les choses que j'ai perdues, c'est mon esprit qui me manque le plus » (Ozzy Osbourne). « Nous étions criblés de dettes, et, s'il n'y avait pas eu Tommy, le groupe aurait sûrement cessé d'exister » (Pete Townshend). « Avec la Reine, je suis sans doute ce que l'Angleterre a de mieux » (Mick Jagger). « La seule drogue qui aurait pu m'intéresser était le LSD, mais je n'en ai jamais pris - je trouvais mes rêves suffisamment effrayants » (Peter Gabriel). « Je ne suis pas fou ; j'ai une bonne connaissance du mysticisme, c'est tout » (Jimmy Page). « Chez moi, choquer fait partie du spectacle. Les gens viennent à mes concerts pour voir la guillotine, et, si on ne la sort pas, ils se sentent floués » (Alice Cooper).

Deep Purple

La bataille fait rage (1983-2009)

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Par Martin Popoff
19 avril 2019
Prix : 34 €

Extrait :

On ne change pas une équipe qui gagne. Mais, comme lors d'une compétition de foot, il est bon d'avoir des remplaçants. Ce deuxième et dernier tome, consacré à la folle virée discographique de l'un des plus importants groupes de rock depuis les débuts du genre, redémarre sur les chapeaux de roues d'une Mercedes sans permis, via les facéties de Ritchie Blackmore, l'Homme en Noir, ses guitares et ses perruques, reprenant du service au sein de Deep Purple avec pertes et fracas, mais aussi brio, moult canulars tordants et amour maniaque du ballon rond, avant de reclaquer pour toujours les portes du quintette britannique. Voyant lui succéder la fine fleur des guitar heroes américains - les virtuoses Joe Satriani et Steve Morse -, les increvables ou presque Jon Lord et Ian Paice célèbrent l'arrivée de Don Airey aux grandes orgues et le retour définitif de Roger Glover à la production comme à la quatre-cordes, tandis que ça s'agite devant le micro : qui, de Joe Lynn Turner (ex-Rainbow) et Ian Gillan (jadis tenant du titre) va l'emporter dans cette bataille sans trève et sans merci entre égos explosifs, carrières solos hasardeuses, side-projects séduisants et pannes d'inspiration ? Dans ce chapitre, qui retrace un quart de siècle de heavy metal et pop culture, on empruntera un avion branlant pour l'Ukraine, on sera frappé dans les toilettes par la main de Dieu, on chantera sous la neige, on s'endormira dans des spaghettis, on réveillera Eric Clapton à trois heures du matin, on vivra un accident de montgolfière, on pestera violemment contre l'Union Européenne, on touchera à la musique celtique, au folk, au funk, au 5/4, aux gammes turques, égyptiennes, marocaines ou indiennes, au psyché comme à la variété et au-delà pour produire des albums toujours plus Purplesques, mais pas avant deux ou trois matchs de foot opposant techniciens et musiciens puis une soirée magique au pub. Parce que, même métissé de yankees géniaux, Deep Purple, c'est l'esprit immortel d'une certaine Angleterre, qui résiste à tout. Le présent volume retrace la carrière du groupe depuis sa reformation/déformation perpétuelle en 1984 jusqu'aux premiers disques avec Don Airey et Steve Morse. Il fait suite à Deep Purple : De la fumée sur l'eau (Camion Blanc).

Heavy metal et postmodernité

Archétypes et hybridations au sein d'un genre polymorphe

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Par Vincent Guérin
31 août 2024
Prix : 30 €

Extrait :

Agrégé de musique, guitariste et compositeur, Vincent Guérin nous livre ici le fruit de ses recherches universitaires dans un ouvrage qui s'articule en 3 parties : 1) Un inventaire des principaux archétypes du metal : techniques instrumentales et vocales, rythmes typiques et surtout modes et structures caractéristiques des riffs sont passés au crible pour tenter de dresser un large panorama des archétypes propres au genre metal. 2) Le recensement et l'analyse des métissages du metal avec d'autres genres musicaux au sein de sous-genres hybrides (symphonic metal, folk metal, funk metal, néo metal, jazz metal, etc.). 3) La mise en perspective des deux parties précédentes autour de la question de la postmodernité : au regard de l'analyse de ses archétypes et de ses hybridations, peut-on affirmer que le metal est une musique résolument postmoderne ? Factuels, portés sur l'analyse et gorgés de nombreux extraits de partitions, ces travaux sont une mine de références pour tout métalleux, musicien, enseignant ou chercheur qui s'intéresse au genre metal ou à la postmodernité. La plupart des sous-genres majeurs y sont abordés (heavy, thrash, death, black, djent, etc.) au travers de l'analyse de riffs des groupes les plus emblématiques (Iron Maiden, Metallica, Slayer, Death, Meshuggah, Korn, RATM, Rammstein…). Ce décryptage des particularités les plus marquantes de la musique metal et de ses passerelles stylistiques avec d'autres genres musicaux éloignés permet de rattacher ces observations à la question de la postmodernité et ainsi déduire quels sont les traits communs ou les dissemblances entre le metal et les oeuvres postmodernes.

Black Metal

L'évolution du culte

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Par Dayal Patterson
1er mai 2024
Prix : 75 €

Extrait :

Le black metal est probablement la plus extrême de toutes les musiques, véritable démon dévorant ses adeptes. Cet ouvrage est une anthologie couvrant presque trente années de ce courant musical extrême, comprenant plusieurs centaines de pages de photographies et d'interviews des membres de : Venom, Mercyful Fate, Bathory, Hellhammer, Celtic Frost, Sodom, Slayer, Kreator, Destruction, Vulcano, Sarcofago, Blasphemy, Samael, Rotting Christ, Necromantia, VON, Tormentor, Master's Hammer, Gehenna, Gorgoroth, Trelldom, Cradle of Filth, Dimmu Borgir, Mütiilation, Vlad Tepes, Belketre et les Légions Noires, Dissection, Watain, Marduk, Funeral Mist, Shining, Graveland, Infernum, Behemoth, Enslaved, Satyricon, Isengard / Storm, Ulver, Windir, Negura Bunget, Hades, Primordial, Arcturus, Manes, In the Woods, Ved Buens Ende, Fleurety, Sigh, Dodheimsgard, Mysticum, Aborym, Blacklodge, Amesoeurs / Alcest, Fen, Wolves in the Throne Room et bien d'autres ! Constitué par des entretiens exclusifs avec les figures essentielles de ce genre musical, Black Metal L'Évolution du Culte est à ce jour le guide le plus complet sur cette forme fascinante et controversée du metal extrême. Par son ampleur et sa profondeur, cet ouvrage épique tient de l'encyclopédie. Des pionniers des années 80 à la renaissance explosive du genre en Scandinavie, sans oublier les rejetons les plus divers d'aujourd'hui, Black Metal se saisit du développement de ce mouvement musical in extenso. L'auteur, Dayal Patterson, a commencé sa carrière professionnelle en 2005, après avoir lancé son propre magazine musical, Crypt. Depuis lors, il contribue régulièrement à des publications comme Record Collector, The Quietus, Terrorizer, Decibel, Classic Rock Presents… et, surtout, le magazine Metal Hammer, pour lequel il écrit depuis 2006. Il a également participé aux notes d'albums de célèbres groupes, dont les pionniers du post-punk Killing Joke et les légendes du black metal Marduk.

L'ère metal

Tome 2

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Par Bruno Piszczorowicz
25 juin 2020
Prix : 40 €

Extrait :

Divisé en deux tomes, L'Ère Metal vous propose un voyage temporel à travers l'Âge d'or de la musique metal (les années 80 pour simplifier), là où sa popularité s'est soudainement envolée pour se poser dans le nid du grand public peu avant de brutalement disparaître… ou presque. L'ensemble vise à proposer l'étude la plus complète possible du hard rock / heavy metal à travers, notamment, sa veine la plus mélodique et populaire (vous aurez reconnu le hair metal). Le premier volume s'attachait à la naissance et au développement du genre avant d'alterner timeline mensuelle de son actualité (de 1981 à 1988), analyse de nombreuses thématiques spécifiques et focus biographique sur ses formations les plus emblématiques. Ce second tome reprend la même trame en relatant l'actualité du metal de 1989 à 1994 tout en s'arrêtant sur de nouvelles thématiques et sur le destin de ses têtes de gondole. Ce deuxième volume rend ainsi compte de l'apogée commerciale et artistique du genre tout autant que de la brutale implosion de sa popularité et des séquelles nées de cette onde de choc. Les dernières années ne sont également pas oubliées avec le traitement de l'évolution du genre jusqu'à aujourd'hui et l'étude de la place qu'occupe désormais la musique metal dans la culture populaire. Ainsi réunis, les deux tomes de L'Ère Metal entendent rendre hommage à un genre souvent mis à bonne distance par les garants autoproclamés de la grande Histoire officielle du Rock. Il s'adresse à ceux qui ont vécu à plein ces belles années musicales comme à ceux, plus jeunes, qui se passionnent pour cette époque dorée et pour qui l'image d'Epinal accolée au hair metal a valeur de fantasme de vie et de paradis sur terre.

Blood Fire Death

L'histoire du death metal suédois

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Par Ika Johannesson
22 mars 2023
Prix : 36 €

Extrait :

Au début des années 90, le death metal suédois révolutionna le monde de la musique. Grâce à l'imagerie scandaleuse et aux sons terrifiants de groupes tels qu'Entombed, Dismember et At The Gates, la douce Scandinavie se retrouvait à l'avant-garde d'un mouvement à l'impact planétaire. La naissance du black metal entraîna la jeune culture metal à de nouvelles extrémités. Les sonorités en étaient aussi brutales que macabres, jusqu'à la vénération de la mort. Bientôt, des églises brûlèrent en Suède et en Norvège, et l'iconographie sataniste à laquelle recouraient les formations et les fans dépassa la seule volonté de choquer les sensibilités scandinaves. Comment cette vague démarra-t-elle ? Pourquoi la Suède devint-elle le foyer d'une musique aussi agressive et nihiliste ? Blood Fire Death - l'Histoire du Metal Suédois relate pas à pas l'évolution d'un genre, depuis les énormes murs d'amplis du rock des années 70 jusqu'aux manifestations diverses et paradoxales de la scène actuelle, en passant par les années 90 et les méfaits des satanistes. L'ouvrage propose des interviews des membres d'Entombed, Nifelheim et Dissection notamment, ainsi que des portraits de Bathory, Pelle « Dead » Ohlin et Watain, les maîtres incontestés du black metal actuel. Bienvenue dans les symboles et les logos extravagants, la mort et la pénombre, mais aussi le dévouement, la camaraderie, la communauté et l'amour profond de la musique.

Metal et genre

Essai sur les rapports de genre au sein de la culture metal

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Par Florence Allain
26 décembre 2020
Prix : 36 €

Extrait :

À la fin des années 1960 apparaît le Heavy Metal, musique aux sonorités profondes et saturées. Aujourd'hui, le terme « Metal » regroupe l'ensemble des musiques extrêmes. Il se caractérise par sa diversité, proposant ainsi à ses adeptes un large choix de styles musicaux et de nombreux sous-genres : heavy metal, glam'metal, trash metal, death metal, black metal, metal symphonique, metal folklorique, metalcore, metal industriel… Malgré sa variété et son développement toujours croissant, le Metal reste mal connu du grand public. De nombreux chercheurs et observateurs le présentent comme une contre-culture. Le plus souvent, il est encore considéré par les médias grand public comme un monde peuplé de marginaux peu fréquentables. Il reste perçu comme une musique au mieux simpliste au pire malsaine, comme une culture dangereuse et décadente, sexiste et misogyne. Pourtant les références culturelles et les imaginaires de cette musique sont riches de sources historiques, mythologiques, religieuses et artistiques. La multiplicité de visions et d'imaginaires genrés développés par ce style musical permet de l'étudier dans le cadre de l'histoire du genre et ouvre un large champ d'investigations. Cet essai, qui présente des styles spécifiques des musiques extrêmes, permet de découvrir leurs sources d'inspiration et leurs univers ; il interroge, à travers l'histoire du genre, le concept de contre-culture attaché à la culture Metal.

Tim Buckley

L'ange blessé

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Par Didier Delinotte
26 novembre 2021
Prix : 30 €

Extrait :

Au mitan des années 90, un jeune homme du nom de Jeff Buckley sortait un album du feu de dieu : Grace, le bien nommé. Un moment de grâce en vérité, avec cette sublime reprise du « Hallelujah » de Leonard Cohen et des compositions originales dignes de son paternel, un père qui ne l'avait jamais reconnu, lui-même traumatisé par le souvenir de son propre père, grand-père de Jeff, revenu de la Seconde Guerre mondiale avec une pièce de métal greffée à même le crâne, et la folie en partage. De quoi revenir à Tim Buckley, au grand Tim Buckley qui, parti d'un Folksong presque académique, est arrivé aux rivages du Free-jazz et de la musique contemporaine ; une musique soutenant toujours une poésie hallucinée - celle de Larry Beckett ou la sienne - devant autant aux bardes celtes qu'aux romantiques anglais, aux écrivains symbolistes qu'aux poètes surréalistes. Une sorte de faille sismique spatio-temporelle où Mallarmé rencontrerait Frank Zappa, où Baudelaire s'acoquinerait avec Ornette Coleman, où Lewis Carroll tomberait dans les bras d'Erik Satie. Un monde étrange et féerique dont les éléments sont des couleurs et des sons. Son créateur est un certain Timothy Charles Buckley III, passé au-delà du rêve, de l'autre côté du miroir, un après-midi bleu de l'été 1975. Il y a presque un demi-siècle. Autant dire une éternité qui aura vu Tim Buckley prendre la force du mythe et les accents de la légende. Voici son histoire !

Norden Prog

Musiques progressives nordiques

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Par Henri Vaugrand
29 septembre 2024
Prix : 28 €

Extrait :

À partir des années quatre-vingt-dix, les pays nordiques ont été considérés comme les nouvelles terres d'expression d'un rock progressif qui, à l'instar de bien d'autres mouvements musicaux, avait mangé son pain noir durant la décennie précédente. Ce renouveau, souvent influencé par un retour vers l'écoute des grands noms du prog, a pour beaucoup été porté par la domination du metal sur la scène internationale. Néanmoins, le mouvement progressif nordique a des racines plus profondes et plus anciennes. En effet, dès la fin des années soixante et au début des années soixante-dix, bon nombre de musiciens découvrent et s'essaient aux développements progressistes, y ajoutant leur touche nationale ou régionale, leur langue, leur folklore, mais aussi leurs aspirations politiques et identitaires. C'est à cette promenade musicologique qu'invite Norden Prog : musiques progressives nordiques au travers de cent-cinquante chroniques d'albums qui font visiter Suède, Danemark, Norvège, Finlande et Islande, mais aussi Groenland, Îles Féroé, Estonie, Lettonie et Lituanie, dans une acception politique et culturelle large de ce que sont les pays nordiques. Ce sont également toutes les tendances progressistes qui sont représentées ici, que ce soit le progressif symphonique, le metal progressif, les musiques électroniques, le jazz-rock, le style Canterbury, le folk progressif, le krautrock, l'avant-prog ou le Rock in Opposition (RIO)… Voyage intemporel au sein de larges espaces, l'ouvrage propose de dépasser la seule perspective historique afin de montrer l'étendue musicale et l'importance majeure d'un mouvement progressif nordique trop souvent réduit à son expression scandinave et métallique.

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